Guide anti-panique sur la pilule contraceptive – Partie 1 : Comprendre le cycle menstruel

Récemment, vous avez été nombreux(ses) à partager avec moi un article sur les dangers de la pilule contraceptive. Je vous dirais bien c’est lequel, mais il est vraiment douteux et mal écrit, alors il ne mérite pas d’être lu.

Ça fait donc 3 semaines que j’essaie de préparer une BD sur la pilule contraceptive. Je sais exactement ce que je veux dire : expliquer les risques, les mettre en perspective, parler des caillots sanguins, parler du cancer, mentionner les bénéfices de la contraception hormonale, présenter les alternatives disponibles…

… et pourtant, ça fait plus de 2 semaines que je suis devant une page blanche. Complètement bloqué. Il faut dire que c’est un sujet hyper complexe et plutôt délicat, mais quand même…

Puis lundi dernier, j’ai compris où étais mon bug : j’ai réalisé que c’est IMPOSSIBLE de parler des risques de la pilule contraceptive si on n’explique pas d’abord comment elle fonctionne.

Honnêtement, combien de femmes savent…

  1. Comment le cycle menstruel et l’ovulation fonctionnent ?
  2. À quoi servent les différentes structures du système reproducteur, comme les ovaires et l’endomètre ?
  3. Quel est le rôle de l’estrogène et de la progestérone dans leur corps ?
  4. Comment les contraceptifs à base d’hormones fonctionnent ?

Réponse : pas beaucoup.

Bref, c’est facile de faire peur aux gens en listant tous les risques de la contraception hormonale (car il y en a), mais ça demande plus d’efforts de puiser dans l’intelligence des gens pour leur faire comprendre quelque chose d’utile.

Ceci est la première partie de ce que j’intitule mon « Guide anti-panique sur la pilule contraceptive ». La deuxième (et dernière) partie s’attardera spécifiquement aux risques et aux bénéfices de la fameuse pilule.

Afin d’assurer l’exactitude des informations présentées dans l’infographique, j’ai demandé l’aide de Lyne Massicotte, biochimiste clinique, qui est spécialisée en santé féminine et fertilité. Merci Lyne !

 


Introduction

 

Le cerveau, la FSH et le signal aux ovaires de débuter l'ovulationLes ovaires produisent un follicule gagnant, l'ovule est relâché dans les trompes de Fallope, l'endomètre s'épaissit et on attend la fécondation (ou les menstruations)

 

Pilule contraceptive combinée, soit estrogènes et progestéroneContraceptif combiné (suite)

 

La mini-pilule (progestérone seulement) et les autres contraceptifs hormonauxConclusion

Notes :

  • Le mécanisme est simplifié au maximum; j’ai omis par exemple la GnRH et autres concepts non-essentiels à la compréhension.
  • Je n’ai pas parlé de la contraception en continu; le principe est exactement le même que pour la pilule contraceptive combinée, excepté que la femme reçoit continuellement des hormones, incluant la 4e semaine du cycle. Ainsi, elle n’a (théoriquement) pas de menstruations.

 

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    • Allo Chantale!

      EXCELLENTE question!!!

      La réponse : non. Les follicules sont activés à chaque fois qu’une ovulation est prévue, que la femme reçoive un contraceptif hormonal ou non. En prenant la pilule contraceptive, on empêche qu’un ovule soit formé, mais ce qui importe au bout du compte ce sont les follicules disponibles. Or, on ne peut pas empêcher le nombre de follicules de diminuer au cours de la vie. Quand il n’y a plus de follicules, c’est la ménopause.

      Merci et à bientôt!

      Olivier

    • La progestérone ne diminue pas nécessairement la lactation. C’est un effet possible, surtout pour les dyades qui ont déjà un allaitement fragile. Les professionnels de la lactation l’ont remarqué, mais il n’y a pas encore de données officielles pour ça, et donc on ne peut pas l’affirmer de façon officielle lorsqu’on travaille dans le domaine de la santé. Il est suggéré de dire aux patientes que c’est un effet possible et de surveiller les signes de diminution de la production pour réagir à temps au besoin et de commencer par essayer micronor quelques temps avant d’opter vers des contraceptifs à plus long terme comme le stérilet et le depo-provera.

        • Désolé Olivier mais à cause des fautes de frappe dues aux doigts gelés suite à un abus de clavardage sur Iphone en pleine tempête de neige, il est fort possible qu’il s’agissait plutôt de Lait de soya Jackson, un de tes fournisseurs potentiels de produits alimentaires.

      • Si vous faites aussi allusion à mon commentaire, ce sont des infos reçues lors de formations en allaitement données par des professionnels reconnus, entre autres des IBCLC (consultantes en lactations, qui sont des spécialistes). Si c’était seulement pour le premier commentaire, en effet, rien n’est documenté, ce sont seulement des observations d’un effet occasionnel et généralement sur des allaitements déjà fragiles.

    • WOW Pharmachien
      Je suis impressionnée…c’est pas mal plus clair que dans mes livres de gynéco !

      J’aimerais juste clarifier l’histoire de la contraception et de l’allaitement.
      J’ai présenté récemment sur la contraception post-partum.

      Par rapport aux pilules de Progestérone (Micronor), il y a un risque THEORIQUE d’effet sur l’allaitement mais en PRATIQUE, une revue systématique de 43 études n’a démontré AUCUN effet sur l’allaitement à 12 mois.

      À cause du risque théorique, les compagnies et l’OMS recommandent de le débuter 6 sem post partum si on allaite. Mais le CDC (Center for Disease Control and Prevention) recommande de le commencer en post partum immédiat.

      J’ai hâte de lire la 2 e partie !

      Alexandra
      Résidente obstétrique-gynécologie

  1. Je trouve ça un peu plate qu’à la fin, ce soit un gars qui parle des risques supposés pour le corps de la femme comme s’il était le premier concerné par ceux-ci. Aussi, quand le Pharmachien répond que c’est pour « ce genre de gars-là » qu’il va parler des autres effets, et non pour les femmes qui prendront la médication. La BD est bonne, mais ce serait cool qu’il y ait une plus grande place aux femmes.
    (Mon commentaire n’insinue pas que les hommes n’ont aucun mot à dire dans le choix de la contraception utilisée, c’est juste que la majorité des effets sont subis par les femmes…)

    • Bizarre : j’ai justement dessiné un homme à la fin pour faire ce genre de commentaire SPÉCIFIQUEMENT dans le but de démontrer que ce ne sont pas seulement les femmes qui s’inquiètent. Je pensais que c’était une bonne chose… non?
      Olivier

      • C’est une justification qui se tient, seulement j’ai l’impression que, comme les hommes veulent souvent prendre la parole sur tous les sujets (plus que les femmes!), l’illustrer dans une BD largement diffusée peut aussi rassurer des hommes dans l’acceptation de cette attitude.

          • Ben moi justement je trouvais ça bien qu’il y ait des gars (et je suis une femme), meme qu’au début j’aurais aimé qu’on ne s’adresse pas qu’aux femmes. OK, je sais qu’on est les premières concernées, mais ça serait bien que les gars aient une vague idée de ce que fait la pilule et de de comment fonctionne un cycle reproductif.
            Mon chum a fini par me poser la question à 29 ans, tsé quand on se connait depuis longtemps et qu’on est moins gêné… « Mais la pilule ça marche comment en fait? » Il était curieux et c’est bien que les gars soient un peu informés aussi au lieu de « subir » les « mystères féminins ». Merci pour ce graphique très clair (je vais montrer ça à mon chum tiens) et j’attends la suite!

  2. Bonjour Olivier! Comme toujours, le parfait mélange d’information objective et d’humour. Désolée de faire le premier commentaire « poche » (mais je suis un prof, alors c’est ma job de trouver les coquilles), mais ton ovaire « ovulateur » semble passer de gauche à droite sur ton infographie… Rien de majeur, mais ça pourrait porter un peu à confusion. Sinon, c’est vraiment excellent et il y a des chances que j’intègre ça à mon cours sur le cycle ovulatoire à la prochaine session!

  3. Je fais suivre ta BD à ma fille de 17 ans, secondaire 5, qui est l’experte de son entourage en matière de contraception, pilules oubliées, pilules du lendemain, etc. Et qui trouve bien cool d’avoir une maman pharmacienne! (La pilule du lendemain pourrait faire partie d’une prochaine BD?)

  4. Justement quand j’avais vu les articles sensationnalistes sur facebook je me disais que ce serait bien que le pharmachien aborde ce sujet! J’aime beaucoup cette première partie et j’ai hâte de lire la deuxième!!

    Deux très petites remarques:
    – Certains contraceptifs oraux combinés ont seulement quatre comprimés placébos (ex: yaz)
    – Le micronor peut être aussi efficace que les contraceptifs oraux combinés s’il est pris correctement soit à la même heure chaque jour (+/- 3 heures de différence) et à tous les jours sans arrêt. Dans la vraie vie, son efficacité est moindre à cause de ces contraintes d’utilisation.

    Merci beaucoup pour ces belles infographies!!

  5. Super explications! Très clair et toujours aussi amusant à lire! Juste un détail, on ne peut pas dire que tous les autres contraceptifs hormonaux fonctionnent exactement de la même manière. Par exemple le Mirena n’empêche pas l’ovulation dans la plupart des cas et relâche de plus faibles quantités d’hormones localement, contrairement à la pilule qui utilise de plus grandes quantités qui sont relâchés de façon systémique. À moins que je ne me trompe.

    • Salut Pierre-Philippe!

      Au bout du compte, tous les contraceptifs fonctionnent par l’une des trois (3) stratégies mentionnées, ou encore une combinaison d’entre elles. Dans le cas du Mirena, les effets sont principalement au niveau de l’endomètre et du mucus cervical. Chez un nombre limité de femmes, il empêche l’ovulation.

      A+!

      Olivier

  6. Merci beaucoup, pharmachien pour cet article intéressant qui fait bien comprendre le rôle des deux principales hormones et la façon qu’elles agissent dans notre organisme. J’ai bien hâte de lire la suite. P.-S. Ouin, il est un peu tard pour moi dans ma vie, mais comme les hormones m’intéressent toujours et qu’on cherche encore à me faire peur sans nécessairement m’informer, j’espère qu’il va y avoir un troisième volet sur l’hormonothérapie à la ménopause!

