Anxiété : prisonnier du collier de métal

Le stress et l’anxiété sont utiles dans la vie.

Supposons par exemple que tu fais de la randonnée en Alaska et que tu te retrouves soudainement devant un ours Kodiak qui sort d’hibernation et cherche son premier repas. Tu vois un filet de bave qui coule de sa bouche et tu n’as qu’une cuillère pour te défendre…

… mmm mauvais exemple.

Disons que tu es allergique aux piqûres de guêpe. Ton stress t’encourage à être prudent lorsqu’il peut y en avoir aux alentours. Quand tu vois une guêpe, ton anxiété te pousse à t’éloigner. Ce sont des mécanismes de défense normaux et souhaitables qui ont permis à l’être humain d’évoluer.

Par contre, l’évolution a fait en sorte que les situations qui causent l’anxiété ont changé : le travail, la famille, l’argent, la santé, etc. L’homme des cavernes n’en avait rien à foutre de tout ça… mais aujourd’hui ce sont ces trucs qui nous stressent le plus.

Aujourd’hui, je veux parler du trouble d’anxiété généralisée, un peu comme je l’ai fait plus tôt cette année avec la dépression. C’est un trouble très fréquent… mais difficile à accepter et dont peu de gens discutent ouvertement.

Cet infographique demande une implication et une certaine imagination de la part du lecteur… tu l’apprécieras davantage si tu acceptes de te laisser porter par l’analogie inusitée que je propose !

 

 

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Collier de métal et décharge électriqueSymptômes de l'anxiété et difficultés au quotidienAttaque de panique et inquiétudes réellesSymptômes multiples chez le médecin et dossiers épaisLes serrures psychologique et chimique du collier de métal et intro sur l'amygdale et le cortex préfrontalRôle de l'amygdale et du cortex préfrontal (cerveau) dans l'anxiétéAnxiété : prisonnier du collier de métal (07)Accepter le diagnostic de l'anxiété

 

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et  suggestion de lecture

 

BONUS : Voici la BD sous forme d’affiche 12 x 18 pouces ! Inclut une marge perdue (« bleed ») de 0.125 pouces.

 

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    • Très poignant, mais très résumé… je m’en plains pas. Juste qu’on en parle fait du bien. Un sujet connexe les TOC en besoin de contrôler leur anxiété. Et même quand ce n’est pas des TOC, juste des gens qui vont faire tout ce qui peuvent pour avoir un semblant de contrôle, sauf que le semblant prend plus de place et contrôle le reste. L’empoisonnement qu’ils sont pour eux-mêmes et pour leur famille bien contre leur gré, parce que dans le fond tout ce qu’ils veulent c’est contrôler l’anxiété. Le hic c’est que souvent dans ces cas, ce ne sont pas des cas à médicamenté. On travaille sur Nous, mais c’est pas aussi simple que dans ton exemple… C’est tellement ancré dans notre ADN. Des stupidités de la vie qui pour nous ont tous une autre consonance. Et le pire, on ne le sait même pas que c’est pas comme ça que «normalement» on devrait réagir et interprété. Bref, un sujet très lourd qui se résume mal en un petit article et quelque dessin. Bien que j’aime beaucoup le collier, très représentatif. Merci d’en parlé. Je vais lire le livre. Sauf, qu’il faut le dire l’anxiété c’est un besoin de contrôle sur l’inconnu, la compréhension de l’inconnu devient plus en plus grande quand on grandi et qu’on a plus de responsabilités. Il n’y a pas de manière simple d’expliquer ça, mais encore, merci d’avoir pris le temps pour le faire. 🙂

  1. Salut!
    Excellent article-BD-conseils! Tu ne nous parle pas des médicaments anxiolytiques. Il semble y avoir une controverse ou peut etre une peur de ces médicaments chez les médecins. Particulièrement pour le rivotril. (clonazépam). Certains médecins n’osent plus le prescrire et d’autres le retirent chez des personnes qui en prennent depuis longtemps avec de bons résultats.
    Oui, je sais, il y a dépendance. Comme dans pas mal de médicaments. Il est souvent remplacé par du Séroquel, qui, pour certains ne donne rien ou les effets secondaires sont trop intenses. On fait quoi dans ces cas?
    Une fille dont le chum vire fou parce qu’il n’a rien pour l’aider

    • Allo Josée!

      C’était voulu de ma part de ne pas élaborer sur les anxiolytiques, car c’est un sujet en soi. Ici, je voulais surtout focuser sur l’incompréhension et le côté humain de l’anxiété généralisée. C’est une première étape!

      Je vais assurément revenir sur les médicaments utilisés en santé mentale car c’est un sujet qui m’intéresse énormément.

      Merci pour ton commentaire!

      Olivier

    • Bonjour josee je suis moi aussi medicamenter avec du clonazepam 2mg et du citalopram 40mg … je souffre dune groase anxiete severe… et cela nest pas agreable a supporter oui clonazepam fais tres bien mes carosse apres 4hrs on serais du pour une autre dose… tout sa pour dire a votre mari de ne pas baisser les bras faut rester fort et se soutenir entre nous gros bizou xxx

    • Hé bien! J’ai lu ceci parce que j’ai des phrases anxieuses (quand je suis trop fatiguée), mais je ne pense pas faire d’anxiété généralisée. Mais je serais curieuse d’en savoir plus sur les anxiolytiques – mon médecin m’a prescrit le clonazépam pendant 2 semaines pour retrouver mon cycle de sommeil après la naissance de mon premier bébé. Après quatre mois à passer mes nuits debout, je ne savais tout simplement plus comment dormir et j’ai frôlé la dépression. Mais je pensais qu’elle m’avait prescrit un somnifère…

      Le pharmacien m’a dit qu’il fallait renouveller ma prescription toujours à la même pharmacie parce que ça demandait une autorisation spéciale, mais j’ai pas cherché à savoir pourquoi avant aujourd’hui… Et là je me demande vraiment ce que j’ai pris! Au moins ça a marché, deux semaines de ça et j’étais à nouveau fonctionnelle. Et j’en ai repris à quelques occasions par la suite à coup de 2-3 nuits pour m’aider quand je me remettait à trouver le sommeil difficile.

    • je vous comprend madame Josée, je vis la même chose avec mon médecin, c’est comme si on nous disais que nous sommes des accros aux narcotiques et ça c’est insultant et blessant. Mais ça règle pas le problème

      si vous avez une solution, je serais prête à l’entendre

      Merci et bonne chance

  2. Excellente illustration, de l’anxiété généralisé! Par contre, je crois qu’il faudrait nuancer le fait que la TCC serait l’approche qui fonctionne « VRAIMENT ». Il est de plus en plus rare que les psychothérapeutes se réfèrent à une seule approche. Il est vrai que la TCC est sans doute la plus efficace pour traiter le trouble d’anxiété généralisé, néanmoins, l’approche et les techniques expliquent approximativement de 8 à 15 % du résultat. D’autres facteurs dits «communs » à chacune des approches prédisent avec plus de vigueur les biens-faits positifs d’une thérapie. Par exemple, les facteurs liés au psy lui-même, indépendamment de son approche d’intervention, expliqueraient de 30 à 40 % du succès d’une thérapie. Il en serait également de même pour le client, qui, dépendamment de son engagement, de son adhésion, ou de sa résistance au traitement, expliquerait de 30 à 40 % du résultat. Évidemment, tous ces chiffres sont approximatifs, mais la proportion restante demeure encore inexpliquée et serait possiblement attribuable à l’effet placebo.

    Autrement dit, oui l’approche TCC est efficace, mais elle n’est pas la seule. L’idée de donner des devoirs à faire à la maison est répandue chez la majorité des psys recourant à une approche dite intégrative des meilleurs ingrédients de chacune des approches.Cela étant dit, je soutiens comme vous le dites, l’idée de se documenter et de « magaziner » en quelque sorte son psy car c’est de la plus haute importance. Ce faisant, il est préférable et fortement recommandé, de consulter un psychologue ou un psychothérapeute accrédité par l’Ordre des psychologues du Québec.

    Au plaisir de vous lire,

      • Superbe illustration de la souffrance liée à l’anixété, par contre mon ajout sur l’approche à choisir pour la thérapie..

        Je suis psychologue d’approche humaniste-existentielle et je fais de la recherche sur l’efficacité thérapeutique. Et côté anxiété, considérant que l’approche s’inspire de la philosophie existentielle et que cette dernière a comme thème central l’anxiété, on a développé de pas pire modèles théoriques qui avaient déjà une pas pire profondeur avant d’être appliquées de façon clinique (et la philo est quand même une bonne source d’inspiration de modèle, la preuve étant la vague de Pleine conscience adoptée par la TCC qui fait fureur en ce moment et qui est inspirée de la philosophie).

        J’ai fais mes internats en 2ème ligne psychiatrique dans une clinique de troubles de l’humeur et de troubles anxieux et mes résultats n’étaient pas différents de mes collègues TCC (et je n’ai jamais donné de devoir jusqu’ici). Par contre, l’idée que la TCC est « supérieure » pour l’anxiété est tenace. Elle semble basée sur plusieurs facteurs contextuels et sociaux( et maintenant le mythe se renforce de lui-même car les médecins qui ne sont pas psychologues n’entendent parler que de cette approche, alors ils conseillent aux patients ce qu’ils ont appris en classe). L’un des facteurs qui explique la popularité de cette approche dans le monde médical est la façon de « prouver » l’efficacité. La TCC utilise davantage les méthodes expérimentales et semi-expérimentales (les fameuses données probantes) familières aux médecins et aux pharmaciens et on aime bien les choses que l’on reconnait (surtout quand ce n’est pas un domaine que nous avons étudié en profondeur). Les autres approches utilisent plutôt les méthodes qualitatives (comme la psychodynamique qui s’est bâtie sur plus d’un siècle de partage d’études de cas, ou les entrevues, etc.). Mais lorsque l’on fait des méta-analyse de tout ça, on se rend compte que toutes les approches sont aussi efficaces (et en effet, comme le dit Francis, depuis environ 15 ans on étudie beaucoup les « facteurs communs » et on se rend compte que l’efficacité est plutôt liée aux qualités relationnelles du thérapeute). Également, vous-même qui critiquez certaines études en pharmacologie, vous devriez connaître les limites des études probantes. En fait, ces études sont souvent biaisées car elles évacuent la complexité de la réalité clinique. Par exemple, on cherche des troubles « purs » pour contrôler les données, mais dans la réalité, ça n’existe pas (la comorbidité constitue plus de 80% de la population clinique). Donc souvent l’anxiété est maintenue par des traumas développementaux, des traits de personnalités pas toujours bien adaptés et par bien d’autres choses. On néglige souvent le long terme (les symptômes partent plus vite avec certaines approches, mais pour que ça dure dans le temps, ça prend, peu importe l’approche, ben ça justement, du temps). Sauf que dans notre société de recherche d’efficacité, on vise ce qui semble faire disparaître le plus vite les symptômes et on verra si la personne revient dans 6 mois ou 2 ans. Et on oublie de nommer la mortalité expérimentale. Dans une étude par exemple, la tcc efficace contre la phobie à 75%, mais elle était l’approche avec le taux d’abandon du traitement le plus élevée (supérieure à 50%) et c’est quelque chose qui est rarement nommée de façon explicite dans les revues de recherche. C’est comme un médecin qui prescrit un médicament, même si le médicament était efficace à 100%, si la personne n’est pas motivée à le prendre parce qu’elle ne s’est pas sentie écoutée ou entendue dans sa souffrance par celui ou celle qui l’a prescrit, ou qu’elle vit de la honte ou autre truc, ben le médicament ne sert pas à grand chose.

        La différence est dans l’angle « d’attaque » de la souffrance, mais le résultat est assez similaire. La TCC mise beaucoup sur l’atténuation des symptômes qui fini par être internalisée à long terme par la personne. Les autres visent plutôt les causes liées au développement affectif de l’individu. Je vous invite a lire Siegle, Schore, Ogden, tous des neuropsychologues qui ont travaillé sur les effets de l’attachement en début de vie sur le cerveau (incluant le super amygdale qui est l’une des vedettes de votre BD). L’approche humanisme travaille plus avec les émotions qu’avec les cognitions (donc au lieu d’activer le cortex préfrontal, on laisse l’amygdale s’exprimer un ti-peu sur ce qui l’hyper active autant). Et ça fonctionne tout autant.

        L’important, c’est que la personne se sente à l’aise avec son thérapeute et en effet qu’il soit accrédité par l’OPQ (pas le vôtre, le nôtre, parce qu’à chaque fois que je suis chez ma pharmacienne et que je vois défiler « message de l’OPQ, mon attention s’active pour réaliser que mon ordre n’a pas la propriété exclusives de ces lettres).

        Voilà en gros. Approche centré sur les cognitions et les symptômes, oui ça fonctionne, mais aussi les approches centrés sur la relation et sur les émotions. De toute façon, un bon psy va faire une bonne évaluation et s’adapter à la personne sans lui imposer de direction de façon trop rigide (ce qui de toute façon est démontrée comme étant le facteur le plus anti-thérapeutique, la rigidité du thérapeute). Et je vais terminer sur une tranche de vie. J’ai moi-même été au prise avec une anxiété sociale assez envahissante plus jeune. J’ai vu un psy TCC 2 ans et malgré tous les devoirs et techniques, ça n’avait pas d’effet. Pas parce ce que la TCC ne fonctionne pas, mais parce que la psy ne m’entendait pas dans mes besoins et était centrée. J’ai ensuite vu un autre psy aussi d’approche TCC et ça a débloqué. La différence n’était pas dans la technique, mais dans l’approche. Et une psy psychodynamique m’a aidé à consolider le tout à plus long terme. Voilà pour la tranche de vie.

    • Bien d’accord avec vous, Francis. On a d’ailleurs lu les mêmes études. L’important devrait effectivement être de consulter un psychologue membre de l’ordre.

      Pour le reste, le topo d’Olivier est comme toujours très intéressant.

  3. C’est tout à fait moi, mais je me soigne. Je sais maintenant que j’aurai à combattre un trouble de l’anxiéte toute ma vie. La vie est beaucoup plus belle depuis que je m’en fait moins! Bon courage et heureusement ça se soigne!
    Merci pour le blog humoristique et efficace comme toujours.

  4. Question très naïve, mais si l’anxiété est due à l’amygdale qui devient folle, pourquoi ne pas l’enlever ? ca réglerait au moins la moitié du problème ?

    • L’amygdale est essentielle aux émotions, comme pour apprécier un bon sandwich à la dinde avec humus aux noix de pins et salsa verte…

      … scuse j’ai vraiment faim en ce moment!

      Elle est aussi impliquée dans la mémoire.

      Bref, à moins de vouloir devenir un zombie (ce qui serait néanmoins cool à sa façon), enlever l’amygdale n’est pas une solution envisageable!

    • Parce que si on enlevait l’amygdale, il n’y aurait plus aucune réaction de peur possible, qu’elle soit injustifiée (anxiété) ou non! Et parfois la peur est normale et importante! Elle vous empêche de rester sans bouger alors qu’un dinosaure vous pourchasse…

    • Merci pour vos commentaires. En fait je viens d’apprendre une chose, il y a plusieurs sortes d’amygdales. Certaines situées dans le cerveau (celle dont on parle ici) et d’autres logées au fond de la bouche (qu’on enlevait fréquemment il y a 30 ans environ), opération souvent considérée comme bénigne. D’où ma question de départ. Merci encore pour cette petite bande dessinée, ça permet de mieux comprendre les proches qui sont touchés par ce mal.

  5. On parle d’amygdale..une personne fesant un amygdalite et qui se les fait enlever? Lol pt que cest une autre amygdale..jessaye de comprendre..cest impossible que ce soit celle la car sinon il y aurais des milliers de zombies lol

    • Selon mon manuel d’initiation à la psychologie écrit par Guy Parent et Pierre Cloutier, l’amygdale jouerait un grand rôle dans la gestion des souvenirs liés aux émotions ainsi que l’expression de ces émotions. Elle constituerait entre autre « un centre cérébral de première importance pour l’expérience subjective de la peur » (Purves et al., 2005, p. 702), une émotion fondamentale pour la survie de l’individu. Des recherches récentes ont montré que l’anxiété liée à la réapparition de souvenirs douloureux éprouvés par des vétérans de guerre met en cause un fonctionnement inapproprié de l’amygdale. (Celle qui se retrouve dans le cerveau.)

      Nous avons donc deux amygdales qui font partie de notre corps mais qui sont totalement différentes et occupent des fonctions totalement opposées.

  6. Merci beaucoup Olivier pour cet article très intéressant. Venant d’être diagnostiquée TAG avec crise de panique il y a a peine une semaine, ça tombe juste pile que tu fasse un article la-dessus. Je suis présentement un traitement de citalopram et je sais qu’il prenne environ 2 à 3 semaines à faire effet. Je commence à me sentir de mieux en mieux. Moins oppressé par ce »collier ». Tu a parlé des anxiolytiques comme traitement mais tu n’a pas parlé des ISRS pour combattre l’anxiété. Je vais partager ton article pour mieux faire comprendre aux gens ce que l’on vit au quotidien. Même si mon entourage me soutient a 100% parfois ce n’est pas facile pour eux de savoir ce qui se passe dans ma tête.
    Bonne journée.

    • Allo Isabelle,

      Merci pour ton témoignage!

      En parlant « d’anxiolytiques », j’incluais à vrai dire les antidépresseurs. Les professionnels de la santé tentent de ne plus les appeler « antidépresseurs » vu qu’ils n’agissent pas seulement sur la dépression mais aussi sur l’anxiété et d’autres conditions. J’ai modifié l’image et laissé seulement « médicaments » pour éviter la confusion.

      Les ISRS (médicaments qui agissent sur la sérotonine dans le cerveau) sont en effet le traitement par excellence lorsque les médicaments sont nécessaires. Je reviendrai assurément sur le sujet dans le futur.

      À bientôt!

      Olivier

  7. Ouain, ouain, ouain.. »le collier » , que je porte depuis plusieurs années, est une belle facon de faire comprendre ce qu’on ressent. Des fois y a pas de chocs mais c’est aussi pire, d’autres fois tu as de l’air d’un chien, qui en porte un vrai et qui ose japper.. Y vient fou lui aussi quand les chocs partent lollll! J’ai gentiment légué ce collier à ma fille et je crois qu’on va aller faire un tour à la librairie toutes les 2 et on verra ensuite pour le TCC. Merci pour cet article, j’ai bien ri en voyant les illustrations. Merci! 😉

  8. « L’amygdale ou complexe amygdalien est un noyau pair situé dans la région antéro-interne du lobe temporal au sein de l’uncus, en avant de l’hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien. »
    Bref, c’est pas l’amygdale qu’on connaît tous! Je me posais pas mal la même question mais le commentaire précédent a pas mal résolu l’énigme!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_%28cerveau%29

  9. Wow excellente BD et excellente vulgarisation. Je travaille comme médecin et il n’est vraiment pas facile de faire comprendre et accepter ce diagnostique aux gens. Je pense bien utiliser votre bd au travail! En passant j’adore votre blog. Merci 🙂

    • Merci beaucoup Karine, super apprécié!!! Comme professionnel de la santé, c’est difficile de discuter d’anxiété avec les gens… c’est un sujet délicat qui demande beaucoup de diplomatie. N’hésite pas à partager la BD avec tes patient(e)s si ça peut t’aider!

      À bientôt!

      Olivier

  10. wow quel articles,maintenant je vais le partager a ma famille et as mes amies fb,comme ca les gens vont mieux me comprendre et comprendre aussi a quel point je peux souffrir de cet anxiétée généralisée,merci

  11. Excellent infographique!!!! Malheureusement, certaines personnes sont tellement dans le déni qu’elles se fixent sur les symptômes physiques et tout professionnels de la santé qui ne croient qu’elles ont quelque chose de mortel (je parle d’atteinte physique car l’anxiété si on pousse peut être mortelle parle suicide) sont incompétentes… C’est dur d’aider ces personnes!

  12. Tu ne pouvais pas expliquer mieux l’anxiété généralisée que de cette façon. J’ai beau être professionnelle de santé, je n’ai pas échappé à ce fléau ! mais pour autant, je n’aurais jamais trouvé les mots aussi justes pour décrire tout ça ! Bravo !

  13. Ne pourrait-on pas seulement retracer le gars qui envoie les chocs électriques et lui casser les deux jambes?
    Je n’ai jamais été très bon avec les métaphores…

    -Dr Dominique Garant

  14. L’anxiété est apparue dans ma vie suite à ma dépression l’an dernier. La dépression est terminée, mais maintenant, chaque fois que survient un événement imprévu, ou que je fais une erreur, c’est la fin du monde… Souffle court, diarrhée, panique, la joie! 🙁

    En plus de mon antidépresseur, mon doc m’a prescrit Xanax, c’est une vraie pilule miracle. Mais la dépendance qu’elle peut engendrer me cause… de l’anxiété! XD

    Le truc, c’est de focusser sur les choses qui vont bien, ce que je fais de bien, et coller mes enfants.

  15. L’anxiété est directement reliée à la surconsommation de sel. Diminuer la consommation de sodium fait partie de la solution 🙂

      • HAHA!
        Il y a TELLEMENT de solutions miracles sur internet; Plus de légumineuses! Moins de sucre! Plus de rouge dans ton chackra! ETC… Il y a de quoi devenir encore plus anxieux et je sais de quoi je parle… 😉
        Quand on vit beaucoup d’anxiété, on veut que ca cesse immédiatement et on cherche partout une solution. On veut tellement croire; mais j’appelle à la précaution et au dicernement parce que dans ces temps là, on est très sensibles aux suggestions. Souvent les gens ont de bonnes intentions mais n’y connaissent rien. Il veut mieux écouter son médecin et son pharmacien que le commis de chez Tau.

  16. Cette infographique est probablement la meilleure façon que j’ai vu d’expliquer clairement ce qu’est l’anxiété généralisée à des gens qui ne l’ont jamais vécu. Je vis avec ce trouble depuis longtemps, mais c’est pire depuis 2 ans et demi, suite à une grave maladie. C’est difficile à accepter, c’est difficile d’en parler, mais je suis allée chercher de l’aide, à la fois psychologique et chimique. Il y a des périodes où ça va bien, où j’arrive presque à oublier l’existence du collier, et d’autres où c’est difficile et où j’ai l’impression que je m’en sortirai jamais. Je ne sais pas si j’arriverai à m’en débarrasser complètement un jour, mais je travaille fort, et j’espère. Surtout, j’essaie de ne plus avoir honte, et d’en parler autour de moi. Je partage avec plaisir.

  17. Excellent! J’ai commandé l’affiche pour ma clinique; avez-vous penser à faire des pamphlets que l’on pourrait remettre au patient? Peut-on reproduire/imprimer le tout?

    • Allo Célina! Un ÉNORME merci pour ta commande!!!

      J’aimerais beaucoup faire des pamphlets mais je dois avouer que le prix est prohibitif, à moins d’en imprimer 5000 ou plus. Si jamais je trouve une meilleure aubaine, je vais probablement mettre ce projet de l’avant!

      Merci encore et à bientôt!

  18. Salut Olivier, je viens de lire ta B.D. et je vais utiliser ta métaphore si tu permets. Merci pour la suggestion de lecture, je vais y jeter un oeil. Pour les lecteurs à l’aise en anglais, je te propose Wherever You Go There you Are par Jon Kabat-Zinn. Continue ton excellent travail.

  19. Merci beaucoup! super article. Pour ma part, il a fallu les 2clés, d’abord celle des médicaments , ce qui m’a ensuite permis d’utiliser la clé psychologique. Alors bien sûr parfois le collier est de retour, mais je sais que je peux m’en débarrasser, ou alléger son poids au maximum. Et c’est une très bonne chose.

    Merci encore, si tout le monde pouvait la lire et comprendre cet « enfer »

  20. Un livre que je recommande beaucoup à mes patients anxieux ou dépressifs: « Être bien dans sa peau » du Dr David Burns. C’est en fait un petit guide, simple et intéressant qui décrit bien les bases de la TCC (Thérapie Cognitive Comportementale).

    Comme j’ai lu plus haut dans les commentaires, il est intéressant de rappeler que la TCC est loin d’être la seule thérapie efficace pour l’anxiété. En fait, le psychothérapeute doit être en mesure de faire un choix d’approche selon les difficultés du client, sa personnalité, ses échecs thérapeutiques passés, etc. Pour ma part, je recommande ce livre puisque j’utilise une approche différente durant les consultations. Ainsi, le patient reçoit des outils très diversifiés et peut choisir ceux qui lui correspondent.