  7. Tout d’abord merci pour cette super BD, j’ai appris quelques trucs sur la triple stratégie, pour moi la pilule endormait l’hypophyse (en lui envoyant des fausses hormones) qui du coup ne déclenchait pas d’ovulation, c’était encore plus simplifié que tes dessins mais moins précis. Mais l’information intéressante pour moi est que si on arrête de lui envoyer des fausses hormones (de prendre la pilule) il faut 8 jours à l’hypophyse pour se réveiller et reprendre un fonctionnement normal. (En clair, oublier une pilule le jour de l’ovulation théorique n’a aucune chance de conduire à une grossesse (sauf interaction médicamenteuse, risque d’erreur de 5% etc etc…))
    Il reste une chose qui me tracasse, les règles servent à évacuer l’œuf non fécondé, alors pourquoi provoque-t-on des fausses règles inutiles en plaçant des placebos pour imiter le cycle ? (nan parce que c’est vrai quoi, les règles c’est chiant, ça fait mal, on peut pas baiser sans en foutre partout…)
    J’ai lu (de sources pas sûres) qu’à la découverte de la pilule, les hormones étaient diffusées en continu, mais que les femmes avaient peur d’être enceintes car elles n’avaient pas de règles, et que c’est pourquoi ces fausses règles avaient été « créées » en rajoutant une semaine de placebos. Euh si c’est la seule raison franchement elle est pas valable, je préfère ne pas avoir de règles. Et j’ai beau avoir vu mon premier gynéco vers 15 ans et en consulter régulièrement, personne ne m’avait dit qu’on pouvait prendre la pilule en continu pour ne pas avoir de règle puisque ce sont des fausses règles, on est vraiment mal informées sur le sujet comme tu l’as constaté, donc je pense que cette BD est vraiment bien choisi, tu as bien raison de commencer par là il y a déjà de quoi faire. J’ai hâte de lire la deuxième partie. Beau boulot pharmachien !

    • Salut!

      En gros, c’est à peu près ça!!! La semaine de retrait (celle des menstruations, i.e. 4e semaine) est plus une questions d’habitude qu’une nécessités; elle n’est pas essentielle, d’où la contraception en continu.

      Malheureusement, la pilule en continu ne convient tout simplement pas à certaines femmes, qui développent des saignements imprévisibles. C’est donc super d’avoir plusieurs options!

      Merci pour ton commentaire et A+!

      Olivier

    • De mon côté, j’avais lu que « ces fausses règles » ont été créés pour ne pas trop déranger l’Église et ne pas faire peur aux femmes… C’était dans MacLean, un article qui avait apparu durant le 50e anniversaire de la pilule…

      Je parais comme celle qui croit à la conspiration de la pilule, mais je pense qu’il est bon qu’on se pose des questions sur son utilisation. Je trouve que c’est trop systématique pour les jeunes filles et femmes de la prendre, sans trop réfléchir sur les autres modes de contraception.

  8. Bonjour,

    Peut-être que le sujet sera abordé lors de la deuxième partie, mais je me demandais combien de temps le corps prend-t-il avant de retrouver son rythme normal après une longue période de prise de contraceptif oraux? Y a-t-il des « effets secondaires » lors de cet arrêt? Merci!

    • Je ne connais pas les données précises à cet effet; peut-être qu’un(e) expert(e) pourra répondre précisément?

      En général, quand les femmes cessent la pilule contraceptive, on leur dit de s’attendre à ce que les 2 à 3 prochains cycles soient atypiques (i.e. possiblement un peu bizarres).

      A+!

      Olivier

    • Bonjour Mawizz

      Pour répondre à ta question ; ça dépend! Certaine femme retrouve un cycle normal immediatement, d’autre non. Certaines femmes peuvent prendre jusqu’à 1 an et demi et même plus pour concevoir, d’autres retrouveront leur « fertilité » le prochain mois.

      Bref il est donc impossible de prédire, beaucoup de facteurs sont en jeu tels que : l’irrégularité du cycle au départ, avoir été enceinte, avortement, environnement, etc.

      À ma connaissance de pharmacien, je n’ai entendu aucun cas hors de tous doutes (le hors de tous doutes est important ici) qu’à l’arrêt de la contraception hormonale une stérilité soit survenue. (je veux mentionner ici que c’est seulement lorsque la pillule est prise de la bonne manière, car des doses extrêmes sur de longue période puisses en effet causer une stérilité permanente)

      J’espère que ça répond à votre question

      Eric

      P.S. désolé pour les fautes d’orthographe, je suis certain que j’en ai faite une multitude.

  9. Super je suis contente de bien expliquer à ma puce de 13 ans !!!!!! Des vrais mots et des vrais renseignements !

  10. Tu as bien raison, la plupart des femmes ne savent pas comment ça marche, et c’est un des facteurs, je crois, de certains problèmes de conception et contraception (on peut trouver des infos bien intéressantes complémentaires à tes infos sur des sites comme celui de Serena).
    Un détail que tu aurais pu ajouter car il est très inconnu en général: l’ovulation arrive environ 14 jours AVANT les menstruations, pas APRÈS (pour les cycles plus longs que 28 jours). Bien hâte de lire la suite! 🙂

  11. Je fais partie de ces femmes qui tolèrent mal les grosses doses d’oestrogènes (et donc les pilules contraceptives combinées). J’ai donc utilisé des contraceptifs hormonaux ne contenant qu’un progestatif pendant plusieurs années, histoire d’éviter de douloureuses migraines, entre autres problèmes.

    Ayant parfois des conversations fort constructives avec des « pro-vie » convaincus, on a déjà tenté de faire peur à ma conscience en me disant que les contraceptifs hormonaux à base de progestatifs seulement, de même que la « pilule du lendemain » étaient des formes de « contra-gestion », empêchant la gestation, mais pas la fécondation, s’il y a ovulation. On me disait donc que j’avais « fait mourir plein de bébés en devenir » et sur le coup, l’adolescente naïve mais curieuse que j’étais s’est sentie très mal. J’en avais parlé à mon médecin qui m’avait rassuré en me disant que c’était carrément des foutaises inventées par des extrémistes contre toute forme de contraception (et de sexe avant le mariage), mais voilà que ton infographique soulève à nouveau ce questionnement chez moi…

    Par ailleurs, j’avais bien lu le genre d’articles épeurants qui circulent et dont tu parles, et j’avoue que leur manque de rigueur me pue au nez. Par contre, ce que je déplore de la manière actuelle qu’ont beaucoup de médecin de traiter de la contraception hormonale avec leurs patientes est justement de ne pas les informer suffisamment sur le fonctionnement de la pilule et de ne pas faire confiance à leur intelligence. Il m’a fallu plusieurs années d’effets très indésirables des pilules combinées pour qu’un médecin daigne enfin me prescrire une « mini-pilule », sous prétexte que je ne serais pas capable de la prendre à la même heure tous les jours. On a rarement le temps de vraiment discuter du fonctionnement des médicaments avec notre médecin dans le système actuel, et on se dépêche de prescrire la pilule à toute femme fertile qui ne souhaite pas avoir d’enfants, même si elle n’a pas de partenaire sexuel (pour l’instant dit-on). On oublie du coup de reconnaitre que la fertilité fait partie de la vie d’une femme, que c’est naturel et gérable, avec ou sans contraceptifs hormonaux. On oublie aussi de parler que la prévention des grossesses non-désirées, c’est une chose, mais que la prévention des ITSS, c’en est un autre. On oublie de nous donner un choix libre et éclairé, parce que ça prend trop de temps de bien nous éduquer. Et c’est ce qui fait qu’on tombe dans le panneau quand ont voit passer un article alarmiste sur les dangers de la contraception hormonale…

    Merci donc pour ton infographie qui, comme d’habitude, remet les pendules à l’heure! En attendant le retour de cours d’éducation sexuelle en bonne et due forme dans les écoles…

    • Si on lit bien la BD, on comprend que même avec la pilule combinée, il est possible qu’il y ait ovulation, c’est pour ça qu’il y a deux autres mécanismes pour empêcher la gestation. Donc même la pilule combinée pourrait « faire mourir un bébé en devenir ». Cela dit… pourquoi écouter le discours des pro-vies? Surtout si on utilise une contraception. À leurs yeux, on est déjà des femelles démoniaques de toute façon.
      Un « bébé en devenir » dont on ne veut pas, peu importe la raison, quelles sont ses chances d’être un enfant aimé et heureux?
      De toute façon, un ovule fécondé n’équivaut pas nécessairement à une grossesse, encore moins à une grossesse menée à terme. On oublie commodément de nos jours de dire aux jeunes femmes qu’une grossesse sur quatre (avant 30 ans) ou même une grossesse sur trois (après 30 ans) résulte en une fausse couche.
      Et, croyez-moi, quand on en fait une, on tombe de haut d’apprendre ces statistiques.
      Chapeau, donc, au Pharmachien, qui a décidé de ramener vers le grand public des informations qui sont de moins en moins accessibles, depuis que nos gouvernements ont jugé que ce n’était pas à l’école d’enseigner la sexualité et la biologique humaine.

  12. Mr le Pharmachien, super topo. Bien fait et vrrraiment pertinent. Oui à diffuser dans les écoles. Bonne idée.

  13. En tant que gars, je me suis toujours demandé pourquoi la contraception « médicale » (je veux dire, à part les condoms, qui sont plus un truc physique) se limite aux femmes. Me semble que ça devrait être moins compliqué d’agir sur le système reproducteur masculin? Genre, c’est pas plus facile d’agir sur la fertilité du sperme que sur tout le processus d’ovulation et/ou de fécondation su côté féminin?

    J’ai déjà vu des histoires de contraceptions semblables et plus simples pour les hommes, mais ça semble pas aboutir. Est-ce que c’est réellement une question de faisabilité, ou je peux me lancer dans les histoires de conspirations corporatistes? =P

    • La pilule contraceptive pour hommes fera probablement son apparition sur le marché d’ici une dizaine d’années… Il faudra évidemment vaincre l’énorme résistance qu’auront les hommes à prendre une telle pilule, mais si les femmes le font, pourquoi pas nous aussi?

      Merci pour l’excellente question!

      Olivier

      • Je me demande parfois si c’est les hommes qui résisteront ou alors si ce sont les femmes qui rendront cette pilule inutile. Il faudra faire une grande confiance à son partenaire pour accepter que la contraception soit assumée, de façon « invisible » et non contrôlable, par l’homme. Parce qu’en cas de pépin, d’oubli ou de mauvaise volonté de monsieur, c’est le corps de la femme qui subirait les conséquences.

        • Pourquoi les deux ne la prendraient-ils pas ? Il n’y a pas de forme de contraception efficace à 100%, donc ça ne paraît pas « de trop » pour ceux qui veulent vraiment éviter une grossesse, et chacun prend ses responsabilités (ça n’est pas facile non plus pour les hommes de se dire qu’en « cas de pépin », ils n’ont pas vraiment le contrôle de la situation).
          Je suis aussi sûre que toutes les femmes qui ont des effets secondaires pénibles/ne peuvent pas prendre de contraception hormonale adoreraient la pillule masculine.
          Beaucoup d’hommes ont aussi l’air de se reposer sur leurs partenaires féminines et ne sont absolument pas intéressés par le sujet (combien se renseignent, posent des questions, aident leur partenaire à ne pas oublier, ou offrent de partager le coût de la contraception le cas échéant ? c’est à moitié pour eux que leur partenaire fait tout ça, non ?). Il serait temps que ça change ! 🙂

        • En fait, je posais la question parce que ma blonde préfère ne pas utiliser la pilule, à cause de certains effets pas trop désirables mais aussi parce qu’elle a constamment peur d’oublier (ou d’avoir oublié plus tôt). Dans ce cas donc, la situation est un peu inversée et j’aimerais bien être celui qui s’occupe de la contraception! Aussi, ça reste à voir, mais je crois qu’une pilule contraceptive pour les hommes risque d’être « moins compliquée » (à prendre moins souvent pour faire effet plus rapidement et plus longtemps, probablement avec moins d’effets indésirables) que celle pour les femmes. Bref, dans certains cas, ça serait un avantage évident.

          Mais vous avez bien raison de dire que les femmes ne feront pas toujours confiance aux hommes… et elles auront trop souvent raison. C’est effectivement la femme qui se retrouve à subir les conséquences des oublis, et il y a trop d’hommes qui ne prennent pas le tout au sérieux. C’est probablement vrai que beaucoup de femmes préfèreront prendre leur propre contraception plutôt que de se fier à l’homme.

      • l’énorme résistance? j’attends cette pillule avec impatience!! a mon humble avis, cette pillule va redonner un peu de paix d’esprit et de contrôle aux hommes! en plus se sera une alternative pour ces dames qui ont parfois des contraintes sur la pillule!

  14. Bonjour! Quand on prend la pillule on n’ovule pas donc. Est-ce que cela signifie qu’une femme reste fertile plus longtemps puisqu’elle «n’utilise pas » ses ovules?

  15. Merci pour cette BD humoristique très intéressante et constructive! Je vais l’utiliser auprès de mes élèves! L’humour fonctionne tjrs bien pour apporter un sujet ….. délicat à cet âge!

  16. Merci Pharmachien 🙂
    Rien à dire si ce n’est plussoyer le commentaire de Marie-Claude sur l’ovulation qui a lieu 14 jours AVANT les règles (hé oui, je suis Française, on ne dit pas trop « menstruations » par chez nous ;))

  17. Bonjour Olivier!

    Super bon article! J’ai hâte de lire la 2ème partie qui va toucher aussi à l’hormonothérapie lors de la ménopause. Tu me fais toujours rire! Je partage tes article sur Facebook car c’est important pour toiut le monde de se coucher moins niaiseux!!!

    Merci et au plaisir de te relire!

    Josée

  18. Juste une question : pourquoi pas prendre la pilule non stop pour éviter d’avoir les règles. Ca serait plus simple non ? Comme ça, pas d’oubli et pas de période gênant ou désagréable pour les femmes.

    • Le Pharmachien a répondu plus haut : certaines femmes ne réagissent pas bien à la pilule en continue (j’en fais partie). C’est comme si notre corps exigeait son « temps de repos » entre deux doses d’hormone. J’ai essayé la pilule en continu pendant six mois, mais j’avais des migraines, des nausées, des saignements impromptus, j’ai ballonnée… Bref, expérience très désagréable. Tous les symptômes ont disparu dès que j’ai eu des « fausses règles ». Je ne connais pas l’explication scientifique derrière cette réaction (si on a du mal à être informées sur le mécanisme général de la pilule, on peut imaginer que les exceptions sont pas vraiment abordées!), mais comme la BD le souligne, toutes les femmes ne réagissent pas de la même façon aux hormones.

  19. Dans un couple stable, je ferais confiance à la contraception hormonale masculine. Mais en dehors d’une relation stable et sérieuse, je voudrais contrôler le tout car les conséquences immédiates seraient pour moi.

    Cela dit, je me demandais Olivier si tu sais ce qui explique les cycles longs, ou atypique? Moi-même et la majorité de mes copines avons des cycles qui ne correspondent pas à ce qui est écrit dans les livres. Je suis plutôt dans les 45-50 jours!

    • Ca dépend de ton hypophyse, dans les livres c’est 28j, mais des femmes ont des cycles de 20j, d’autre de 40j, ca n’influe pas nécessairement sur la fertilité d’ailleurs !
      c’est un peu comme la position de l’utérus ! on dit qu’il est antéversé (il penche vers l’avant), mais chez une proportion non négligeable de femmes (j’ai 20% en tete…) il penche vers l’arrière…

  20. Je ne sais pas si ma question s’adresserait plus à un médecin, mais comme la mienne n’y répond pas très clairement, je la pose ici… ma gynéco m’a diagnostiqué des ovaires polykystiques et elle m’a conseillé de continuer « la pilule » à vie… moi qui avait hâte que mon chum ferme le canal famille pour pouvoir arrêter de m’empiffrer de pilules (on a deux beaux enfants) … peut-on m’expliquer pourquoi j’ai avantage à continuer la pilule à cause de ces foutus ovaires polykystiques? Est-ce parce que tant qu’ils ne produisent pas d’ovules, ils sont « moins » polykystiques? Mon seul symptôme était que j’avais une douleur atroce qui, à la palpation, s’est révélée être sur l’ovaire gauche et on a vu des kystes à l’échographie quelques semaines plus tard, alors que la douleur était partie. Pour le reste, je n’ai pas les autres symptômes habituels des ovaires polykystiques.

    Aussi, tant qu’à y être… quand j’utilisais nuvaring (un peu plus d’un an), j’avais des « SPM » terribles, moi qui n’a jamais eu ça avant, ni sans contraceptif hormonal, ni avec la pilule ou Mirena et ça a cessé dès le premier mois où j’ai changé de contraceptif. Qu’est-ce que NuvaRing a de différent?

    Merci de ne pas nous prendre pour des tartes et de prendre le temps de nous expliquer les choses… parce qu’on veut savoir, mais on n’a personne pour nous expliquer!!!

    • Allo Abeille!

      Les contraceptifs oraux sont parfois utilisés chez les femmes qui souffrent du syndrome des ovaires polycystiques afin de régulariser leur cycle menstruel et de diminuer l’acné et la pousse de poils (hirsutisme). Aussi, j’en parlerai dans la 2e partie, mais les contraceptifs oraux diminuent le risque de cancer de l’endomètre, qui est plus élevé avec ce syndrome.

      Pour ce qui est de Nuvaring, pas de grosses différences : c’est essentiellement une pilule contraceptive combinée (oestrogènes + progestérone) sous forme d’anneau vaginal! L’avantage principal est la facilité d’utilisation. Un autre avantage est (possiblement) une exposition plus faible aux oestrogènes; c’est peut-être là le lien avec ton SPM.

      Merci pour tes questions et à bientôt!

      Olivier

  21. Quand j’ai commencé mes menstruations, j’avais un cycle tellement bizarre, qu’il m’arrivait de sauter des mois au complet. J’avais beau encercler les jours, il n’était pas possible de pouvoir prévoir mon ovulation. J’ai été voir une infirmière en lui montrant mes mois, elle m’avait dit qu’elle avait rarement vu cela. Quand je m’étais fait prescrire la première sorte « Minestrin » j’avais des migraines, les jambes enflées et différents symptômes. Elle m’a changé en tout 3 fois de sortes. J’en suis venue au stérilet le « Nova T ». Le premier et le troisième étaient parfais. Après le deuxième, j’ai fait un rejet , on a dû le retirer après 2 semaines et le quatrième le gynécologue remplaçant m’a transpercer l’utérus. Hospitalisation à l’hôpital Ste-Justine parce que l’infection avait gagné une trompe. Après 1 avortement je n’avais + envie de revivre cette épreuve et j’ai pris 4 fois la pilule du lendemain. Pourrais-tu cher Pharmachien en parler s.t.p. Je suis curieuse de savoir comment ça marche. Parce qu’elles ont été très efficaces. Les grossesses ont été évitées.

  22. Bonjour! Est-ce que Ortho 1/35 et Diane-35 sont des contraceptifs semblables? Car je prenais Diane-35 pour un problème d’acné depuis quelques années, puis ceci a été changé pour Ortho 1/35 depuis maintenant 6 mois, et mes boutons recommencent à refaire leur apparition! Je ne comprend pas.. Merci beaucoup M. le pharmachien, j’adoooore votre blogue!

    • Salut!

      Ce sont toutes les deux des pilules contraceptives combinées, donc à base d’oestrogènes + progestérone. Le deux contiennent le même type d’oestrogènes (éthinyl-estradiol) à la même dose (35 mcg).

      La grosse différence est le type de progestérone utilisé : dans Ortho, c’est de la noréthindrone, alors que dans Diane, c’est de la cyprotérone. La cyprotérone possède un effet antiandrogénique (i.e. effet anti-hormones-mâles) qui aide beaucoup pour l’acné. La noréthindrone n’a pas de telles propriétés.

      Bref, toutes les pilules contraceptives peuvent aider pour l’acné, mais Diane a un avantage sur les autres.

      Pour ce qui est d’utiliser la pilule seulement pour l’acné, pas comme contraceptif… c’est à suivre dans la partie #2!

      Merci et A+!

      Olivier

  23. Vive la Pharmachien !!! Je fais suivre sur mon Facebook à l’instant !! Étant sexologue, les gens me demandent souvent mon opinion sur la pilule contraceptive. Tu viens de me donner une magnifique BD à leur présenter pour mieux leur faire comprendre que la pilule n’est pas le MAL. Amen ! 🙂

  24. Allô Pharmachien!!!

    J’aimerais ça savoir si c’est vrai qu’on ne peut pas prendre la pilule quand on prend des antidépresseurs Cipralex? On m’a déjà dit que ma pilule serait moins efficace car mes antidépresseurs «fuckent» mon foie donc empêcherait la pilule de bien marcher?

    J’aimerais bien ça savoir qu’est-ce que les filles dans ma situation font, je suis toujours bin pas toute seule à prendre ça :O

    Merci, si tu as le temps! 🙂

    En passant, ton site est super! Je lis souvent l’affiche sur l’anxiété et le collier de métal et ça m’aide beaucoup!

    Sabrina Gabrielle

    • Salut Sabrina!

      Wow, qui t’a dit ça?!

      Premièrement, les antidépresseurs ne « fuckent » aucunement le foie. Plusieurs d’entre eux sont métabolisés (éliminés) par le foie, mais c’est sa job de faire ça! Donc aucun problème ici.

      Deuxièmement, c’est plutôt commun pour des femmes de prendre des antidépresseurs et la pilule contraceptive en même temps. Comme toujours, il peut y avoir certaines précautions à prendre et pour certaines femmes ça peut être problématique, mais c’est du cas-par-cas. De façon générale, la prise d’antidépresseurs n’empêche pas la contraception hormonale.

      Bref, la personne qui t’a dit ça semble avoir un petit problème de généralisation à l’extrême!

      J’espère que ça t’éclaire!

      Olivier

  25. Allo! C’est donc ben génial ces BD là!! J’adore!!

    Cher Pharmachien,
    J’ai compris que la pillule en continu évitait les « fausses règles » car c’est la progestérone, en présence continue, qui entretient et maintient l’endomètre (donc il n’est pas évacué). Personnellement, je prends souvent la pillule en continu pendant jusqu’à trois mois consécutifs… Mais ma question porte alors sur l’endomètre… Qu’arrive-t-il à l’endomètre pendant ces trois mois? Est-ce néfaste de conserver le « même » endomètre (à supposé que ce soit un nouvel endomètre à chaque cycle) pendant plus d’un mois, voir trois mois? D’ailleurs, j’ai remarqué que mes menstruations étaient plus foncées et plus « cailleuses » (en mottons!) après trois mois de pillules en continu qu’après seulement trois semaines. Est-ce normale?