  21. c’est bien mais quand le medecin ne veux plus nous traiter et apres la thérapie tcc (ok) ou trouver de l’aide???et quand notre entourage nous croix pas et nous traite de paresseux etben non t’est pas malade ! en tout cas merci ça fait du bien de t’avoir lu

    • Les groupes de soutien sur l’anxiété sont très utiles. Il y a par exemple des groupes Phobies Zéro partout au Québec (qui s’adressent à tous les gens qui vivent avec des troubles d’anxiété). Cela compensera pour votre entourage pas toujours attentif.

  22. Moi mon medecin m’a prescrit… un livre. « Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse » de David Servan-Schreiber. Sur le coup j’étais sceptique, mais j’ai accepté de bonne foi et ouff!! Quel changement! Quasiment du jour au lendemain, le déclic s’est fait. Depuis je le partage à tous ceux qui pourraient en bénéficier.

  23. Je souffre d’anxiete generalisee depuis 10 ans. J’ai fait une therapie sans reel succes. Ce qui me creait de l’anxiete a cesse. Je suis desormais sur medication (seroxat 20mg) et me sens tres bien. Un jour j’ai tente de diminuer ma dose afin d’eventuellement arreter ma medication mais un docteur a compare ma maladie a celle d’un diabetique. Il m’a dit pourquoi arreterais-tu de prendre ta medication? Tu te sens bien, mieux que jamais auparavant. Un diabetique aura besoin d’insuline a vie alors continue a prendre ta medication et ne pense pas a la dependance…

  24. Je suis contente de lire cet article. Toujours aussi intéressant de te lire! Je suis aussi contente de voir que je ne suis pas toute seule…
    J’essaie d’expliquer à une amie ce qui se passe dans ma tête. C’est difficile pour elle de comprendre, mais elle essaie. Quand j’ai de ces crises de panique, ma tête fait des scénarios, tous aussi plus horribles que les autres. Toujours la même peur qui prend le dessus. Peur de perdre encore un de mes enfant, peur de perdre mon conjoint, peur que mes enfants me perdent. Mon cerveau se fait des scénarios, mais l’autre partie essaie de tout rationnaliser. C’est la guerre et c’est difficile à gérer. J’ai consulté et je me traite, mais il y a toujours un fond. Maintenant, quand ça m’arrive ces crises, j’en parle. Je dis tout ce qui me passe par la tête. Les scénarios et le raisonnement. Ça me fait beaucoup de bien puisque je me montre ainsi à moi-même l’absurde dans mes pensées. Quel soulagement qu’être capable d’en parler.
    J’ai entendu dire que chez certaines femmes, le sterilet Mirena pouvait créer ou augmenter le sentiment d’anxiété. C’est celui que j’ai depuis 4 ans et demi. Je dois le changer bientôt et en fait, je pense ne plus le reprendre. Voir si ma tête va se calmer. Je veux mettre toutes les chances de mon côté. Est-ce que je fais bien ou non? Difficile pour moi d’y répondre. Parce que juste ce changement, l’idée de recommencer des périodes mentruelles intenses et des cycles tout crochent me fait peur un peu!
    Merci pour ton travail. Il met des mots, des images sur tout ça.

  25. Bonne description. Merci d’en parler.
    Je l’ai cette bibitte et je pensais qu’après la thérapie et des années d’antidépresseurs je pouvais vivre sans médication, alors j’ai cessé tranquillement l’an dernier.

    Grosse erreur.

    J’avais été un peu brain-washée par les gens qui disent que les antidépresseurs sont des gros méchants et que leurs effets sont dévastateurs. Je me rend compte désormais que je ne pourrai probablement jamais les arrêter sans revivre un enfer quotidien.

    Ca fait presque un an de ça et je ne suis pas tout à fait comme avant encore, mais ça avance.
    J’ai recommancé mes médicaments il y a plusieurs mois et ça en prend plus maintenant pour avoir de l’effet, tant ma rechute a été monumentale. Je ne dormais plus, je ne mangeais plus, je m’inquiétais constament, je me sentais devenir completement folle à l’intérieur, mais à l’extérieur, hormis mon air fatigué, rien n’y paraissait. Je mérite un Oscar pour mon rôle de « jeune femme tout à fait normale ».

    J’ai fait ma paix avec les antidépresseurs et on m’a prescrit le seroquel aussi comme « optimisateur ». Ça fait peur de prendre ce médicament vu son qualificcatif d’anti-psychotique, mais à faible dose il semble très efficasse contre l’anxiété. Il n’est presque plus prescrit pour les psychoses de toute façon à ce qu’on m’a dit. J’avais peur que ça me rende zombie et ça me fait dormir solide, mais j’ai encore la même personalité.

    Donc merci pour l’article. Les commentaires me font voir que nous sommes bien plus nombreux que les statistiques semblent le dire à vivre ces douleurs dans le secret et la honte.
    Des fois j’ai voulu abandonné, surtout après des mois à faire de l’insomnie et à constament avoir mal en dedans. Mais ça passe. PATIENCE et TOLÉRENCE sont des mots très efficasses. J’ai de plus en plus de bonnes journées et j’ai hate de redevenir complètement moi-même.
    On lâche pas!

  26. Cet article décrit tellement bien comment je me suis sentie pendant longtemps. Pendant plusieurs années ça me grugeait en dedans. Ce n’est pas quelque chose de simple, mais grâce à la TCC et un bon traitement ISRS, ma situation s’est grandement amélioré. Il y a toujours du travail à faire, ce n’est jamais vraiment réglé. Beaucoup de travail sur soi.

    S. je crois que le traitement de l’anxiété est très complexe. Avant ma TCC, je prenais du Cipralex et du Seroquel, ça fonctionnait relativement bien, ensuite j’ai cessée progressivement ma médication. 1 an plus tard, mes symptômes étaient revenus. J’ai repris un traitement pharmacologique (Celexa) et j’ai débuté la psychothérapie. J’ai lu un livre qui m’a beaucoup aidé (recommandé par ma psychologue) et qui s’appelle Le piège du bonheur de Russ Harris. Ce livre et la psychothérapie ensemble m’ont aidés à développer des stratégies d’adaptation plus solide pour faire face. J’avais tendance à « démoniser » l’anxiété, maintenant j’ai appris à accepter qu’elle faisait partie de moi et qu’il fallait que j’apprenne à travailler avec elle plutôt que contre elle. Dans mon cas, la médication a su « calmer » mon amygdale pendant que la psychothérapie m’aidait à trouver les outils nécessaires pour poursuivre mon chemin dans la vie. C’est pour cela que je trouve que les deux traitements vont de pair. Chaque cas est unique malgré tout. Je te souhaite tout le bien possible et que tout se passe pour le mieux!

    Petit « thumbs up » à ma pharmacienne qui lorsque je suis allée chercher mes comprimés, a pris le peine de venir me parler un peu, me demander comment j’allais et tout. C’était très gentil et c’était un vrai baume à l’âme…

    • Merci!
      Celexa, ca n’a pas marché pour moi; trop d’effets secondaires. Un bandeau constant autour de la tête et tout le temps soif. Ouache…
      Le livre de Russ GHarris est déjà sur ma table de chevet.
      🙂

      • Ça peut avoir l’air drôle mais ce livre a changé considérablement beaucoup de choses dans ma vie. J’espère qu’il t’être aussi utile qu’à moi! 🙂

    • TCC et venlafaxine m’ont aidé, mais ce livre de Russ Harris, « The happiness trap », a fait des miracles. Il me reste 1 dose de 37,5mg à prendre, on verra assez vite si je devrai retourner sur la médicamentation, j’espère pas.

      Chose curieuse, 1 mois après le début de la médication, j’ai reçu un diagnostic de sclérose en plaques, et ça aussi, ça m’a beaucoup aidé… Disons que ça change les perspectives.

      Mais je ne souhaite ça à personne.

  27. Bonsoir !

    Ma fille m’a fait lire votre bande dessinée, ça fait du bien de lire sur notre problématique avec humour,ainsi que tous les commentaires intéressants. On n’est donc pas toute seule, ce qui dédramatise notre mal de vivre !! Car j’ai souffert durant tant d’années d’anxiété généralisée et à force de chercher, j’ai réussi à me diagnostiqué comme anxieuse généralisée, ce qui n’a pas été facile à accepter, puisqu’au départ on se croit pris dans une maladie mentale, ce qui est encore très mal jugé.

    C’est grâce à l’organisme REVIVRE que j’ai compris mon problème, et grâce à ma fille qui m’a poussée à consulter un médecin, tellement elle me voyait malheureuse, et à qui j’ai fait lire mon auto-évaluation, que j’ai pu être efficacement médicamentée, ce qui a tellement changé ma vie pour le mieux, avec aussi consultation d’une psychologue compétente et efficace.

    MERCI Bernard

    Marie-Claire

  28. Merci pour cette chronique. Vivant moi-même avec lanxiété généralisé depuis plusieurs années, je confirme ces explications, cest bien expliqués et interressant a lire. Jai partagée a mes amis/famille qui eux comprennent qq fois moins et me trouve juste »maman poule » ou »freak » hihihi Et je confirme aussi que la thérapie cognitivo-comportemental aide vraiment bcp. Jai fais une thérapie longtemps avec cette méthode et ca fais quaujourdhui je vie relativement bien, mais ca reste un »contrôle quotidien ».

  29. Si l’anxiété c’est attendre un choc qui ne vient pas, la crise de panique c’est reçevoir un choc. Après en avoir reçu un certain nombre, tu finis par juste attendre le prochain. C’est atroce.

    Parfois ce qui rend le diagnostique difficile, c’est que lorsque tu as vécu beaucoup de stress sur une longue période de temps, tu ne réalise même plus que tu le ressent.

    Merci d’avoir rendue la chose plus facile a comprendre pour ceux qui ne le vivent pas 🙂

  30. Chouette bd ; merci de l’avoir faite. Je rêve que l’envie vous vienne de mettre aussi le TOC (trouble obsessionnel-compulsif) en bd. Ce serait utile!

  31. Il y a également des groupes d’entraide pour les personnes avec des troubles anxieux.Je suis personnellement bénévole auprès d’un de ces groupes. Phobies-Zéro existe depuis plus de 20 ans. Pour plus de détaisl sur des groupes de rencontres et sur l’organisme, je vous invite à visiter le site web: http://www.phobies-zero.qc.ca

  32. Wow ! Je vous dit bravo. Je viens de finir mes cours sur la psychiatrie (je suis étudiante en soins infirmier) et je peux dire que vous expliquer de façon simpl et efficace un problème très réepndue et méconnue.

    Je le fais suivre à tous mes collègues 😉

  33. Ton infographie décrit tellement parfaitement ce que l’on ressent quand on souffre d’anxiété généralisée que c’en est perturbant. J’ai fait de l’AG pendant plusieurs années, de mon primaire jusqu’à la fin du secondaire. Je vivais beaucoup d’intimidation quand j’étais jeune à cause que j’avais un déficit de l’attention. Je vivais et ressentais mes émotions (surtout ma colère et ma tristesse) très intensément, ce qui occasionnait encore plus de moqueries et d’attaques à mon égard. Les moqueries me faisaient pleurer, ce qui amenait encore plus de moqueries. C’était un cercle vicieux.

    J’ai tranquillement commencé à me renfermer sur moi-même et à ne plus partager la haine, la terreur et toute la tristesse que je ressentais avec qui que ce soit. Je suis restée des années avec ce genre d’émotions bouillonnant en permanence en moi. Parfois, quand la tension et le stress devenaient trop insupportables, je m’effondrais. Je commençais à capoter, mon monde s’écroulait en face de moi et je ne pouvais absolument rien faire pour retenir le cataclysme.

    C’était terrible. Dans les pires périodes, je pouvais faire des épisodes d’attaque panique jusqu’à quatre, cinq fois par semaine. Autant d’anxiété, de stress et de pression sur les épaules d’une personne est insupportable. On vit dans la peur et l’appréhension constante que quelque chose dérange nos plans et ruine tous nos efforts, ce pourquoi nous avons travaillé. Ce n’est pas vivre, c’est simplement survivre en s’attendant au pire.

    Je suis contente de dire que je vais beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai eu l’occasion de réduire (pas éliminer, mais réduire en très grande partie) mon anxiété en général avec une TCC. Ça a pris du temps (et de l’argent =P ), mais j’ai pu VRAIMENT respirer pour la première fois en presque 8 ans au bout de quelques mois de thérapie. J’ai pu revoir mes priorités, rationaliser les situations qui provoquaient de l’anxiété chez moi et profiter du temps que je regagnais à ne pas m’en faire pour le moindre grain de poussière qui effleurait mes cils. Je ne fais plus ou presque d’attaques panique. Je suis en fin de session en ce moment et tout va bien pour l’instant =)

    Alors à tous ceux qui vivent de l’anxiété à tous les jours, tenez bon. Il peut être facile de se faire dire qu’il faut être fort et qu’il ne faut pas se laisser écraser sous le poids des soucis et du stress, c’est la plupart du temps impossible si on est seul. Le plus important est d’en parler, je crois. De préférence à une personne qui saura vous aider, comme un professionnel de la santé, mais je crois que le simple fait de partager ce que l’on ressent (même si ce n’est qu’à un amis ou un proche) est déjà un pas dans la bonne voie.

    Je crois aussi qu’on doit apprendre à vivre avec, à la maîtriser à notre manière et à la canaliser lorsque nécessaire. Et peut-être la transformer en quelque chose de bien, quelque chose de plus positif qui nous aidera à aller de l’avant.

  34. Wow Athena! Je trouve ton récit touchant! C’est bien de l’écrire pour le faire partager aux autres. Tu en aideras plus d’un j’en suis certaine! Félicitation à toi!

  35. wow genial cet article! jen suis encore à l’étape : jme parle tres fort quand jme sens anxieuse et j’essais de me controler , et ca fonctionne bien jusqu’à présent, par contre je vais bien livre ta recommandation de livre, intéressant!

  36. Plus jeune, je faisais des attaques de panique… alors je sais ce que c’est! Mais je m’en suis sortie, à force de lire des trucs sur le sujet, de travail sur moi-même. L’avantage de vieillir est qu’on développe un oeil plus « relatif » sur les choses, on arrive à prendre plus de distance et à lâcher prise.
    C’est toujours un plaisir de parcourir ton blogue : c’est instructif, amusant et toujours très clair et bien fait!
    Continue!!!!! Je suis une fan finie!!! :)))

  37. Merci pour l’article. J’aimerais aussi revenir sur les effets pratiques et utiles du stress et de l’anxiété. Dans une discipline sportive, est-ce que le stress et l’anxiété peuvent nous rendre plus performants?

  38. À risque de répéter ce qui a déjà été dit, je souffre du trouble d’anxiété généralise (le TAG… et non « la à TAG » XD). Que je me suis reconnue! Je l’ai partagé et je sens que mes proches comprennent un peu mieux ce que je vis. Utiliser la BD est beaucoup plus agréable que de faire une discussion interminable.

    Je voulais donner un témoignage d’espoir pour les personnes qui souffrent de cette condition. Depuis un an, en plus de souvent une thérapie, j’ai incorporé dans mon style de vie les 3 aspects suivants dont les psychologues et psychiatres ne parlent pas assez :
    -Réduire la caféine : la « théine » compte, voir l’article à ce sujet du Pharmachien 😉
    -Faire de l’exercice cardio-vasculaire de 16-25 minutes idéalement le MATIN (parce que ça permet d’être plus calme tout au long de la journée)
    -Faire de la relaxation idéalement tous les jours… En fait idéalement ça serait plusieurs fois par jour, mais je ne suis pas encore rendue là

    Ces trois outils permettent de diminuer mon adrénaline et donc d’agir plus efficacement contre l’anxiété. Grâce à ces changements – proposés par mon psychologue. – je continue de vivre sans médicaments depuis un an et demi. Attention : ce résultat peut varier selon votre vulnérabilité biologique et/ou votre stress environnemental (et autres trucs de mise en garde).

    Bref je voulais simplement partager d’autres outils que la TCC et les médicaments. On peut guérir tranquillement 🙂

  39. Un bonjour de France! Je suis étudiant en activités physiques adaptées (je crois que vous appelez ça Kinésiologue au Québec) et tu ne mentionnes pas le rôle de l’activité physique en complément des TCC. De nombreuses études abordent le sujet et c’est toujours sympa d’avoir le choix dans les solutions ^^

    Une étude parmi tant d’autres: Gaspar De Matos, M., Calmeiro, L., Da Fonseca, D. (2009). Effet de l’activité physique sur l’anxiété et la dépression. Presse Med 38, 734–739.

    Je ne met que les conclusions ou effets observés hein!

    ▪ L’exercice, intense et modéré entraine une baisse de l’anxiété
    ▪ L’activité́ aérobie (d’endurance) entraine une réduction de la sensibilité́ à l’anxiété, précurseur des troubles paniques
    ▪ L’exercice produit des réponses physiologiques identiques à celles de l’anxiété et donc une habituation et diminution de la peur associée.
    ▪ L’exercice aérobie d’intensité élevée est plus efficace que l’exercice aérobie d’intensité légère dans la réduction de l’anxiété́.

    Explications Physiologiques: l’augmentation des endorphines circulantes pendant l’activité physique et de la température corporelle après l’activité́ physique.

    Explications Biochimiques: augmentation des neuromédiateurs chimiques cérébraux. (par exemple : dopamine (mouvement), norépinephrine (adaptations au stress), sérotonine (douleur, fatigue, apathie, sommeil)).

    Explications Psychologiques ou psychosociales: sensation de maitrise, sentiment d’efficacité, estime de soi, signes de malaise physique ou psychologique, image corporelle et relations sociales.

    Bien entendu les résultats varient en fonction des individus, de la motivation ainsi que de l’entourage. Ne pas hésiter à se tourner vers des activités de groupe!

    La bise du sud de la France!

  40. Merci pour cette bd si interessante et détaillée. J’ai toujours eu du mal à mettre des mots précis sur mon état afin de faire comprendre à mes proches ce que je vis au quotidien. Voilà un outil parfait pour mieux se faire comprendre et réaliser sois-même que ce problème existe vraiment et que nous ne sommes pas seul à y faire face chaque jour. Ça donne un peu d’espoir! 🙂

  41. Wow! Je suis fan de ce blogue que je lis très souvent! Cette chronique est l’une de mes préférée! Elle est complète et facile à comprendre pour les non-professionnel! Je ne sais pas si tu as déjà pensé à enseigner mais je suis sûr que tu serais très doué! Bravo!

  42. Merci pour cette illustration! J’ai 23 ans, mon père a souffert toute sa vie d’un trouble généralisé d’anxiété et moi même, je me sens fragile depuis longtemps. J’ai voulu prendre le taureau par les cornes, j’ai déjà fait une première thèrapie à l’âge de 21 ans, ne voulant pas répéter avec ma future famille ce que j’ai vécue avec mon père. Malgré ça, la vie, pour les anxieux c’est une constante discipline : bien mangé, bien dormir, faire de l’exercice. Si 90% du temps, avec les exercices de psychothérapie ça marche, les périodes de grands stress. peuvent devenir paralysante au plus haut point. Et plus on est paralysé, plus on est anxieux. Cette semaine, c’était mon rendez-vous annuel chez le medecin ; un simple parle-parle-jase-jase avec le medecin, et, malgré toute absence de désir de ma part ,hop!; une prescription pour des anti-anxiogènes (cytalopram). À 23 ans ça fait mal. En tant qu’esprit critique, j’ai CAPOTÉ devant la facilité d’accès à la médication. Oui, je traverse une grande période de stress, mais c’est pas pour ça que j’en parlais au medecin ; c’etait juste pour avoir des conseils pour mon psoriasis.

    Donc, je les prendrai pas. Je me donne deux semaines pour calibrer le tout avec un fine tuning de mon régime (aller chercher plus de tryptophane, magnesium et B6!). Mais cette article , et les commentaires me font sentir pas mal moins seule et me permet de me voir comme je suis : anxieuse. Pas folle, pas parano…juste anxieuse.

    Merci

  43. Bravo Pharmachien! Tout un travail de vulgarisation, sans tomber dans la simplicité! Je suis neuropsychologue, je connais bien nos amis cortex préfrontal et amygdale, et j’ai adoré ta façon de les présenter! Génial!

  44. Super idée de lancer sur le web une explication si visuelle, mais tout à la fois si riche d’informations!! Je suis psychoéducatrice au primaire et je suis certaine que le concept d’analogie au collier sera très bien compris et sera aider plusieurs de mes petits cocos et cocottes qui souffrent d’anxiété. Merci à toi! Continue ce beau travail de publier ouvertement l’explication derrière les difficultés que plusieurs vivrent mais n’osent en parler 🙂

  45. Votre texte m’a convaincu de débuter le Cipralex après un an de réticence….
    Moi, l’anxiété et l’angoisse a épuisé mon système nerveux alors je suis étourdie, comme sur un bateau depuis un an et demi….
    J’ai débuté le médicament depuis 5 semaines et j’avoue ne pas me sentir mieux. L’anxiété est pratiquement disparu (Je vois une psy aussi, yoga, médication, repos) mais le symptôme physique est encore là….C’est un peu angoissant. Vais-je rester comme ça toute ma vie ?
    Ouf….je suis positive mais là! Je suis aussi très tannée. On dirait que les médecins ne savent pas trop….

  46. Merci beaucoup pour cet article qui explique vraiment bien ce que je vie. Je vais assurément le partager pour que mes proches puissent me comprendre. Ce que je trouve dommage, cest que les médecins que jai vu ne semblent pas prendre mon problème au sérieux.On ne m’a jamais proposé de TCC, juste des pilules. J’ai demandé à voir un psy et ils m’ont dit que je serais sur une liste d’attente de 6 mois minimum. J’ai rappelé car après 6 mois j’avais pas encore eu de date de rendez-vous et on m’ dit d’attendre un autre 6 mois. Je déteste les pilules avec une passion. Je ne vois pas comment gober des granules va changer ma vie. Je dirais meme que celles que j’ai essayé ont empiré mon anxiété. Pour les effets secondaires, je les subi toujours tous et ca fini que tous ces effets secondaires me pourrissent encore plus la vie que l’anxiété à elle seule. J’ai aussi vraiment peur de la dépendance et ce fait semblait n’avoir aucune importance aux yeux de mon médecin.J’ai donc abandionné l’idée d’aller chercher de l’aide vu que tout ce que le médecin a réussi à faire cest me faire sentir encore pire qu’avant. Était-ce parce que je n’ai pas de médecin de famille qu’on me traite comme ça? Est ce que c’est parce que je vie dans hochelag? Me semble que je m’exprime clairement, jpeut pas croire quils auraient juste mal compris mon problème. C’est là que j’en suis. Je fait de mon mieux pour gérer ma vie de facon à etre le moins anxieuse possible.

  47. Excellente capsule. Mais il y a juste un point qui me parait moins réel. Les visites chez le médecin ne sécurise pas et ne diminue souvent pas l’anxiété au contraire… Je pensais très très sérieusement que j’avais des problèmes de santé et je ne pouvais pas croire que mes symptômes était simplement du à l’anxiété. Surtout si le médecin (pensant bien faire) me conseillait de me calmer. Aujourd’hui je sais ce qui appartiens à la maladie (Hé oui! y’avait aussi une maladie) et ce qui appartiens à l’anxiété. Mais, certaines personnes ont besoin d’être rassuré par le médecin pour ma part je ne crois pas que ce soit la majorité!

  48. Merci pour cette BD qui rend très bien le vécu et le côté scientifique de la « chose ». Je me suis moi aussi tellement reconnue…Et en lisant tous les commentaires, ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seul…

    Après, les médicaments, les très nombreuses lectures, la psychothérapie, la méditation, l’exercice, ce qui m’a beaucoup aidé, c’est l’hypnothérapie!!! J’étais TRÈS TRÈS réticente. Ça m’a pris 2 ans et le fond du baril pour essayer. Et ça a TRÈS TRÈS bien marché pour moi. Je continue d’essayer d’avoir une bonne hygiène de vie: bien m’alimenter, bien dormir, bouger, avoir des loisirs créatifs. Je continue aussi mes médicaments.

    C’est le maintenant qui compte. Pas le hier ni le demain. Pis une marche à la fois. Avec indulgence.

  49. Le déclic s’est fait avec ce livre, pour moi aussi. Quel auteur formidable et inspirant! Puis, j’ai expérimenté l’approche EDMR qui a considérablement baissé mon niveau d’anxiété. À peu près au même moment, je me suis mise à la course, et c’est pour moi LE meilleur remède qui existe sur terre. Une série de foulées sur le bitume et mon collier de métal disparaît instantanément. Merci pour ce billet simple, efficace, bien illustré. J’adore ce blogue!