    • pour faire simple, tu vois une plante au printemps, elle grandit, fait des feuilles puis des fleurs, puis retourne a son état normal…
      l’endomètre c’est pareil, il épaissit sans pilule, avec pilule, il reste a son etat de base

      il n’y a pas vraiment de risque, les cellules de l’endometre sont saines !

      c’est plus foncé souvent car il y a moins de flux que quand l’endometre et épais et très vascularisé… du coup ca « coule » moins bien, ca s’oxyde et coagule, donc c’est foncé et cailleux

  26. Je me suis souvent fait dire par des pharmaciens et des médecins que le sang des menstruations sans contraceptifs et que celui avec les contraceptifs n’était pas le même. Est-ce exact? Car selon les explications fournies ici, ca semble être le même. Merci!

    • Souvent on dit « c’est pas le meme » pour préciser que le fait qu’il y a des menstruations sous pilule n’est pas forcément signe d’absence de grossesse, mais il n’y a aucune histoire de « bon sang » et de « mauvais sang »

  27. Bonjour,
    C’est mon premier commentaire. Je tiens tut d’abord à vous remercier de toutes les informations sur la santé que vous essayez de rendre le plus compréhensible possible et surtout avce de l’humour. Vous êtes magiques 🙂

    Sauriez-vous m »expliquer la raison de la non distribution de l’implant ici au Canada ?

    J’ai cru comprendre qu’il ne faudrait plus l’appeler le stérilet mais le DIU non ? pour éviter les amalgames relatifs au fait que leur utilisation rendrait stériles. En effet, beaucoup de gynécos (en tout cas en France) continuent de développer cette idée malgré de récentes (ou pas puisque certaines datent d’il y a 10 ans) études prouvant le contraire.

    J’ai eu de mauvaises expériences avec certains gynécos que j’ai consultés quand j’ai voulu discuter avec eux des différents moyens qui s’offraient à moi pour la contraception. L’un m’a dit (c’était une femme d’un certain âge) un truc du genre en réponse à mes questionnements: « Madame, les femmes d’aujourd’hui veulent tout, elles ont eu la contraception, mais ça leur suffit pas/plus ».

    • Allo Claire!

      J’ignore où en est le dossier de commercialisation de l’implant contraceptif au Canada; si quelqu’un a des informations à cet effet, merci de les partager!

      Il faut dire que le Canada est souvent « en retard » sur les autres pays pour lancer les nouveaux produits.

      A+!

      Olivier

  28. Salut Pharmachien !

    Toujours aussi bon tes BD 🙂 Moi je me demandais. J’ai arrêté la pilule il y a 8 mois, et depuis, toujours pas de menstrus… C’est qui le « possible » responsable ? Mon cerveau au ralenti ? Mes ovaires qui étaient sur le slow-motion pendant les 12 dernières années ? Et pourquoi ça peut prendre autant de temps avant que le cycle ne redevienne normal après la pilule ?

    Merci 🙂

  29. Bonjour, j’aimerais que dans votre prochaine partie vous mentionnez les différences entre les générations de pilules contraceptifs (au point de vue moléculaire et effets) et expliquez la »nécessité » de produire de nouvelles générations (selon le point de vue des compagnies). Merci! 😉

    • Plusieurs choses ont changées depuis les premières générations de pilules. Par exemple, la dose d’hormone contenue dans chacune des pilule était beaucoup plus élevée initialement, et ce, sans que cela ne soit nécessaire. Certaines contenaient la même dose que celle contenue dans la pilule du lendemain ce qui est trop élevé pour prendre quotidiennement. En outre, les effets secondaires étaient plus fréquents. Les compagnies ont aussi adapté le nombre de vraies pilules (avec des hormones) et celles blanches. Par exemple yaz contient seulement 4 pilules blanches. Cela donne une chance si on oublie de commencer un nouveau packet puisqu’on est encore protéger 2-3jours de plus (me semble). On doit prendre au moins 21 jours en continue pour que le contraceptif soir efficace et un maximum de 7jours de pause ( »fausse pilule blanche ») Avoir seulement 4 »fausses pilules » aide à palier les oublis.

  30. Un grand merci pour cette BD! Je suis infirmière scolaire et j’aimerais bien l’utiliser dans le cadre de mon travail si vous me le permettez. J’aime beaucoup comment vous avez a vulgariser le concept afin de le rendre facilement compréhensible.
    Merci!!

  31. La plupart des adultes connaissent bien le cycle menstruel mais pas du tout pourquoi il fonctionne ainsi. Les hormones on connaît pas trop! Merci pour l’infographie, je vais la présenter à ma fille!! C’est un outil pédagogique pour les parents en manque de mots…

    CL

  32. Wow, quelle super BD! Je me demandais par contre pourquoi il y a autant de pilule d’un même type (combinées par exemple) et comment un médecin fait pour savoir précisément quelle sorte prescrire parmi toutes les pilules d’un même type?

    Autre chose, dans les lieux publics (Bus, métro, etc.), on voit des affiches du genre «Demande Alesse a-t-on médecin !». J’ai l’impression que ce type de publicité entre en conflit avec l’idée que la pilule choisie doit être adaptée au corps de la personne. Un patient dépressif ne dirait pas à son médecin «Prescris-moi du Prozac!», alors pourquoi une femme devrait-elle demander précisément «Alesse»….ou plutôt, est-ce que ce genre de pub est éthique?

    • Salut!

      J’adore cette question!!!

      Alors, comment un médecin fait-il pour savoir précisément quelle marque de contraceptif prescrire… Je ne suis pas médecin, mais voici quelques facteurs généraux qui peuvent influencer une telle décision :

      1) La dose d’oestrogènes; la tendance actuelle est d’utiliser les pilules qui en contiennent le moins (ex. Alesse). Aussi, certaines pilules ont des doses variables d’oestrogènes à travers le cycle (ex. Tri-Cyclen), ce qui est utile chez certaines femmes.

      2) D’autres particularités pharmacologiques de chaque contraceptif. Par exemple, Diane-35 a des effets unique sur l’acné. Autre exemple : le risque légèrement plus élevé de caillots sanguins avec les pilules de nouvelle génération.

      3) L’expérience du médecin avec une marque en particulier. C’est un facteur plus subjectif, mais qui a toutes les raisons d’être.

      4) La demande de la patiente. Quand il n’y a pas de raisons spéciales pour choisir une marque ou une autre, et que ces dernières sont équivalentes, cela fait du sens de tenir compte du choix de la patiente. En effet, on sait (par des études) que les patients qui sont impliqués dans le choix d’un médicament ont tendance à prendre ce dernier de façon plus régulière.

      5) Le marketing! Qu’on aime ça on non, les professionnels de la santé sont influencés involontairement par la promotion. Évidemment, ça a des mauvais côtés… mais à d’autres égards ça ne change rien du tout. Tous les médecins que je connais sont parfaitement conscients de cela et se font donc très prudents. Au bout du compte, les médecins basent leurs décisions cliniques pour le meilleur intérêt et la santé de leurs patients, pas sur la pub.

      De façon générale, je n’aime pas beaucoup et je ne suis pas très à l’aise avec la publicité destinée au public par rapport aux médicaments. À ce jour, je n’en ai pas vu beaucoup qui apportaient réellement quelque chose d’utile à la société.

      Si un médecin veut commenter davantage sur la question, ça serait super cool!

      Olivier

    • Bonjour,
      Je travaille en pub. Les règles au Canada sur la pub de médicaments sur ordonnance stipulent qu’il est interdit de dire à quoi sert le médicament dans un message publicitaire.

      On peut mentionner le nom : Alesse, Yasmin, Viagra. Mais on ne peut pas dire explicitement à quoi ça sert. C’est pour ça que toutes les pubs de médicament sur ordonnance sont floues. Un couple qui arrivent en retard à un concert. Une fille qui joue aux échecs. Et ça finit toujours par « Parlez-en à votre médecin » pour préciser qu’on parle ici d’un médicament sur ordonnance.

      Aux États-Unis, vous remarquerez sur les chaînes de télé américaines, c’est tout le contraire. Les pubs sur les médicaments sur ordonnance durent de longues minutes et font état de tout ce que le médicament peut faire et même ses effets secondaires. Ça fait des pubs très longues et très épeurantes. Haha.

      Est-ce éthique? C’est la seule façon au Canada qu’une compagnie peut faire de la pub pour faire connaître son produit. Sinon, la compagnie doit diffuser son info autrement : dépliant dans les cliniques, site web, etc, moins efficace que la pub télé.

      En espérant avoir répondu à ta question.

      Jackie

    • Je peux rajouter des éléments à la réponse du Pharmachien pour le choix de la pilule :
      * généralement s’il n’y a pas de raison de prescrire une mini pilule, le médecin choisit une oestro-progestative
      * au Canada je ne sais pas comment ca se passe, mais en France ils prescrivent preferentiellement des pilules remboursées (c’est à dire de premiere ou deuxième génération) ce qui réduit drastiquement le nombre de possibilités
      * plusieurs marques de pilules ont la meme composition mais avec des placebos en plus … si la patiente prefere arreter sa pilule pendant 7 jours on choisira la marque sans placebos et si elle prefere continuer a prendre des comprimés pendant ses regles pour ne pas perdre l’habitude ou risquer d’oublier de recommencer une plaquette a la fin des regles, on prescrira la marque avec placebos!

      Super Bd au passage!

  33. Bonjour,
    Je serais curieuse de vous lire/voir au sujet de la méthode de contraception sympto-thermique. Ça demeure, pour moi et jusqu’à ce jour, le meilleur moyen de connaître son corps et son cycle menstruel.
    merci,

  34. Merci encore une fois! J’adore tes explication est elles me servent afin de mieux vulgariser la matière, et ce de manière intéressante, à mes éleves desecondaires 2 et 3. Une enseignante de sciences au secondaire.

  35. Woah, les hormones synthétiques sont trop mignonnes avec leur chou dans les cheveux LOL 🙂 Bon travail!! Juste une petite question: à côté de ton stérilet et de ton Dépo-Provera,il y a juste un « P » comme si ça faisait partie de ta catégorie de contraceptifs à progestérone seulement.. Mais je pensais que le stérilet était dans les 90% d’efficacité, alors que tu dis que la « mini-pillule » n’offre qu’une protection à environ 50%? J’suis confuse 🙂

    • La différence entre les deux se situe au niveau de la libération de la progestérone.

      Le Depo-Provera et le Mirena procurent une libération de progestérone qui est constante dans le temps (tant qu’il n’y a pas de retard dans l’injection pour le Depo-Provera). Cette libération à rythme constant assure un épaississement continu de la glaire cervicale et donc une meilleure efficacité contraceptive.

      La mini-pillule quant à elle fournit un apport en progestérone plutôt en dent de scie. L’effet de la progestérone est à son maximum quelques heures après avoir pris le comprimé, puis diminue graduellement dans la journée alors que le foie effectue son travail et métabolise la progestérone fournie par la pillule. Ainsi, l’effet sur la glaire cervicale serait moins constant et pourrait expliquer la moins grande efficacité (efficacité qui est encore plus diminuée s’il y a retard ou oubli dans la prise du prochain comprimé).