  50. Je vis avec l’anxiété généralisée depuis une quinzaine d’années alors que j’approche de la trentaine. Après avoir passé une panoplie d’examens, de tests pour trouver une explication physique à ma maladie, j’ai enfin accepté de me confier alors que je voyais ça non seulement comme une montagne, mais impossible. J’avais littéralement un blocage extrême d’émotions, une incapacité absolue à la confidence personnelle. Mais puisqu’il s’agissait rien de moins à ce moment qu’une question de vie ou de mort, je me suis finalement confié, d’abord à ma famille, ensuite à des professionnels; psychiatre, psychologue, médecin de famille, tout simplement parce que je voulais vivre. Vivre, vivre mieux et ne plus juste survivre à une journée, une heure, une minute, une seconde de plus. Je voyais mes aveux comme un signe d’énorme faiblesse et ce n’est vraiment pas ça que je voulais projeter à mes proches qui me voyaient comme imperturbable, fort, toujours souriant et confident. Je me disais que tout le monde allait me prendre pour un fou. Mais je ne suis pas fou, loin de là!

    Le diagnostic pour moi: Troubles obsessifs compulsifs sévères et anxiété généralisée. Ce n’est pas compliqué, avant de consulter, ces problèmes envahissaient tellement ma vie que je n’étais plus capable de fonctionner normalement. Ni au travail, ni à l’extérieur. J’avais la tête pleine. Pleine de catastrophes qui pourraient arriver si je ne faisais pas ça ou pas ça correctement ou parfaitement. Depuis un peu plus de 2 ans, je prends des médicaments qui aident mon cerveau à produire plus de serotonine pour que je puisse relativiser l’importance de certaines choses, de certains événements. Bon ça c’est le côté médical qu’on m’a expliqué, mais ça c’est 50% du travail. L’autre 50% vient de la capacité à accepter qu’on ne peut pas être « Superman » ou « Wonderwoman ». La capacité à accepter de mettre parfois un genou au sol, de paraître un peu plus vulnérable, la capacité de se confier sans penser qu’on n’en vaut pas la peine, qu’on dérange le monde entier.

    Depuis que je fais ça, je vis mieux, respire plus facilement. J’ai tout simplement accepté le fait que je ne pouvais pas plaire à tout le monde, que j’allais parfois décevoir des gens, des gens que j’aime profondément, de temps à autres. J’ai accepté que j’avais des défauts comme tout le monde et j’ai surtout vu et compris que personne ne s’attendait à ce que je sois parfait à part moi.

    J’ai encore peur de ne pas être parfait en écrivant ce message, mais je sais aujourd’hui que personne ne peut l’être en faisant quoi que ce soit et c’est bien correct comme ça, sinon ce serait beaucoup trop lourd à porter.

    Aujourd’hui je parle plus de moi, de mes émotions, même si je trouve ça atrocement ardu. Je le fais pour mon bien, parce que je veux vivre, vivre heureux. Ne plus seulement me contenter de survivre 24 heures à la fois.

    Fred

  51. hahahahah j’ai aussi de l’anxiété chronique et ça m’as vraiment fait rire !!!! car les « chocs électriques » ça a toujours été comme ça que j’essayait d’expliqer au medecin ce qui se passait quand j’étais stressé ou plus tard quand j’oubliais de prendre mes médicaments!!! hmmmmm à voir la manière que tu écris sur le sujet … je crois bien que tu a passé par là pour comprendre si bien 🙂

  52. Petite anecdote qui sera noyée dans le flot: j’ai moi même souffert d’anxiété, et j’ai récemment pris les devant, le jour où j’ai pleuré pendant toute une semaine entière. Les médicaments m’ont bien aidé à changer de mentalité. Enfin bref, voici une chose curieuse que j’ai remarquée: j’avais des crises de larmes, je cogitais, je pleurais pendant une heure, je dormais pendant une heure, puis tout recommencer. Puis je me suis aperçu que les crises de larmes duraient approximativement une heure, du coup quand elle commençaient, je savais approximativement à quelle heure elle s’arrêteraient, et sachant cela, j’étais moins anxieux, et elles ont rapidement fini par complètement disparaître. Je suis toujours un peu anxieux, mais de moins en moins.

  53. Ça fait du bien de voir l’anxiété généralisée de façon drôle et illustrée! J’ai moi-même ce trouble et j’en parle peux autour de moi parce que souvent, les gens pensent que ça se gère facilement et qu’en fait, on n’est juste pas capable de prendre sur soi… Donc merci pour ce bel article comique qui, malgré qu’il soit drôle, soit explicite! Je vais aller m’acheter ce livre et essayer de travailler moi-même sur ma personne!

  54. Merci, encore une fois super instructif. Je vais aller me chercher le livre. J’ai une question… encore…
    Depuis l’âge de 15 ans je souffre du syndrome du colon irritable (j’en ai 36). Évidemment après une panoplie de tests, rien ne ressort d’anormal. Alors de mon propre chef (et parce que je me connais) j’ai mis ça sur le dos du fait que je suis une personne anxieuse et que c’est comme ça que je passe mon stress.

    Le pire était dans la vingtaine quand j’habitais seule pendant deux ans. J’étais limite comme Jack Nicholson dans As good as it’s get. Bref, j’ai pris une coloc allergique à la routine pour sortir de ce karma.

    Depuis la naissance de mon deuxième fils, j’ai presque plus de «crises» du syndrome, mais j’ai beaucoup plus le sentiment d’être une mauvaise mère, un épouse difficile, une imposteure dans mon travail et ainsi de suite. Je sais, en quelque part en moi, que c’est pas tout à fait vrai, alors j’en parle pas trop, sauf quand j’ai des trop plein (ce doit être le cas ce soir). J’ai consulté pendant quelques mois. Mais ce genre de penser reviennent systématiquement au bout de quelques mois. Je me donne dans l’entrainement physique (mais avec mes tendance à l’excès, c’est pas facile de doser).

    Bref, en lisant la BD (et je comprends si tu ne t’avances pas trop dans une réponse claire) je me demandais si en effet le syndrome du colon irritable serait en effet une manifestation de l’anxiété et que le fait que maintenant que j’ai moins de symptômes, j’ai plus de pensée d’incompétences et de dévalorisation. Genre que je sais pas par où faire passer mon anxiété alors elle m’attaque en pleine face et qu’avant j’avais un échappatoire (désolée pour les images mentales reliées à cette dernière phrase).

    • Allo Ève !

      Merci pour ton témoignage ! Le syndrome du côlon irritable inclut toute une variété de troubles dont le diagnostic n’est pas clair. On identifie les gens qui semblent souffrir de ce syndrome sur la base des symptômes qu’ils présentent (ex. crampes, ballonnements, malaise intestinal, etc.), mais sans pouvoir le confirmer autrement (i.e. la panoplie de tests que tu as passés).

      Il y a définitivement un lien à faire avec l’anxiété, puisque les personnes anxieuses mentionnent souvent des problèmes digestifs et intestinaux directement liés à leur anxiété. À ma connaissance, il n’y a rien d’hyper-efficace pour prévenir les symptômes (médicaments, suppléments de fibres, probiotiques etc.). Pour certaines personnes, des changements dans l’alimentation peuvent aider, mais alors il y a le risque de tomber dans une diète super restrictive qui n’est pas justifiée (dont la tendance anti-gluten qu’on observe actuellement). L’idée est plutôt d’identifier et de diminuer (pas d’éliminer) la consommation d’aliments qui causent de l’inconfort. Enfin, les méthodes de réduction du stress seraient aussi efficaces.

      Enfin, quand tu me parles de sentiment de dévalorisation, d’incompétence, d’être une mauvaise mère… as-tu pensé que ça puisse être des symptômes dépressifs ? Il y a un lien direct avec l’anxiété; beaucoup de gens anxieux développent une dépression après plusieurs années de « tension » anxieuse qui les épuise. La dépression s’installe souvent de manière sournoise et progressive, sans que la personne s’en rende compte… il ne faut pas la laisser faire ! Je te recommande très fortement de consulter ton médecin à ce sujet. Si tu hésites, je t’invite à lire ceci :

      http://lepharmachien.com/depression/

      Merci beaucoup Ève et à bientôt !

      Olivier

  55. Désolée mais… bon j’ai p…. en lisant l’article
    J’ai toujours la boule dans la gorge
    Surtout au boulot ou bien quand mon chum n’est pas là
    Ah oui vous avez oubliez l’asthme
    quand je stress je m’etouffe et j’ai besoin de ma ventoline
    ce qui me fait trembler
    pendant logntemps j’ai pris des médocs mais ça m’agace de prendre des médocs !!!
    ça abime le foie parait il
    alors je prends plus rien
    mais je bosse en pleurant ^^
    pas cool

  56. Billet bien fait, vraiment ! Mais surtout très drôle 🙂
    Quand j’ai vu l’amygdale écrasée par le marteau et le coup de pied à le cortex pré-frontale j’ai explosé de rire ! Bravo

  57. J’adore. J’ai souffert d’anxiété depuis mon jeune âge et heureusement celle-ci est beaucoup moins présente depuis quelques années. Consulter un psychologue m’a permis de savoir ce que j’avais et de trouver certains trucs pour gérer les symptômes rapidement. Lorsque j’ai abaissée mes barrières et que j’en ai parlé, je me suis rendu compte que plusieurs personnes autour de moi vivaient des choses similaires à différents degrés. Aujourd’hui, routine de vie équilibrée, bonne alimentation, activité physique quotidienne sont tous avec moi pour maintenir mon fragile équilibre. Je veux donc simplement donner un brin d’espoir aux gens qui souffrent d’anxiété.

  58. Il y a quelques mois que je commence a me douter que je souffre d’anxiété. J’en ai d’ailleur parlé a un ami ce matin. Souvent ça va bien pendant plusieurs semaines et à un moment un petit truc stressant survient (stressant pour moi, mais tous les gens que je connais diraientt que c’est rien du tout) et là la tension monte. Pendant 1-2 jours je me sens fatigué, mal dans ma peau, envie de pleurer pour rien. Là je me met a réfléchir et je fini par me dire que ça doit être à cause du stress de x ou x situation. Même si je réussi a trouver l’évènement stressant, que je sais que c’est la cause de mon mal-être, l’anxiété continue de monter. Souvent ça fini en crises de larmes, grosses sautes d’humeur, je me met a douter de moi, mes capacités et parfois j’ai des attaques de panique (difficultés a respirer, pression dans la poitrine, sentiment que la situation est catastrophique, que je vais pas m’en sortir). Quand l’évênement stressant est terminé, le calme prend parfois plus de 2 semaines à se réinstaller. Mais je me demande tout le temps c’est quoi le prochain imprévu qui va me faire paniquer, ou bien je m’imagine des situations qui ont zéro chances d’arriver….

    En lisant ta BD, sur le coup j’ai bien rit, et quelques secondes plus tard j’ai pleuré comme un bébé. Je sais que j’angoisse facilement et souvent l’idée d’être anxieuse me fait faire de l’anxiété lol! Alors j’essaye de raisonner, ça a toujours bien été, il m’est jamais rien arrivé de catastrophique…. mais c’est plus fort que moi, j’ai peur de mon collier.

    Merci pour cette super bande dessinée, elle m’a fait beaucoup de bien, elle m’a aidé à comprendre ce qui m’arrive et elle va m’aider à l’expliquer aux gens qui m’entourent.

  59. »Libérez-moi de mes hamsters… »’

    J’ai bien aimé votre BD sur l’anxiété et celle sur la dépression aussi. Je suis actuellement sous médication et en thérapie pour ces deux »bibittes » 🙂 Je suis également diabétique et mes glycémies sont affolées depuis quelques mois, ce qui n’arrange rien.

    Alors parfois, j’ai l’impression que des hamsters se payent ma tête et font le party. Si j’en crois vos propos, c’est probablement l’Amygdale qui les a invités à s’installer chez moi. À certains moments, je jurerais qu’ils se reproduisent… Ça fait pas mal de boule de poils au pouce carré.

    Actuellement (après 9 mois de médicaments et de thérapie), je suis simplement contente de pouvoir faire un minimum de tâches quotidiennes (soins de base et manger)… Avec le temps, j’arriverai à pouvoir faire un peu plus sans m’épuiser. Les commentaires affichés par vos lecteurs me donnent l’espoir de voir ma condition s’améliorer avec le temps.

    P.S. J’peux-tu garder au moins un hamster… J’les aime bien quand même, ces p’tites bêtes. 😛

  60. Bonjour,

    je suis tombé par hasard sur votre site et je l’ai parcouru avec beaucoup de plaisir.
    et la je viens de lire cet article sur l’anxiete…
    j’ai une question qui me semble importante: y a t il des symptômes révélateurs de l’anxiété? je veux dire des symptômes ou la seule conclusion possible est « anxiété »?

    je m’explique: je suis plutôt quelqu’un de nerveux (je m’énerve facilement et très rapidement) et d’excité de nature.
    depuis quelques années je me suis pas mal calmé, mais j’ai développé un truc qui m’embête au plus haut point: une diarrhée qui peut me prendre n’importe quel jour, des fois plusieurs jours d’affilé, des fois pas du tout pendant une semaine, 90% du temps le soir, et le tout en mangeant n’importe quoi (salade, viande, lait, mal bouffe, bonne bouffe, légumes…). jamais le midi 😮

    j’ai vu quelques médecins. jusqu’à maintenant sans résultats… 🙁

    vu mon tempérament, je me demandais si ça ne pouvait pas être lié. mais comment le diagnostiquer? (pas pour me guérir moi même, mais au moins donner les bonnes informations aux médecins…)

    je suis censé aller faire une coloscopie, mais bon j’ai pas pris le temps pour le moment (je suis plutot à fond boulot boulot boulot…)

  61. J’imagine que l’activité physique aide beaucoup les personnes anxieuses….. Et c’est souvent la première chose qui est négligé.

  62. La comparaison avec le collier de métal est PARFAITE! J’aurais pas pu dire mieux! Ayant souffert de trouble anxieux la majeure partie de ma vie, je me suis reconnu dans cette BD. Merci 🙂

  63. J’ai 22 ans et récemment à cause d’un événement tout bête ma vie à complètement chamboulé. D’heureux et amoureux je suis passé à déprimé et anxieux. Pendant une semaine complète impossible pour moi de manger correctement ou même de boire…Diarrhée, maux de ventre, impossible pour moi de dormir (mon stress et mon anxiété me rendait complètement fou)…En fait j’écris cela à la fin de ladite semaine.

    Impossible pour moi de savoir si j’aimais encore ma copine (une femme géniale en tout points qui ne m’a jamais jugé et m’a accompagné) ou si j’aimais encore mon travail, même mes activités favorites me semblaient sans intérêt.

    Sur le coup, j’ai essayé de fumer de la marijuana pour me calmer…PIRE erreur…J’ai été incapable de dormir cette nuit là. Sinon j’ai essayé le relaxen pour mieux dormir et cela n’a pas marché de suite car je stressais énormément.

    Je me sentais devenir fou, incapable de contrôler quoi que ce soit et ce, pendant une semaine. Après cela j’ai commencé à lire un blogue contre l’anxiété qui m’a beaucoup aidé (sa rien régler ma sa occupe le temps) et j’ai commencé à arrêté de lutter contre l’anxiété mais accepté sa présence, ce qui a réduit énormément sa force. Là je m’en vais voir un médecin dans environ 10 à 15 minutes et j’espère qu’il pourra m’aider à trouver une mini solution.

  64. Merci mille fois!
    L’anxiété touche beaucoup de monde si on se fie au nombre de commentaires.
    Depuis que mon médecin m’a parlé d’anxiété sociale (phobie sociale) m’a vie a changé. J’aurais tellement aimé qu’on me l’explique quand j’étais enfant. Beaucoup de choses auraient été différentes. Au moins aujourd’hui ça m’a permis de l’expliquer à ma fille. J’ai reconnu l’anxiété chez elle très tôt (4-5 ans) et je l’aide à désamorcer ses situations anxiogènes.

  65. Tout d’abord, je voudrais te dire qu’avant ma recherche pour un travail en psychologie, je ne connaissais pas tes réalisations. Je savais que tu existais mais sans plus. Et là, je viens lire ton article sur le TAG… Quoi dire de plus que merci! Sincèrement, étant atteinte de ce trouble anxieux, je trouve que tu explique la problématique différemment tout en étant très clair. Tu m’as même fait rire. Tu m’as aidé à dédramatiser ma situation.

    Je te remercie et je reviendrai certainement sur ton joli site! 🙂

  66. Juste…merci. Merci d’illustrer si bien que l’on vit à chaque jour. Je vais aller chercher le livre que tu proposes pour m’aider. J’ai cette maladie (parce qu’en gros, s’est une maladie) depuis mon tout jeune âge. J’avais réussi à m’en débarrasser (je croyais) avec un psychologue à l’école. Malheureusement, un traumatisme tout récent à fait réapparaître ce collier. Je prend présentement du cilopram (générique de celexa) et je suis en attente pour voir un psychologue. Je vais également m’inscrire dans une thérapie de groupe de la gestion des émotions au CLSC. Pour tous ceux et celles qui sont aux prises avec cette maladie, on peut s’en sortir et bien fonctionner! 🙂

  67. Ceci est une BD absolument extraordinaire. Elle résume très bien et peut être lue par l’entourage de la personne vivant ce trouble pour les aider à comprendre ce que vit cette personne. Ce serait intéressant d’avoir une autre BD, par exemple sur l’agoraphobie ou les troubles panique plus précisément. Vraiment excellent. Bravo!

  68. wow! comme c’est bien expliqué 🙂 J’ai partagé 🙂
    Merci pour ton beau travail 😉 ça aide à dédramatiser beaucoup de choses 😉

  69. Merci mille fois ! Si je pouvais te rendre le même service, je le ferai(s)* avec joie. Tu décris exactement l’enfer du TAG (Trouble Anxieux Généralisé) et les façons de s’en sortir. Pour ma part, je suis sous traitement chimique (à faibles doses depuis quelques mois) et je suis une thérapie comportementale, ça a changé ma vie, et ce n’est que le début. Je vais ENFIN oser faire ce que je ne faisais pas, par peur. Je fais suivre ton article. Merci merci merci !!!!

  70. Je viens de partager sur ma page Facebook tellement je trouve ça pertinent et bien expliqué. Je souffre d’un TPL et le collier pourrait également bien le décrire. Je suis une TCC depuis septembre, elle s’échelonne sur 2 ans (4 modules vus deux fois chaque) et ça m’aide énormément

  71. Ouff! Que je me reconnaos dans cette article =(
    Je vie avec ce collier depuis 22 ans maintenant!
    Je suis médicamentée, sinon je serais encore enfermée chez moi a vomir et avoir l’impression de mourir!
    Ça m’a pris 2 ans avant de pouvoir sortir de chez moi juste pour aller a l’épicerie, en plus ma fille était bébé!
    Combien de fois j’étais couché dans mon lit a lire un livre et que soudainement je me sentais devenir engourdi des pieds jusqu’aux bouts des cheveux! Combien de fois j’ai vomi juste a penser que j’étais obligée de sortir de.chez moi!
    Mais j’ai réussi aujourd’hui c’est beaucoups moins pire.
    Mais quand je suis plus fatiguée ou que je suis stressée plus qu’a l’habitude, ouf! Que je dois prendre sur moi car l’anxiété revient!
    Ne plus savoir où est ma place dans cette vie a cause que les questions (innocentes) me viennent en tete!
    Bref, merci Olivier d’avoir su mettre en image ce foutu collier afin de montrer aux gens ce que c’est de vivre avec cette foutue anxiété!

  72. Sérieusement je suis vraiment touché de voir qu’une personne qui base son opinion sur des données scientifiques évoque l’utilisation de la TCC pour aider les gens qui vivent avec ce fardeau. Malgré de nombreuses études qui vont en ce sens, peu de gens évoque, au grand public, l’utilité de cette approche dans le traitement de l’anxiété généralisée et l’importance des tâches à accomplir à la maison. J’aime particulièrement le message de ne pas perdre espoir car, en effet, il est possible de se sortir de ce labyrinthe que notre propre cerveau nous impose. Merci de votre étonnante capacité de vulgariser ce qui habite plusieurs personnes et d’offrir des pistes qui mènent aux traitements.

  73. Bonjour Olivier,

    Tout d’abord un IMMENSE MERCI pour ce magnifique texte….Il m’aide à accepter et surtout, à expliquer et éduquer les gens. J’ai par contre une question: Pour ma part, après un choc post traumatique non-soigné, j’ai souffert d’anxiété généralisée durant 25 ans. J’ai fait de la psychothérapie, pris des produits naturels…ce qui me permettait de garder la tête hors de l’eau et de fonctionner…Mais l’inévitable arriva bien-sur, et après 2 dépressions mineures, je m’en suis claquée une MAJEURE! Passer 25 ans à refuser la médication à cause des préjugés, ca ruine beaucoup de choses….Je me demande souvent ce qu’aurait été ma vie si j’avais utilisé plus tôt ce moyen. J’arrive finalement à ma question 😉 : Pourquoi, dans ta « deuxième » finale, tu ne parles pas du tout de la médication comme suggestion pour se débarrasser de l’anxiété? Je sais que tu en parles dans ton texte, mais lorsqu’on en a besoin, que les lectures et la TCC ne sont pas assez, il est VRAIMENT très difficile d’accepter cette solution. Il me semble que si elle était suggérée par le pharmachien, ca aiderait beaucoup de gens à pouvoir envisager cette option, non?

    Nadia Bélanger

  74. Super article bien expliqué, avec des dessins c’est tout de suite plus concret ! J’ai moi-même fait de l’anxiété qui s’était d’abord focalisée sur l’école avant de s’étendre petit à petit… ma serrure à moi ne s’est pas déverrouillée ni par le chimique ni par le psychologique mais plutôt par le spirituel… je raconte mon parcours sur mon blog

  75. Je souffre d’anxiété généralisée depuis 37 ans, médicamentée seulement depuis 14 ans. J’ai eu honte longtemps de cet état, même si mon médecin m’avait bien expliqué le comment du pourquoi. Après quelques années, j’ai cessé la médication pour des raisons esthétiques, je trouvais que j’avais pris du poids, mais l’anxiété est revenue au galop. Connaissant un état plus serein, je me suis résignée à reprendre du citalopram (qui fonctionne bien pour moi à l’exception de la soif éternelle) et j’ai accepté cette maladie et je me sens capable d’en parler. J’ai aussi plus confiance dans mon entourage et me livre plus facilement quand l’anxiété se montre. C’est plus facile à vivre. Cette maladie peut-elle être heriditaire? Ou génétique? Dernièrement, mon petit-fils de 9 ans a reçu un diagnostique de TAG, j’ai exprimé à ses parents comment je me suis sentie toute ma vie, et j’espère ainsi les aider à le comprendre pour mieux l’aider. Merci pour cette chronique qui fait du bien.

  76. J’ai découvert ton site avec cet article. Vraiment très bien expliqué. Je vis avec un TAG depuis 12 ans et je suis médicamentée à vie. Ça m’a pris des années avant d’accepter le diagnostic surtout à cause de la prise de poids reliée à la médication. Je crois que plus on parle, plus on réalise combien de gens autour de nous en souffre et plus on en parle plus on découvre le support de notre entourage.

    J’ai 46 ans et j’ai une super de belle vie. Je prends mes médicaments, j’ai une excellente hygiène de vie, je fais du sports 4 à 6 fois par semaine et je suis super heureuse.

  77. ouf, que de souvenir. . J’avais 25 ans … et pas de vie! Après 2 ans d’angoisse à rester entre 4 murs de la maison sans sortir à moins d’être accompagné par mon chum. J’ai accepter et compris que j’avais un gros problème. Moi c’est les anti-depresseur qui a calmé mon angoisse. Petit à petit, j’ai réussi à retourner à l’école (dep). Ensuite j’ai réussi a passer mon permis. J’ai maintenant 33 ans, je ne prends plus rien pour l’angoisse généralisé. On a sue que j’ai un tda, et la médication m’aide à mieux comprendre et voir ce qui ce passe autour de moi.

    Mais reste que je suis fière d’avoir surmonté tout ca et d’avoir réussit à vaincre mes peurs. Ca m’arrive encore de vouloir juste courir, me sauver, mais je reste, je respire et JE PRENDS LE CONTRÔLE DE MOI ET DE MES PENSÉES.

    Et merci d’aider les gens à mieux comprendre, parce que ceux qui vous disent ta juste a sortir et c’est règlé, ne peuvent pas se douter de toutes la souffrances vécu!!

  78. Merci ! La lecture de cet article, très intéressant, me conduit sur des pistes de solutions à explorer.

    Je me reconnais beaucoup dans ce qui est dit …

    Pour l’instant, j’en suis à devoir prendre du Cypralex à raison de 1\2 comprimé par jour et à quelques rencontres sans succès avec des psychothérapeutes. Mais ne sachant toujours pas pourquoi je dois faire tout cela.

    Mais je trouve, dans votre texte, quelques pistes qui m’encouragent à poursuivre le travail.