  36. Bonjour,
    D’abord, un grand merci pour cet article. Il manque de vulgarisateur scientifique en ce monde et votre travail contribue à apporter une meilleure compréhension à monsieur et madame tout le monde, ce qui est formidable.
    J’ai fait personnellement le choix de ne pas utiliser de contraception hormonale pour différentes raisons. La principale est due à des effets secondaires majeurs que j’ai eu avec la pilule du lendemain (je sais que les concentrations hormonales dans cette dernière sont vraiment beaucoup plus élevées que celles de la pilule contraceptive) qui ce sont étalés sur plusieurs mois. Alors que je n’avais jamais eu de problème avec mes menstruations, dans les 4 mois qui y ont suivi, à chaque fois, j’étais complètement hors service la première journée à cause de nausées et vomissements. C’est aussi à partir de ce moment que j’ai commencé à avoir des crampes importantes qui font qu’encore aujourd’hui (environ 5 ans plus tard) je dois prendre des analgésiques/anti-inflammatoires (je prends de l’ibuprofène) les deux premières journées de mes règles si je veux être capable de fonctionner. J’ai du mal à expliquer comment il est possible que les effets aient perduré aussi longtemps (surtout pour les premiers mois) et je ne sais pas si vous sauriez m’éclairer de ce côté. Je ne sais s’il est pertinent de mentionner que j’ai toujours été irrégulière, pouvant ne pas être menstruée jusqu’à 3 mois de suite. C’est comme ça depuis que j’ai commencé à avoir mes règles à 15 ans.
    Les autres raisons sont principalement de l’ordre d’éviter de prendre des substances chimiques dont je peux me passer, non que je crains toutes les conséquences qu’on attribue aux contraceptifs hormonaux cependant. De plus, de façon plus mineure, je suis très préoccupée à un niveau environnemental et je sais qu’une partie des hormones contenues dans les contraceptifs hormonaux se retrouvent dans l’urine et ne sont pas éliminées par les systèmes de traitement des eaux usées. Ces hormones ont un impact sur la faune aquatique. Si j’avais vraiment besoin, pour des raisons diverses, d’en prendre, cela ne me stopperait pas, mais tant que cela n’est pas essentiel ou ne contribue pas significativement à améliorer ma qualité de vie, je préfère éviter. Mais je respecte tout à fait celles qui font ce choix.
    Voilà pour mes «insights» sur le sujet et bravo encore pour vos articles.

  37. Hello le pharmacien
    J’espère que la question n’a pas déjà été posée… il y a tellement de commentaires! Est-ce que la pilule régulière (comme je prends) est le seule moyen d’interrompre complètement les menstruations en la prenant continuellement? Toutes les autres méthodes (injections, anneau, etc.) ont-elles de fausses menstruations? Le coût de renonciation à savoir d’avoir mes règles est trop élevé dans mon cas, mais je me lasse un peu de prendre la pillule à tous les jours de ma vie depuis que j’ai 15 ans
    Merci d’avance
    Bon travail!!!

    • Salut Emma!

      En effet, d’autres moyens de contraception hormonale peuvent éliminer complètement les règles; la pilule en continu n’est que l’une des nombreuses options disponibles. À discuter avec ton médecin!

      Merci et A+!

      Olivier

  38. Je sais que c’est un sujet complexe et que des fois c’est mieux de prendre des raccourcis, mais est-ce que peux suggérer une modification? Dans l’image qui dit « Scénario 1 (s’il y a un gars) », je suggère de dire plutôt « Scénario 1 (s’il y a un spermatozoïde et que les conditions sont bonnes) »… Parce que quand tu arrives pour faire un bébé, c’est pas toujours aussi évident que ça, l’équation gars + fille = bébé! (Pour que ce soit égal, je changerais aussi le Scénario 2 pour changer « gars » par « spermatozoïde ».) Mais c’est juste une suggestion!

  39. Bonjour Pharmachien !
    Pardonnes-moi je vais te tutoyer ça va être plus simple. 🙂
    Je tiens tout d’abord à te dire que j’adore franchement lire ton blog, je suis toujours hyper contente quand il apparait dans mon bamboo (mon agrégateur rss). J’apprécie beaucoup quand tu casse les mythes (celui du citron détoxifiant ou de ce qu’on met sur les blessures, j’y croyais avant toi, ça me fait plaisir d’avoir appris des trucs là-dessus ^^ ), ou quand tu fais des infographies par exemple (celle du sport m’a beaucoup déculpabilisé et m’a fait plein de bien, merci beaucoup !).

    J’aime beaucoup cet article sur les règles (oui, je viens de France aussi 😉 ), il vient compléter celui que Marion, la prof à moustache avait fait, (voici le lien http://tumourrasmoinsbete.blogspot.fr/2012/04/vendredi-reglologie.html )
    Parfois, tu me fais penser un peu à elle, expliquer comme ça, avec des dessins et simplement les choses, en oubliant jamais de mettre tes sources pour aller chercher plus loin.
    En tout cas, ça me fait plaisir que de plus en plus d’informations arrivent, sur le l’appareil reproducteur féminin, parce que jusqu’ici (et pour un moment que j’espère pas trop long), les connaissances de la plupart des gens sur le domaine sont en effet peu présentes, voire inexistantes.

    Par exemple -je ne sais pas si c’est le cas au Canada- en France, l’endométriose est une maladie très peu connue, donc très peu diagnostiquée, ou alors diagnostiquée très tard. Il a fallu un article sur rue89 récemment pour que ça commence un tout petit peu (mais alors un tout ptit chouïa) à se réveiller, et encore. En France, on t’apprends dès le plus jeune âge que tu vas en chier grave si t’es une nana et que si t’as ultra mal à en tomber par terre pendant tes règles, c’est parfaitement normal (ma propre mère et mes médecins -et j’en ai eu quelques uns- m’ont toujours dit ça en tout cas).
    C’est simple, le mot « endométriose » écrit plus haut, chez moi, il ne passe même pas le correcteur orthographique français (dictionnaire français/France, je devrais ptet le passer en français/Canada… 😀 ). Et je suis pourtant sûre qu’il est bien écrit, il existe même sur Wikipédia.
    Ta deuxième partie abordera-t-elle le sujet, même rapidement, s’il te plait ? 🙂

    En tout cas merci pour cette partie 1 !
    Et peut-être la connais-tu déjà (mais si non je partage), mais de ton côté de l’Atlantique, il y a une blogueuse très intéressante sur ce genre de sujet (et autres d’ailleurs), c’est Laci Green, sur http://lacigreen.tumblr.com/
    Dans une de ses vidéos (you can’t pop your cherry) on y apprends par exemple que contrairement à une idée répandue, l’hymen n’est pas « percé » lors d’une première pénétration. 🙂

    Voilà, j’attends avec impatience la partie 2 ! \o/ 😀

  40. Je sais que la BD s’adresse aux jeunes, mais les adultes ne manqueront pas de la lire pour la comprendre ou la critiquer. Pour eux, il serait idéal de révéler vos sources sous formes de notes de bas de page. Ça évite d’avoir l’air de parler sans expertise.

    • Salut « sources »,

      1) L’objectif de ce site est d’intéresser les gens aux sujets reliés à la santé, pas d’être un périodique scientifique. Je cite les références seulement quand elles sont accessibles (lire: compréhensibles) au grand public. Aussi, j’invite les gens à partager des liens pertinents dans les commentaires. Ceux qui veulent des articles détaillés où chaque phrase est supportée par une citation ont un million d’autres sites webs à consulter plutôt que de venir sur Le Pharmachien.

      2) Tel que mentionné dans l’introduction, j’ai fait réviser le tout par une biochimiste clinique qui est aussi une experte dans le domaine de la fertilité. Je ne vois pas comment la BD peut être plus fiable dans les circonstances.

      3) Pour la première fois depuis la création du blog, j’ai sorti mes livres d’université pour rafraichir ma mémoire sur la FSH et la LH. La BD serait-elle plus crédible si j’avais cité mon livre d’anatomie Tortora? J’en doute.

      Dis donc, ton adresse email… courriel@courriel.net… c’est pas une vraie, hein?

      Olivier

  41. ça serait agréable que tu continus(après la partie 2) en parlant de le pré-ménopause…me semble que ça ferait une suite logique…et fort probablement très constructive,lolll
    j’dit ça d’même là…on jase 😉
    (surtout que je suis en plein dedans…a 37 ans…:-( )

  42. Wow ! Encore une fois, du beau travail ! Tes articles nous poussent à vouloir en savoir plus et à vouloir mettre à jour nos connaissances !!! Ayant eu la chance de te rencontrer dans une conférence, je souhaiterais dire aux gens qui commente de façon «constructive (péjorative) » que le Pharmachien a créé un blog pour VULGARISER l’information et non pour publier un article scientifique. Bref, cette petite parenthèse faite, j’aurais une question ! Vous dites que l’oestrogène est l’hormone anti-mauvaise humeur … Qu’est-ce que qui explique la raison des «SPM» à savoir impatience, irritabilité etc. ? Est-ce un mystère résolue ?

    J’ai bien hâte de vous lire à nouveau ! Merci d’entretenir BÉNÉVOLEMENT votre blog ! 🙂

    • le cuivre « inactive » les spermatozoides et le stérilet au cuivre agit en génant l’implantation de l’oeuf dans la muqueuse, donc si jamais un spermato était passé malgré le cuivre, l’oeuf ne pourrait s’implanter
      mais l’endometre se développe naturellement, et lesrègles sont naturelles !

  43. Pharmachien!

    Merci pour l’article super intéressant…

    J’ai une question complémentaire. Je prends Apri 28 et je perds mes cheveux…
    Je pense que c’est androgénétique mais je ne suis pas certaine de l’impact de ma pilule sur la perte de mes cheveux. (Je les perds comme un homme, sur le dessus de la tête).
    Dans un commentaire tu expliques: « La grosse différence est le type de progestérone utilisé : dans Ortho, c’est de la noréthindrone, alors que dans Diane, c’est de la cyprotérone. La cyprotérone possède un effet antiandrogénique (i.e. effet anti-hormones-mâles) qui aide beaucoup pour l’acné. La noréthindrone n’a pas de telles propriétés. »

    Est-ce que le fait de changer de contraceptif me permettrait de me débarrasser des « hormones males » qui font -possiblement- tomber mes cheveux?

    Merciiiiiii 🙂

  44. Bravo bravo d’avoir encore produit une excellente BD pour vulgariser un sujet complexe! Maintenant quand je me pose une question sur le bien fondé d’un « article » sur la santé (souvent douteux!) je viens faire un petit tour sur ton blog pour voir ce que tu as a dire sur le sujet. Je trouve presque toujours réponse à mes questionnements!

    Moi aussi j’ai une demande spéciale pour « La Contraception – part 2, ze scary dangerz ». J’aimerais que la baisse de libido soit un peu discuté, s’il reste de la place dans ta BD (il va falloir une part III et IV, à ce rythme là!!).
    J’ai eu des problèmes avec ça – ça a pris quelques fois à commencé et arrêter la pilule et me poser des questions avant de le réaliser, et mon médecin du moment a juste levé les yeux au ciel et grosso modo, dit que c’est probablement juste dans ma tête (est-ce que j’ai dis que les médecins qui infantilisent les patients m’énervent?). Je comprends que l’environnement et les circonstances peuvent influencer la libido, mais tout de même… Bref, ça a donc laissé peu de possibilités de discuter pour voir si d’autres pilules seraient plus appropriées, par exemple.

    Suite à ça, j’ai essayé le stérilet au cuivre mais j’ai fait une réaction pas le fun, alors moi et mon chum on est retourné au bon vieux condoms. Moins de spontanéité, mais au moins j’ai le goût, c’est un excellent échange selon moi 🙂

    J’ai essayé de trouver un peu de littérature scientifique sur le sujet, mais sans grand succès, juste beaucoup de femmes qui se plaignent de la même chose (de baisse de libido et de l’incompréhension de leur médecin). J’aimerais bien voir si tes spécialistes auraient quelque chose d’intéressant à dire sur le sujet.

    Un méga merci!

  45. Allo! 🙂 Petite question que tu pourra surement répondre dans ta 2ieme partie 🙂 J’entend souvent dire par d’autres, que la pilule contraceptive est dangereuse pour les femmes agées de plus de 30 ans car elle augmenterais les risques de cancers énormément. Encore un stupide mythe? (J’ai une amie qui la prend pas justement a cause de cette information, j’avais jamais entendu parler de ça et la bon sa entraine tout plein de compications…) Merci de l’info! j’ai vraiment hâte a ta 2ieme partie! (Désolé pour les fautes de grammaires 😛 )

    • C’est en réalité beaucoup plus compliqué que ca !
      faire des études sur le sujet est compliqué, car de nombreuses femmes fument + pilule donc difficile de dire ce qui a provoqué le cancer

      en gros, je crois que certaines etudes ont prouvé une très légere augmentation du risque de certains cancers (sein je crois) ET une legere diminution du risque de cancer de l’utérus/endometre… en gros au global ca n’aurait pas d’intéret…

  46. Bonjour Olivier,
    Est-il vrai que de travailler sur des horaires variables (nuit/jour et n’importe quand, sans routine particulière) peu nuire à l’efficacité de la pilule contraceptive, étant donné que l’on recommande de la prendre à un heure régulière chaque jour (et qu’avec ce type d’horaire le cycle veille-sommeil et tout ce qui l’entour en prend un coup)?

    Merci!

  47. C’Est le corps de la femme qui subit les conséquences de la grossesse, effectivement. Mais « subir » n’est peut-être pas nécéssairement le bon mot. Des femmes qui font semblant de prendre leur pillules pour avoir des enfants, ça arrive, plus souvent qu’on le pense, sans doute. Après tout, comment le prouver? C’est facile de dire que c’est efficace a 99,98% du temps, et de dire « Oups, faut croire que le 00,02%, c’était nous! ».

    Je trouve ça quand même drôle que personne n’en parle, mais que quand la situation est inversée, on est prêt à juger les hommes indignes de confiance.

    • Le taux d’efficacité théorique de 99,7 % ça c’est lors d’une utilisation parfaite dans un environnement contrôlé (dans une étude, où une infirmière appelle les patientes à tous les jours pour leur rappeler de prendre leur pilule de façon régulière, toujours au même moment, où l’on contrôle les interactions médicamenteuses de façon systématique avec d’autres médicaments/produits naturels, etc.).

      La taux d’efficacité réel (dans la vraie vie) est plus aux alentours de 91%, ce qui n’est quand même pas si mal, considérant que plusieurs femmes prennent leur contraceptif oral une fois de temps en temps, font des périodes d’arrêt de plus de 7 jours (ce qui peut être suffisant à déclencher une ovulation), prennent leur pilule rarement au même moment, utilisent parfois d’autres médicaments qui peuvent interagir avec leur contraceptif sans que quiconque ne soit au courant (millepertuis), ne savent pas que des vomissements ou des diarrhées peuvent diminuer l’efficacité de la pilule, et je ne sais quoi encore.

      Ceci dit, j’ignore à quelle fréquence certaines femmes font intentionnellement croire à leur partenaire qu’elles prennent bel et bien leurs contraceptifs oraux sans que ce ne soit le cas dans le but d’avoir une grossesse. Ce serait plutôt intéressant à évaluer. Ça me rappelle une étude d’adhésion au traitement qui avait été réalisée avec les contraceptifs oraux et des boîtiers électroniques qui enregistraient chaque ouverture du boîtier pour ensuite comparer ces données avec le % d’adhésion rapporté par les utilisatrices. Les résultats étaient que les femmes disaient prendre leur contraceptif à une fréquence plus élevée que le nombre de fois où leur boîtier contenant les pilules avait été ouvert…

  48. Hihi j’ai déjà donné du « rattrapage » en Anatomie et Physiologie à l’université, et ma façon d’expliquer le rôle des hormones c’était: « l’oestrogene (E) c’est de l’Engrais pour l’endomètre; la progestérone (P) Passe la tondeuse pour limiter ça pis que ça se mette pas à pousser tout croche ». Je trouve que ça va bien avec tes illustrations!!

  49. Excellent article,

    Je suis sans doute une des premières à crier sans trop comprendre. Heureusement, j’ai une super gyneco qui informe très bien ses patientes.
    Je crois que ma question sera mieux traiter dans la seconde partie mais je la pose tout de même pour m’assurer qu’elle ne soit pas écarter. Comment très hormones travaillentt-elles après l’arrêt de pillule (qui fait en sorte que le système est au ralenti ?
    J’attend le second volet !!!! 🙂

    • En fait, les hormones restent un peu dans le corps
      par exemple, meme si tu prends ton comprimé tous les soirs a 18h, les hormones du comprimé précédent vont rester dans ton corps plus de 24h
      de plus, il faut plusieurs jours au cerveau pour se « remettre en route »

      c’est ca aussi qui explique qu’en arretant la pilule certaines femmes ont des cycles déréglés… bon souvent c’est aussi parce que leur cycle etait deja étrange avant la pilule !

  50. Très bon article. Un tout petit quelque chose m’embete : que les hormones O et P aient du rouge à lèvre WTF ! Alors, certes, c’est pour symboliser le fait qu’elles soient féminines, mais mince quoi, ça m’embête…

  51. Est-ce que certains médicaments qui n’ont pas pour but la contraception/régulation du cycle menstruel peuvent retarder ou empêcher l’ovulation?

    • Oui. Entre autres :

      – l’utilisation à long terme ou à haute dose d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène [Advil, Motrin], acide acétylsalicylique [AAS, ASA, Aspirin], naproxène [Naprosyn, Aleve, Anaprox], etc.

      – certains traitements de chimiothérapie

      – Synthroid ou Eltroxin mal dosé ou mal pris (à ma connaissance c’est l’hypo ou l’hyperthyroïdie qui peut causer des problèmes de fertilité et non le médicament comme tel)

      – les neuroleptiques et antipsychotiques (ceux qui causent une augmentation de la prolactine peuvent altérer les niveaux d’oestrogène et de FSH) [Haldol, Risperdal, chlorpromazine, perphénazine, etc.]

      – Etc.

      Certains médicaments peuvent occasionner des problèmes de fertilité chez les hommes également. Et il ne faut pas oublier non plus le tabagisme, l’alcool, les drogues (marijuana, cocaïne, etc.) .

  52. Excellent article !
    Je vais le montrer mes étudiants du cégep lorsque viendra le temps de parler du cycle menstruel et ovarien. Ce sera bien plus intéressant que le bon vieux Marieb!
    Je l’ai aussi transférer à mes collègues profs de bio et tout le monde a aimé. Merci 🙂

  53. J’aime beaucoup votre article. Il vulgarise bien un sujet parfois mal compris par plusieurs. Cependant, j’ai une petite question pour vous car je désir savoir votre point de vue à ce sujet : Pensez-vous que Yasmin représente davantage un danger pour les femmes que les autres marques de pilules contraceptives ? Et Pourquoi ? Merci beaucoup.

  54. ça ne fait toujours rire voir des hormones discuter! Dommage que certaines personnes, en regardant les commentaires, ne comprennent pas que le but de tes articles est d’apporter suffisamment d’information prouvée scientifiquement pour qu’ils puissent ensuite peut être mieux construire leur opinion plutôt que de se fier uniquement sur des sites de pseudo connaisseurs.
    P.S. aux lecteurs.: J’ai étudié en immunologie alors je sais être critique sur des études scientifiques ou blogs de pharmachien et je vous confirme que ce qui est écrit ici reflète bien (quoi que très simplifié pour une meilleure compréhension générale) les études scientifiques au meilleur de ma connaissance.
    Good job!
    JV

    • En ce qui me concerne, les hormones devraient TOUJOURS discuter! Surtout quand elle veulent régler leurs chicanes.

      C’est ce genre de commentaire qui me motive à continuer (et me fait sentir moins incompris)… merci beaucoup JV!

      Olivier

  55. Bonjour Monsieur le Pharmachien!

    Je tiens tout d’abord à vous dire merci pour le temps que vous prenez pour nous expliquer parfois des concepts basiques pour lesquels nous n’avons pas poussé le questionnement ou tout simplement des sujets dont on est peut-être gênés de demander .Hihi!C’est réellement précieux dans ce monde du »vite vite vite je suis pressée »Bref pour ce qui est des menstruations,je me questionnais moi plus sur le coté psychologique.Parce que hé oui il y en a un!Haha!Si je me prends en exemple,il suffit de vivre des moments un peu plus stressants,changer mon alimentation,faire plus de sport si c’est pas jusqu’à si je mets mon réveil 15 minutes plus tard 😉 Je peux arrêter de l’être presque une année entière.Je me demandais le fonctionnement physique derrière tout ça.
    J’en profites aussi pour poser une question plus personnelle :C’est grave ne pas l’être?Je sais bien que c’est l’état naturel mais bon.Mon docteur m’a proposé souvent de commencer la pilule pour régulariser tout ça mais comme je ne suis pas super maniaque aux pilules et que de toute façon je ne suis pas fâchée de ne pas l’être,ça m’intéresse plus ou moins .Y’a un danger?J’aimerais connaitre votre opinion là-dessus.:)

    Cindy

    • Bonjour Cindy,

      Pour qu’une femme ait un cycle menstruel régulier, il faut qu’elle ait entre autre un certain pourcentage de graisse. C’est un moyen qu’a le corps de s’assurer d’avoir assez d’énergie pour se préparer à une grossesse, car il ne faut pas l’oublier le but c’est de faire des petits bébés. Je demanderais à votre médecin un bilan hormonal pour s’assurer que toutes les étapes de fabrication des hormones soient correctes. Il n’y a pas de mal de ne pas avoir de règles, mais il faut exclure les pathologies, certaines rares, mais qui peuvent être graves, qui causent l’absence de menstruation. Le problème de ne pas avoir un cycle régulier, c’est lorsque l’on veut avoir des bébés, c’est là que ça se complique et que beaucoup de femmes souffrent de cette absence.

      J’espère vous avoir aidée,

      Lyne Massicotte PhD CSPQ
      Biochimiste clinique
      Nasci Biologie médicale inc.
      VP, Directrice du laboratoire

  56. Bonjour Olivier,

    Je me pose une question sur les règles… Martin Winckler explique que les avoir (sous pilule) n’est pas un indicateur de non-grossesse. Ces règles seraient artificielles. http://martinwinckler.com/spip.php?article731

    Mais du coup.. il vient d’où le sang? De l’endomètre? Mais pourquoi il s’écoule?
    Personne n’a jamais su me donner une réponse correcte… Et alors, avoir ses règles ne garantit vraiment pas qu’on est PAS enceinte? Dois-je du coup faire des tests de grossesse tous les 2 mois histoire de pas me tracasser?