  79. Salut Olivier! Cette BD est super! Elle décrit vraiment bien ce qu’est l’anxiété. Une petite chose… De mon point de vue personnel, je ne suis pas sûre que les gens anxieux se libèrent complètement du collier de métal. Moi je dirais que la thérapie et les médicaments (ISRS) font plutôt lousser le collier ou lui donnent des tites ailes, comme ça il est moins lourd et mois serré. On vit mieux avec. Mais il ne disparaît jamais complètement… Malheureusement!! 😉

  80. super bien illustré, dans le sens d’expliqué, j’ajouterais que selon moi le yoga et la méditation permette un traitement psychique et chimique efficace pour gérer l’anxiété!

  81. Waw, je trouve cela génial, je suis entrain de faire un projet (boite à outils de gestion de l’anxiété), étudiante en éducation spécialisée. Il n’y a pas meilleure façon d’expliquer l’anxiété. Félicitations et merci

  82. bonjour tout le monde!!!! jai 14 ans et je suis une malheureuse victime d’anxiete depuis peu et nai des millions de questions à poser sur cette sorte de maladie étrange… Jai lu certains commentaires qui mentionnait que lanxiete ne disparait jamais completement et ca cest loin detre encourageant et cela à beaucoup augmenter mon angoisse.Je nai pas toujours ete comme ca meme quavant javais beaucoup de facilite a communiquer avec les gens et jai beaucoup de difficultes a prendre des decisions.Je ne suis pas daccord que lanxiete ne disparait jamais puisquon ne nait pas avec ca,javoue qune fois quon a connue ce sentiment on voit la vie differemment. Dans non cas, lanxiete est survenue quand ton mode de vie change par exemple la décès dun proche, le rejet dun proche, le changement de famille, le déménagement, changement de personnnalité (je vous dit pas lequel,peut etre tous…). Mais si on retablie la situation et que tout revient comme avant cela regle lanxiete mais si jamais rien ne devient comme avant alors la personne doit s’habituer a son nouveau mode de vie. Imaginer par exemple vous retrouver dun jour a lautre en chine loin de vos proches de votre maison je ne pense pas que cela va vous plaire, votre routine est bouleversée alors moi ma reaction ca serait de paniquer…peut etre pas vous
    cetait mon point de vue et je voulais savoir si cetait possible que lanxiete survienne sans bouleversement et si elle pourrait etre du a lalimentation par exemple un manque de vitamines . merci aux reponses!!!!!! 🙋👏👏👏🎉🎉🐣

  83. encore moi jai oublie une question de nature apocalyptique: jai remarqué que chaque personne a des manieres differentes de regler leur anxiete il existerait t-il par hasard une maniere que tout le monde pourrait utiliser et qui serait a coup sure une solution pour tout le monde.. ca serait formidable!!!😄

  84. Wow jai vraiment aime
    Cest une facon genial et simple dexpliquer lanxiete, merci jvais pouvoir lexpliquer ainsi a mon entourage. Avez vous fait un article sur le TDAH, cela pourait metre utile merci davance.

      • Oui \o/ étant concerné, ça m’intéresserait 🙂 (j’espère yaura comme là d’autres conseils que le méthyphénidate, parce que pour l’avoir testé sous 3 formes différentes dont Concerta et Ritaline, ça m’a jamais rien fait, mais en continuant à doubler la dose :/)

        Après ce serait sympa de partir plus loin, mais en évitant de paranoïer sur l’augmentation du TDAH et soi-disant la TV et les jv qui créent un vrai TDAH neurologique alors que ya des gens qui naissent avec. Ce serait sympa de rappeler que si les capacités d’attention des humain·e·s baissent avec le temps, celles de mémorisation aussi, et que c’est pas plus mal puisque ça va de pair avec les outils technologiques chez qui on externalise nos fonctionnalités où on est le moins fort. Genre avant l’invention de l’imprimerie n’importe qui savait retenir par cœur un roman de 1000 pages, depuis non, mais la quantité de romans a énormément augmenté, idem pour la science.

      • La méditation est une pratique de plus en plus populaire au Québec. Les bénéfices pour la santé seraient nombreux. Serait il possible d’avoir votre avis sur le sujet ?

        • Salut Anthony !

          J’ai moi-même pratiqué la méditation pleine conscience pendant un certain temps. C’est une des nombreuses techniques de gestion du stress qui s’offrent à nous, et ultimement c’est vraiment une question de préférence. Beaucoup de gens ne pourraient probablement jamais pratiquer la méditation, de par leur personnalité, et ont besoin d’approches plus « dynamiques ».

          Pour ce qui est de l’aspect purement scientifique, je n’ai pas fait de revue de littérature moi-même, mais voici un bon article sur le sujet :
          https://sciencebasedmedicine.org/is-mindfulness-meditation-science-based/
          (note : l’auteur a un biais légèrement négatif envers la méditation à mon avis, mais ce qu’il faut retenir en bout de ligne, c’est la méditation a un peu trop de prétentions qui se veulent scientifiques mais qui ne sont pas réellement supportées par les données probantes)

          A+!

          Olivier

  85. Bonjour,
    Voilà 4 ans que j’ai des plaques de psoriasis sur le crâne.
    Impossible de m’en débarrasser, mon docteur m’a dit que c’était dû à l’anxiété.
    En effet je suis du genre très anxieux.

    Est ce qu’une TCC m’aiderait à faire disparaître mes plaques?
    J’ai essayé differentes lotions qui calment le psoriasis mais seulement de façon temporaire.
    Merci.

    • Salut Nik !

      Si c’est vraiment du psoriasis (qui est une maladie du système immunitaire), diminuer ton anxiété pourrait peut-être améliorer les plaques, mais probablement pas les faire disparaître complètement.

      Les meilleurs traitements sont ceux que tu connais sûrement déjà : cortisone, goudron, calcipotriol, etc.

      Mais oui, une TCC ou une autre psychothérapie de qualité te permettrait sûrement de mieux gérer ton anxiété !

      A+

      Olivier

  86. bonsoir
    j’ai adoré ta façon de dédramatiser le sujet, mais c’est une autre chose pour la personne qui vie la déprime ou l’anxiété ou les deux (l’enfer) car j’ai vécu cela, le plus difficile c’étaient les ruminations, l’irritabilité, on s’énerve trop vite, les gens commencent à nous éviter, mais heureusement pour moi , tout cela c’est du passé, mon secret, le bonheur, je cherchais les choses qui me rendait heureuse, comme dessiner, sortir, faire du sport, vivre ma vie tout simplement
    merci encore une fois

  87. Excellente initiative de parler de ce sérieux problème de manière divertissante avec des analogies qui permettent aux chanceux qui ne vivent pas ça de mieux comprendre…. Et aussi de rejoindre les plus jeunes; l’anxiété ne touche pas seulement les adultes, malheureusement 🙁

  88. Super! Je travaille aussi en santé mentale et l’anxiété est probablement ce qui est le plus difficile à définir-expliquer aux patients (encore plus à ceux qui n’en souffrent pas). J’ai rarement vu qqchose d’aussi bien fait 🙂 (je crois qu’il y aurait des preneurs en anglais- je travaille en Ontario)

  89. Merci pour cet article très bien expliqué. Le plus dur pour moi a été d’accepter de recevoir de l’aide, que je n’étais ni folle ni seule, et qu’on pouvait s’en sortir. Je pense que le plus important est d’en parler encore, encore, encore. Pour tous ceux que ça touche, pour que personne ne se sente seul.

  90. Je souffre d’anxiété alors je sais ce que c’est. Et je trouve que c’est bien d’essayer de faire comprendre aux autres ce que c’est. En ce sens, c’est un très bonne BD. Par contre, les médecins se servent de cette excuse constamment lorsque tu te plains de symptômes physiques. Souvent ils ne poussent pas l’investigation, il disent « bah, c’est le stress. »
    Je souffre de plusieurs maladies chroniques qui causent des douleurs chroniques et sévères. Je suis sur des groupes de support en ligne, et si tu savais le nombre de gens qui se sont fait dire « c’est le stress! », « c’est psychosomatique! » pendant des années avant d’arriver à être bien diagnostiqués. En fait c’est révoltant de voir le nombre de gens malmenés par l’idée que le stress est la cause de tous les maux.
    Justement je suis anxieuse. Je sais ce que c’est que de faire une crise d’anxiété. Je sais que c’est atroce. Je sais que ça entraîne des malaises. Mais jamais, JAMAIS ça a eut quoi que ce soit à voir avec l’intensité des symptômes que mes maladies chroniques me font subir. Jamais ça n’a fait mal au point de devoir prendre de la morphine. Et dans mon cas, le stress ne cause même pas de poussées de symptômes liées à mes maladies. Que je sois hyper stressée ou non, ça ne changera rien. Et personne ne veut me croire, évidemment. Pourtant, je suis malade depuis assez longtemps pour connaître mon corps.
    Et dans certains cas… ce sont les maladies chroniques qui sont la cause de l’anxiété. Parce que c’est difficile de vivre avec des symptômes invalidants. Plus de 80% de mes pensées anxieuses, maintenant, sont liée de près ou de loin avec ma condition physique. Il reste peu de place pour le stress « ordinaire ».

  91. L’histoire (et les illustrations légères) de l’amygdale et du cortex préfrontal m’a un peu rassuré et je vous fait confiance pour le livre, je vais le commander 🙂
    Merci.

  92. Bonjour Olivier! Je tiens à te remercier personnellement (même si c’est d’une façon virtuelle) pour le super site que tu tiens depuis un bon bout de temps. À travers ce site j’ai appris une multitude de choses qui ont apporté un paquet de débats avec les gens autour de moi et la portée de tes clarifications se voit multipliée de façon exponentielle. Pour garder cela simple: tu es un excellent vulgarisateur (probablement, si un jour cela te dit un excellent prof, ça va souvent ensemble ) et tu rend la science accessible à pas mal tout le monde peu importe leur parcours ou degré de scolarité, ce genre d’implication n’a pas de prix! Sur ce lâche pas ton excellent travail de phare sur un paquet de choses nébuleuses qui nous entoure à l’ère du marketing agressif.
    P.S. J’ai voulu te remercier avec les fleurs avant de t’envoyer le pot LOL .. tu as fait une erreur de frappe dans ta BD. Dans un premier lieu t’écris: »Amydgale est la partie cool de notre cerveau qui s’énerve… » et après tu as gardé la bonne bonne forme tout le long. C’est un détail j’en convient mais je l’ai vu alors pourquoi pas t’en glisser un mot!

  93. Merci pour votre site, il a traversé l’atlantique et je me retrouve complètement dans les schémas sur l’anxiété. Une amie m’a commandé le livre et va me l’envoyer en France!

  94. Bonjour, j’aime beaucoup cette comparaison pour expliquer l’anxiété généralisée. Ça fait depuis 1 an que je parcours les spécialistes pour trouver l’origine de mes symptômes (vertiges légers mais permanents, douleurs partout,…) et tout ressort OK. Finalement, j’ai accepté de tester un médicament avec mon médecin et voir si ça soulage mes symptômes (Celexa). Par contre, j’ai des doutes, je ne veux pas devenir dépendant et j’ai peur que mes symptômes empirent encore plus…

  95. Je voulais te remercier d’avoir illustré et expliqué ce qu’est l’anxiété. Je vie avec ça depuis mon adolescence et c’est vraiment lourd. Mon mari m’a montré ta bd et j’ai pleuré à la fin, car c’est 100% la même chose.

    Ça m’a aussi donné le coup de pied au cul pour aller consulter voir ce qui peut m’aider entre le psychologue, les médications ou les deux. La médication me fais excessivement peur, mais si ça peut me donner une vie un tant sois peut normal, ça serais bien.

    • Bonjour Marlayne,

      Quand j’ai lu ton commentaire, il m’a fait penser à ma propre situation.

      Je vis avec de l’anxiété généralisée depuis… toujours! Au cours des dernières années, j’ai mis en place une panoplie de solutions pour m’aider à la gérer :
      -Psychothérapie
      -Diminution de la consommation d’alcool
      -Gym
      -Bonne alimentation
      -Méditation (sérieux, ça m’aide tellement là!)
      -Plantes médicinales (mélisse, valériane, avoine, cataire, etc.)
      -Et… médicaments

      Le dernier choix a été très difficile à faire. Comme tu peux le constater dans mes solutions précédentes, je préfère toujours opter pour des choix plus naturels. J’avais peur de me lancer dans la prise de médicaments et ce, pour plusieurs raisons :
      -Effets secondaires
      -Dépendance
      -Répercussions environnementales de la prise de médicaments (oui oui, une vraie hippie! hihi!)
      -Impacts des médicaments que j’ai pu observer sur une personne très près de moi qui souffre d’une maladie mentale…

      Il y a un an, j’ai commencé à prendre du Célexa (citalopram). 20 mg/jour. Je ne regrette pas, même si je vis avec de nombreux effets secondaires : prise de poids, sueurs nocturnes, perte de libido, constipation intense! J’ai prochainement RV avec un médecin pour essayer un autre médicament, car celui-ci ne me conviens peut-être tout simplement pas. J’ai aussi une prescription pour un anxiolytique que je prends vraiment à l’occasion (j’en ai genre pris 5 au cours de la dernière année!). Celui-là me fait plus peur, car il est pas mal fort et il gèle carrément ton mal. C’est mon impression, je ne suis ni médecin ni pharmacienne 🙂

      Bref, j’avais seulement envie de te partager ma compassion à l’égard de ce que tu vis, et de t’encourager à mettre des solutions positives en place pour toi. Que ce soit la prise de médicaments, le suivi psychologique ou autres, j’ai l’impression que l’important, c’est d’essayer des moyens pour aller mieux. Pis d’y croire. Je sais combien c’est difficile de vivre avec l’anxiété, de traverser des crises de panique, de ne plus se comprendre et de se sentir lourde pour ceux qui nous entoure… ce qui fait encore plus augmenter nos anxiété! 😉 Sans penser sans débarrasser complètement, on peut s’appuyer sur des solutions chimiques, psychologiques et autres (je me répète, mais j’adore la méditation!) pour nous aider à garder espoir et à vivre en étant serein, en paix avec soi.

      Et tu sais quoi? Je me dis que de vivre avec de l’anxiété généralisée, ben ça m’apporte aussi du positif : de la créativité, de la force, du courage, la considération des autres, le respect de mes limites et une forme de spiritualité. On peut voir du positif partout 🙂

      Même si je ne suis pas toujours d’accord avec ta manière d’exposer les faits choisis, cher Pharmachien, je te remercie pour ton travail, auquel je me réfère à l’occasion. Merci aussi pour cette belle BD sur l’anxiété. Penses-tu éventuellement en faire une sur les capteurs de sérotonine et les anxiolytiques? Je serais preneuse entouka 🙂

      Belle journée à vous,

      Catherine

      PS : Marlayne, n’hésite pas à m’écrire en cas de besoin. Si l’anxiété peut aussi me servir à accompagner des gens aux prises avec ce même défi, comme d’autres l’ont fait avec moi, ce sera un autre avantage à ajouter à la liste! 🙂

  96. L’analogie du collier est intéressante et elle permet effectivement aux gens ne souffrant pas d’anxiété de mieux comprendre. Toutefois, les questions à se poser pour savoir si on vit avec de l’anxiété ou non ne sont pas nécessairement aidantes. Quelqu’un qui a vécu toute sa vie avec de l’anxiété et qui est issus d’un entourage assez anxieux risque de ne pas réaliser qu’il s’inquiète plus que la moyenne des gens.

  97. Allo !
    Juste un petit mot pour te dire merci d’aborder le sujet avec autant d’images concrètes. Ce n’est pas facile d’expliquer aux gens ce qu’est l’anxiété généralisée sans se faire répondre d’aller prendre un bain chaud et d’aller dormir. Tu viens de me faire pleurer. Bravo ! Haha
    Je partage immédiatement !! Merci !

  98. Je me retrouve tellement là dedans! Merci beaucoup, c’est parfaitement bien décrit. Un petit plus aurait été de vraiment parler des répercutions chroniques sur le corps.. Par exemple, à cause de cette anxiété généralisée, j’ai des céphalées de tension tout le temps… Mes muscles me font toujours mal surtout au niveau du cou, des trapèzes, du dos. Je suis constipée souvent aussi. Et c’est là où on se dit: « non mais cett eanxiété (qui est psychologique) a de REELLES répercutions PHYSIQUES… J’entends encore mon homme me dire: « étire toi! »… Comme si c’était si simple. C’est comme si mon corps n’était jamais au repos.

  99. WOW !!!! Je t’adore ! Merci de rendre ça simple et clair pour expliquer l’inexplicable ! Ca permet au non-anxieux de mieux comprendre comment on se sent et c’est l’essentiel, parce que le support de l’entourage est primordial pour alléger le collier.. Je porte ce collier depuis des années et il est beaucoup moins serré, oui, grâce aux deux clés. Je ne me bats plus contre mon collier, j’ai appris à vivre avec et à réduire son impact sur ma vie. Merci Pharmachien pour cette bel BD !

  100. Ce qui a fonctionné pour moi et continue encore de m’aider: une médication adaptée, quelques scéances de psychothérapie comportementale, un psychiâtre pour bien doser et un médecin de famille ouvert et empathique. Accepter et aller chercher de l’aide c’est nécessaire. Les gars, on a tendance à attendre trop longtemps avant de demander de l’aide! Même si j’ai des jours difficiles, l’équilibre revient toujours….mais accepter la médication c’est selon moi, un véritable avantage. Vive la science!

  101. Merci Pharmachien pour ces explications simples et claires ! Il y a beaucoup de personnes détenues qui devraient plutôt recevoir de l’aide psychologique et psychiatrique plutôt que de se voir coller l’étiquette simple de « mauvais comportement ».

  102. Merci 🙂 je viens tout juste d’avoir un diagnostic d’anxiété et ça résume si bien ce qu’on vit! C’est vrai que c’est difficile à accepter mais une fois qu’on l’accepte, on va chercher l’aide dont on a besoin et on se sent vraiment mieux!!! Vive la science!!!

  103. Bonjour !

    Je me demandais si c’est encore possible d’acheter vos BD en format »poster » ? Si oui, a quel endroit sur le site, et est ce que celle ci est disponible ? Je travaille dans un organisme en itinérance jeunesse et j’aimerais beaucoup pourvoi l’afficher chez nous 😉

  104. Monsieur Bernard, il y a quelques mois je suis tombé sur cette page web en cherchant de l’aide pour l’anxiété que je vivais. Cela a été une révélation, par la suite j’ai acheté le livre que vous suggérez. J’ai consulté un psychologue pendant seulement 4 scéances et me voilà maintenant libéré de mon collier de fer. Ma vie était empoisonné mais un dès déclencheur de ma guérison à été votre page web et votre merveilleux travail de vulgarisation, pour cela je vous suis infiniment reconnaissant. Continuez de faire la différence dans la vie des gens car c’est un des piliers du bonheur. Merci!

    • Louis, tu n’as pas idée à quel point ça me fait du bien de lire ton commentaire ce matin !!! Je suis tellement heureux que ma BD ait pu te venir en aide, et que tu aies pu obtenir du soutien. La psychologie /psychothérapie est tellement sous-estimée… C’est incroyable ce que tu me racontes !

      J’ajoute ceci à ma liste « Plus beaux commentaires reçus » 🙂

      MERCI et à bientôt !

      Olivier

  105. Bonjour,

    Merci beaucoup d’avoir expliqué avec humour ce mal qui me suit partout! J’ai bien rit et ça m’a fait du bien!:)

  106. Wow, vraiment bien expliqué et illustré. C’est un bijou cet article, vraiment là.
    Ca fais plusieurs fois que je le relis quand je me sens anxieuse, car c’est difficile pour moi d’imager comment je me sens et surtout de pas me sentir seule.
    C’est vraiment pas facile vivre avec les troubles anxieux, pour vrai là, la ptite boule en dedans de tristesse et de peur qui part jamais et que ta l’impression qui t’empêche de connecter avec les autres et d’être vraiment le meilleur de toi.
    Surtout quand c’est là depuis que tes super jeune et quand tu essaie de bâtir ta vie . C’est tellement tout ca en dedans, ce qui est illustré !
    Les pensées que tu décris et le type d’inquiétudes sur le travail, l’amour, la culpabilité…. ca paralyse. Ca l’empêche de s’imaginer au lendemain. On essaie de garder l’espoir, mais on sens qu’il y a une partie plus forte que nous et surtout on n’a pas tous été élevés de la même façon et vécu les mêmes expériences , et on veut être compris, on se sent coupable, on se sent différent des autres et on peut avoir tellement honte! On sent qu’il y a quelque chose qui cloche avec nous. Et ya surment quelque chose qui cloche et c’est dur de l’accepter.
    J’espère de tout mon coeur que ma vie va s’améliorer et surtout comment je me sens! Je veux vraiment pas me plaindre ou faire ma victime ici . Mais maudit c’est pas facile. On veut pas inquiéter nos proches, on veut pas trop demander de l’aide par peur que ca nous aide pas assez et que l’autre personne se tanne de nous, pleins de pensées comme ca. En touka, quessé tu veux , faut prendre ses responsabilités du mieux qu’on peut et essayer de continuer. Merci C’est vraiment une belle BD et je pense la montrer à des proches pour aider à illustrer le tout ! 🙂

    • Merci beaucoup de bien expliquer en humour ce qu’est l’anxiété, que ce n’est pas avec un « coup de pied au cul » qu’on règle la situation et que ceux qui en font ( j’en fais partie ) ne sont pas des peureux épais mais des être humains qui, pour une raison ou une autre, en sont victimes. Encore Bravo!

  107. Votre article est très intéressant car j’ai toujours de la difficulté à raconter ce qu’on ressent quand on fait de l’anxiété. Je comparait a quelqu’un qui se fait maintenir la tête sous l’eau durant quelques minutes…

    J’en souffre depuis que je suis née je pense.. mais ce n’est pas les soucis quotidien moi qui m’affecte mais la peur de refaire une crise d’angoisse. C’est tellement pénible que lorsque la nuit tombe, je tente de ne pas y penser mais c’est plus fort que moi… et la crise apparaît. Sans les médicaments je pouvait en faire une douzaine par nuit parfois même en dormant. J’ai fait une dizaine de thérapie, de l’exercices, bonne alimentation, méditation mais en vain. Seule la médication en est venu a bout. j’ai encore des peurs mais je passe par dessus maintenant. Sauf la claustrophobie, il me reste ce problème a gérer… je suis pas rendue là…
    merci pour votre article génial!

  108. Adieu anxiété après plus de 20 ans de ce calvaire mais il a fallu que je lache toutes les recommandations médicales, j’ai tout simplement changé ma façon de manger et j’ai réalisé que pour certains (dont je fais parti) au lieu de faire une maladie physique je faisais une maladie ‘psychologique »
    L anxiété était donc pour moi une sorte de voyant alerte sur mon tableau de bord, une alerte simple …tu manges de la m …. tous les jours
    Il a fallu près de 3 mois pour retrouver bien être et sérénité après avoir tatonner dans différentes réformes alimentaires.
    Après un an d’un régime sans additifs, colorants, sans gluten et très peu de laitages, il m’arrive de manger « comme tout le monde » de temps à autre ….
    Donc à mes yeux l’anxiété n’est pas que chimique ou que psychologique, elle est aussi un signal d’alerte, une forme d’allergie à notre mal bouffe …ceci explique peut être que certains anti dépresseurs sont des anti histaminiques
    Alors, essayez une autre vision, ça ne coute rien …Enfin ! pas grand chose

  109. Bonjour!

    Est-ce qu’il est encore possible d’acheter des posters de tes bandes dessinées? (je planifie la déco de ma nouvelle clinique médicale). J’ai exploré le site français et anglais et je ne trouve pas comment les commander… merci!

  110. Bonjour Olivier!
    Tout d’abord, merci infiniment pour cette bd. Je suis de celle qui porte un collier de métal depuis tellement d’année, mais refusais de prendre de la médication. La médication est encore très mal perçue, je suis sure que tu t’en doute.
    Pendant plus de 10 ans j’ai tenté de gérer l’anxiété avec des méthodes alternatives. Cures alimentaires, régimes d’élimination, keto, méditation, surentrainement, formations et thérapies diverses, etc. J’ai suivi beaucoup beaucoup de gurus sur le web plus moins en vue qui rebattent toujours le meme discours: la médication est à éviter, si elle est prise, elle doit être prise en dernier recours et surtout subtilement, tu es un échec.
    J’ai cru ce genre de discours vraiment vraiment longtemps, et ca teinte encore mon quotidien.
    Maintenant que je suis plus stable, je prends conscience des dommages que ce genre de discours m’ont fait, ont fait a ma famille et mon conjoint.
    Alors, je suis vraiment profondément troublée de lire samedi une personne très influente du québec tenir encore ce genre de propos.
    Merci d’offrir un avis plus neutre qui m’a permis de faire un choix plus doux pour mon quotidien.
    Si tu souhaite en parler, je suis disponible.

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