    Merci beaucoup du temps que tu prends pour nous expliquer tout cela sur ton blog, l’article était vraiment bien.

    • IL vient de l’endometre oui, que ce soit des regles naturelles ou des regles sans pilule

      disons que si tu tombes enceinte sous pilule, il se peut, mais ce n’est pas toujours le cas, que la chute des hormones lors de l’arret des 7j suffise a provoquer un saignement, meme si normalement les hormones produites lors d’une grossesse empechent la destruction de l’endometre…

  57. Excellent travail, comme d’habitude !
    Même moi en tant que pharmacienne, ça me fait un grand bien de revoir tout ça aussi clairement expliqué. Hâte de lire la suite !

  58. Excellent article et excellente révision pour mon examen du système endocrinien et cycle menstruel. Continue ton beau travail

  59. Bonjour!
    Merci de ce super schéma, il me permet de mieux me comprendre! ;P J’aimerais cependant savoir si tu peux m’éclairer un peu plus sur un sujet qui, en quelque sorte, touche le cycle menstruel. Je fais de l’endométriose. Je cherche toujours à comprendre le phénomène, mais les médecins me disent que c’est une maladie plutôt propre à chacune des femmes qui y sont touchées, donc difficile à expliquer. En faisant mes recherches, j’ai cru comprendre, en gros, que l’endomètre se créer à l’extérieur des parois de l’utérus. Je comprend donc que lorsque l’endomètre s’écroule et fait full sang (pour reprendre tes mots!), le « mien » étant également à l’extérieur de l’utérus, occasionne mes grosses douleurs, un peu comme une hémorragie interne… genre! Mais pourquoi mon endomètre se forme-t-il également en dehors de mon utérus. Je comprend, avec ton schéma, que la progestérone « crée » l’endomètre. Je sais également que la pilule aide à diminuer mon endométriose… conclusion personnelle… Ai-je un surplus de progestérone?

    Si tu peux m’éclairer un peu plus au sujet de cette « maladie », j’en serai ravie.
    Merci!

    • Le « pourquoi » est inconnu à l’heure actuelle. Si vous désirez lire davantage sur le sujet, plusieurs théories sur la cause de l’endométriose sont proposées :

      – menstruations rétrogrades ; cependant bien des femmes en ont et ne souffrent pas d’endométriose pour autant donc certains ont avancé qu’il devait également y avoir un problème immunitaire ou hormonal pour permettre à ces tissus de se développer hors de l’endomètre

      – la théorie du système sanguin ou lymphatique stipule que ces derniers permettraient de propager les tissus de l’endomètre ailleurs dans le corps

      – enfin certains parlent aussi d’une cause génétique, ce qui expliquerait pourquoi le risque de souffrir d’endométriose est plus élevé chez les femmes dont la mère ou la soeur en sont également atteintes

      Bref, beaucoup de questions mais peu de réponses définitives.

  60. Bonjour Olivier,

    J’ai trouvé ta BD vraiment cool et facile à comprendre!

    Je suis une pharmacienne qui enseigne en formation professionnelle, en assistance technique en pharmacie, et j’ai reçu une étudiante en pharmacie candidate au Pharm. D qui a fait son stage STOP à notre centre de formation professionnelle. Elle a animé un atelier sur la contraception orale d’urgence et la gestion d’oubli de pilules contraceptive à travers les différents secteurs d’enseignement de l’école.

    Elle et moi n’avions pas idée à quel point la centaine d’élèves adultes qui ont participé à l’atelier, autant les femmes que les hommes, ne savaient pas comment fonctionne la pilule contraceptive ni le cycle menstruel, et à quel degré ils ont joué avec le feu et auraient pu avoir une grossesse non désirée. D’où mon intérêt pour ta prémisse que pas beaucoup de femmes savent démêler le cycle menstruel, l’ovulation, les effets de l’estrogène et la progestérone, le fonctionnement du système reproducteur de la femme, etc. Ta BD, qui explique le tout avec plein d’images, aurait probablement enrichi l’atelier de mon étudiante, qui aurait pu s’épargner milles tracas à expliquer le cycle menstruel aux élèves, ainsi que le fonctionnement des hormones dans les pilules contraceptives (et la semaine sans hormones!).

    Merci pour ces belles explications drôles et justes! Et pour une prochaine BD, je suis d’accord avec une autre de tes lectrices : tu pourrais démystifier la contraception orale d’urgence.

    Michèle T.

  61. Excellent article!! Très bien imagé, par ailleurs. Loin de vouloir prétendre être une experte sur le sujet, mais je crois que les pilules contraceptive ne contiennent pas de progestérone mais plutôt de la progestin, une forme synthétique qui vient se greffer aux récepteurs de progestérone sans pour autant se métaboliser de la même façon que la progestérone. Durant la phase lutéale, la pilule empêche alors de produire de la progestérone, une hormone essentielle et pas uniquement pour le système reproducteur.

    J’avais aussi lu quelque part (j’essaierai de retrouver la source!) que la pilule augmente les risque des femmes de souffrir de maladies osseuses. On ignore les causes, mais cela pourrait montrer l’importance de la progestérone dans la santé des femmes.

    Je ne prétends pas avoir raison, mais je reste sceptique sur le fait que d’intervenir dans la production naturelle d’hormones n’a pas d’effet négatif sur la santé. Je trouve aussi que nous avons un discours à double standard sur le sujet. D’un côté, nous faisons extrêmement attention à ce que nous mangeons, comme par exemple, préférer de la viande bio sans hormones ajoutées, mais de l’autre, nous ingérons des pilules qui interfèrent dans notre organisme. De plus, d’un point de vue social, je suis d’accord que la pilule a permis l’évolution des mœurs sexuels, mais à quel prix et au profit de qui… Mais ce n’est qu’une opinion personnelle et reste que j’ai bien apprécié cet article!

  62. Une réponse à ma question a peut-être déjà été répondue mais il y en a tellement que je n’y vois plus rien. Pourquoi, j’ai des règles (pas super-abondantes, du spot comme on dit) malgré le fait que je prend la pilule en continue? Je prend Marvelon depuis 4 mois, 51 ans et aimerait me débarrasser des fameuses règles hihihi…
    Merci!

    • Allo Danielle!

      En effet, chez certaines femmes, la prise de la pilule en continu semble provoquer des pertes sanguines (spotting). Parfois ça finit pas rentrer dans l’ordre, parfois non. Plusieurs femmes m’ont dit avoir cessé la prise en continu précisément pour cette raison et que la prise « régulière » a réglé le problème. Bref, c’est du cas-par-cas!

      Merci pour ta question et à bientôt!

      Olivier

    • Danielle, pour ma part, je prends aussi le Marvelon en continu depuis un peu plus de 11 ans (sur un total de 13 ans). Je remarque du spotting que si j’ai oublié de le prendre (même de quelques heures), sinon, aucune menstruation. Difficile de me rappeler le nombre de mois que ça a du prendre pour que ça soit aussi efficace par contre. Sur un autre point, je sais que certaines femmes sont réticentes à la prendre en continu en se disant que ce n’est pas très naturel de n’avoir aucune règle aussi longtemps, mais comme ma gynécologue m’a dit, c’est comme si mon corps me croyait enceinte.

  63. Allô pharmachien! Je ne sais pas si tu vas voir mon message mais j’ai une petite question pour toi! Je viens de commencer le nuvaring (première contraception depuis 2 ans) il y a trois jours et je suis végétarienne et mon amie m’a dit que le fait que je mange beaucoup de soya à tous les jours peut réduire l’efficacité de mon anneau :O :O J’ai cherché sur le net, mais je connais pas trop ça donc je suis pas vraiment capable de juger par moi-même Est-ce que c’est vrai? J’ai vraiment peur! 🙁

    Charlotte

    • Allo Charlotte !

      Je n’ai jamais rien entendu de tel ! On sait que certains dérivés du soya peuvent « imiter » les effets des oestrogènes dans le corps (à un niveau extrêmement faible bien sûr), mais c’est le seul lien que je peux voir. Je ne vois pas de raison de t’inquiéter à ce sujet.

      Merci pour ta question !

      Olivier

      • De ce que j’ai compris avec mes lectures de profane, le soya contient des phytoestrogènes qui sont moins estrogéniques (efficaces) que les estrogènes de synthèse comme l’éthynil estradiol. En très grande quantité (genre si quelqu’un prend des suppléments alimentaires de soya ou de houblon par exemple), les phytoestrogènes peuvent probablement légèrement nuire à l’absorbtion des estrogènes de synthèse parce qu’ils occupent leur place sur les récepteurs.

  64. Bonjour, dans ta bd tu dit que l’oestrogene est l’hormone anti mauvaise humeur.. Donc theoriquement lorsqu’on a des symptome pré-menstruelle ces parce qu’on manque de cette hormone? Et une contraception avec plus d’oestrogene est elle meilleur pour prevenir ces mauvaise humeur?

    • Salut !

      En fait, c’est plus compliqué que ça ! On sait qu’une baisse ou une hausse des niveaux d’oestrogènes peut causer des fluctuations dans l’humeur. Une des explications possibles est que les oestrogènes influencent le niveau de sérotonine, une substance du cerveau directement reliée à l’humeur.

      Au cours de la phase pré-menstruelle, la femme ne manque pas d’oestrogènes; c’est plutôt lorsque les menstruations se déclenchent que les oestrogènes diminuent et que le fameux SPM disparaît. Par contre, chez des femmes qui manquent d’oestrogènes et qui ont des problèmes d’humeur, donner des hormones améliore souvent la situation. Pas évident n’est-ce pas ?! C’est complexe le système hormonal.

      Une affirmation plus vague mais légèrement plus près de la vérité serait « l’estrogène est l’hormone intimement liée à l’humeur de la femme ».

      Merci pour l’excellente question !

      Olivier

  65. Bonjour,
    Qu’en est-il le fonctionnement de l’ovulation chez les femmes ayant le SOPK. Pourquoi avons-nous des menstruations même s’il n’y a pas d’ovule de relâché?

    • Allo Jennifer !

      Je ne suis pas un spécialiste de la question, mais voici l’explication la plus simple que je peux t’offrir.

      Dans le syndrome des ovaires polykystiques, il n’y a pas d’ovulation, mais il y a quand même activation des follicules. Ces derniers, ne pouvant former d’ovules, s’accumulent dans les ovaires et forment des kystes, d’où le nom « polykystique ».

      Vu qu’il n’y pas d’ovulation, l’endomètre est « mêlé » : il s’épaissit de manière irrégulière et souvent exagérée, ce qui explique les saignements imprévisibles et abondants.

      Merci Jennifer et à bientôt !

      Olivier

  66. Bonjour !
    alors voilà, je trouve que cet article ne montre que le côté « scientifique » de la chose. J’en ai marre de cette société où quand t’es une femme et que t’as des rapports sexuels régulier tu dois prendre la pilule sinon t’es considéré comme irresponsable.
    On essaie de bonifié l’image de la pilule mais je trouve ça hyper-dégradant pour sa propre image de bouffer des hormones chaque jour.
    J’ai moi même pris la pilule pendant à peine 4 mois et je me sentais vraiment pas bien à cette période là. J’avais l’impression de complètement soumise pour faire plaisir à mon copain et d’avoir totalement perdu ma liberté.
    Je trouve ça vraiment scandaleux qu’on hésite pas à proscrire la pilule dès le plus jeune âge. La société n’hésite pas à faire passer un message comme quoi c’est normale de changer le fonctionnement du corps de la femme, juste pour que les laboratoire s’en mettent plein les poches.
    Le pire dans tout ça c’est que la pilule symbolise la liberté sexuelle de la femme alors que c’est tout le contraire quand on l’a prend (en tout cas pour ma part) on se sent complètement prisonnière.
    Alors s’il vous plait les filles arrêtez de prendre la pilule parce que vous vous sentez obligée et parce que tous le monde la prendre et ne lâchez pour rien au monde votre liberté ! Et vive les préservatifs !

    • Salut Pauline !

      Merci pour ton commentaire. Je ne suis pas en désaccord avec ce que tu dis. Par contre, cette BD fait tout SAUF obliger qui que ce soit à prendre la pilule. La majorité de l’information disponible sur la pilule contraceptive disponible en ligne ou ailleurs assume que les femmes comprennent bien le cycle menstruel. Or, ce n’est pas le cas, quoique cela les intéresse. C’est une bonne idée de comprendre comment les hormones fonctionnent avant même de considérer une méthode contraceptive quelconque. C’est le but de cette BD et, d’après ce que tu me dis, tu devrais te réjouir qu’elle existe.

      Pour ce qui est de prendre la pilule ou non, c’est un choix personnel. Pour beaucoup de femmes, prendre la pilule est libérateur et rassurant, l’inverse de ce que tu décris.

      A+

      Olivier

      • Oui j’ai bien compris, après avoir posté mon commentaire, que cette BD cherche juste à informer sur le fonctionnement de la pilule, ce qui est une bonne idée, mais j’avais juste envie de donner mon avis sur ce sujet. C’est juste quand j’ai vu le titre « Guide anti-panique sur la pilule » j’ai cru que t’as BD cherchait à banalisé ce moyen de contraception et à dire « vous pouvez toutes prendre la pilule, c’est normal dans cette société ».
        En fin voilà, j’ai surement des idées arrêté sur ce sujet mais j’ai vraiment l’impression qu’on nous culpabilise constamment de ne pas prendre la pilule. Dans mon entourage tout le monde insiste pour que je l’a reprenne que ce soit ma mère, mes amies ou même mon médecin alors que je n’ai que 20 ans et je trouve ça vraiment lourd; et même limite machiste dans le genre « tu es une femme donc la contraception hormonale te suivra toute la vie »

        • Salut! J’ai lu beaucoup de vos articles et je les adore!! Surtout celui-ci qui m’a permis de comprendre le cycle menstruel et le mécanisme de la pilule une bonne fois pour toute!! Merci de nous fournir enfin une belle explication claire et simple (étant très visielle, les dessins m’aident beaucoup plus que les graphiques)!

          J’aurais une petite question (j’ai lu la majorité des commentaires et ne l’ai pas vu) : depuis que je prends le pilule (environ 3 ans (yaz jusqu’au mois de juillet dernier et ensuite alesse en continu (qui ne me convenait pas) et maintenant seasonale depuis 28 jours) j’ai remarqué que j’ai souvent (depuis 3 ans) des douleurs (comme un pincement) , à environ 2-3/10, au niveau des 2 ovaires et qui disparaît avec le temps. J’en avais parlé à mon médecin (il y a un an et demi), qui n’a rien trouvé d’anormal. Je ne m’en suis donc jamais inquiétée! Cependant, mercredi dernier, j’ai eu la même douleur aux 2 ovaires qui s’est très rapidement transformée pour devenir insupportable (intensité à 12-13/10). Elle a disparu en quelques secondes avec de la glace et n’est pas revenue avec autant d’intensité depuis. J’ai eu beau consulter une multitude de sites et même appeler info-santé (dont l’hypothèse était davantage au niveau du système digestif puisque je n’avais aucun autre symptôme) et je n’ai rien de vraiment en lien avec mon problème… Quel est votre avis? Est-ce que cela pourrait avoir un lien avec la pilule puisque je n’en avais pas avant de la prendre et que j’e n’en avais pas non plus lors de ma pause de pilule de 2 semaines entre alesse et seasonale? Les effets secondaires inscrits sur les boîtiers n’en parlent pas. Est-ce que l’anovulation causé par la pilule pourrait être en lien?

          Merci beaucoup et continuez votre magnifique travail!

  67. Question qui me stress assez : ma pharmacienne m’a prescrit la marque générique d’Alesse 28. Est-elle VRAIMENT aussi efficace qu’Alesse ??

  68. Bonjour, quand on allaite je trouve que les infos à comprendre en général sont compliquées. Je pose donc ma question ici. En ce qui concerne la pilule micronor il est dit qu’il faut la prendre à la même heure tous les jours encore plus que les autres pilules. Si jamais on oublie (environ 3 heures de décalage) est-ce qu’une bombe tombe du ciel ? Trève de plaisanterie après cet oubli (retard de la prise) combien de temps après on devrait attendre avant de refaire l’acte ? On lit effectivement plein de choses stressantes effectivement. Merci

  69. Bonjour,

    Je prend la pilule (try cyclen lo ) et parfois en plein milieu de la prise ce cette dite pilule j’oublie de la prendre une journée et je tombe pas longtemps par après dans mes règles mais vraiment faiblement. Ma question est: Est-ce que je dois arrêter de prendre ma pilule en plein milieu et la reprendre 7 jours plus tard ou je continu a la prendre jusqu’à la fin, et ensuite tomber dans mes menstruations et la reprend au bon moment ? En gros si je veux couper les menstruations quand cela m’arrive pour ne pas être prise avec mes règles durant deux semaines et plus (même si sont très faible c’est énervant) que dois-je faire ?

    Merci

  70. J’adore tes articles! Voici un excellent exemple d’information douteuse qui mérite d’être démentie! « On nous cache la vérité sur la pilule depuis 50 ans » [LIEN ENLEVÉ POUR NE PAS FAIRE DE PUB À CE SITE]

  71. J’ajouterais personnellement trois informations à ta Bd.

    Premièrement, si une femme a des symptomes de réactions à la pilule, particulièrement au niveau du système sanguin, il serait sage de cesser la pilule (ou la changer), car il est possible qu’elle fasse partie des femmes à risque d’embolie pulmonaire ou acv, aussi rare cela soit-il. J’ai personnellement eu les mains noires pendant 48h… j’ai cessé la pilule et pendant deux ans j’avais fréquemment les mains genoux et pieds bleus.

    Deuxièmement, le condom est un super choix pour ces femmes, risques / benefices pris en compte !

    Troisièmement, on peut choisir de ne pas prendre de contraception hormonale par souci environnemental. On n’en parle pas assez… on est centrés sur nous-memes. Voici un bon article à ce sujet

    http://www.davidsuzuki.org/fr/blogues/cercle-scientifique/2012/05/les-medicaments-dans-lenvironnement/

  72. J’ai une question d’inculte. Le début de la présentation indique que la progestérone favorise l’épaississement de l’endomètre. Par contre, lorsqu’il est question de Micronor (mini-pilule), on indique seulement son effet sur le bouchon muqueux. Est-ce dire que Micronor n’a que peu (ou pas) d’impact sur l’endomètre?

    • Mieux vaut tard que jamais…

      L’effet contraceptif du Micronor peut en fait s’expliquer par 3 mécanismes distincts :
      – épaississment de la glaire cervicale (bouchon muqueux), ce qui rend plus difficile la rencontre potentielle entre un spermatozoïde et un ovule
      – modification de l’endomètre empêchant ainsi l’implantation d’un ovule fécondé
      – chez certaines utilisatrices, Micronor aurait également un effet anovulant (moins prévisible et moins fréquemment que lorsque l’on utilise des contraceptifs oraux combinés [contenant à la fois oestrogène et progestérone] ; mais quand même le Micronor empêcherait l’ovulation chez environ 50% des utilisatrices)

      Donc, oui le Micronor a également un effet sur l’endomètre.

  73. Bonjour Olivier!

    je ne sais pas si tu as déjà répondu à cette question: je compte arrêter la pilule très bientôt après 15 ans (sans arrêt). Personnellement, je prends le Nuva Ring. J’ai entendu dire qu’après plusieurs années, il est mieux d’arrêter progressivement que d’un coup (sevrage diminue les effets néfastes). Ceci dit, je ne peux le faire avec le Nuva Ring…

    Qu’en penses-tu?

    Merci!

  74. Est-ce que les menstruations qui apparaissent durant les 7 jours d’arrêt d’hormones de la plaquette de la pilule anti-contraceptive sont de vraies menstruations? Autrement dit, est-ce que c’est le saignement de l’endomètre indiquant qu’il n’y a pas eu fécondation, comme lors des règles sans prise de contraception?

    • Nope.

      Pourquoi a-t-on quand même des règles quand on prend la pilule, alors ?

      À l’origine, la pilule était faite pour être prise en permanence (365 jours par an, sans interruption), pour maintenir l’ovulation endormie en permanence. Comme les femmes qui la prenaient en permanence étaient inquiètes à l’idée de ne pas avoir de règles, on a décidé de « rythmer » artificiellement la prise de la pilule sur un « cycle » (artificiel) de 28 jours : 21 jours de pilule, 7 jours d’arrêt : l’arrêt temporaire des comprimés provoque des saignements qui ne sont que des règles artificielles.

      A RETENIR : Les saignements qui surviennent entre deux plaquettes de pilule sont des saignements artificiels, provoquée par l’arrêt des comprimés, et non des règles authentiques.

      Mais alors, les règles de la pilule ne servent à rien ?

      Eh non, elles ne servent à rien. Les « fausses règles » de la pilule n’ont aucune utilité, elles sont seulement destinées à « rassurer » les utilisatrices qui craignent d’être enceintes. Et comme ces saignements ne sont pas des règles, c’est une manière de rassurer qui est 1° inexacte ; 2° source de désagréments et d’échec de la contraception.

      Les « fausses règles » de la pilule n’ont que des inconvénients : après avoir arrêté la pilule pendant 7 jours, l’ovulation est susceptible de se produire si on oublie de commencer une nouvelle plaquette.

      A RETENIR :

      1° c’est au début de chaque plaquette de pilule qu’un oubli est le plus susceptible d’entraîner une grossesse. Cliquer ICI pour en savoir plus
      2° moins on arrête la pilule longtemps entre deux plaquettes, moins on risque d’être enceinte ! ! ! Cliquer ICI pour en savoir plus
      3° ne pilule qu’on n’arrête pas du tout est beaucoup plus efficace qu’une pilule qu’on arrête une semaine par mois.
      4° une femme qui prend la pilule sans interruption (365 jours par an) a très peu de risque d’être enceinte… et très peu de règles également ! ! ! !

      https://martinwinckler.com/article.php3?id_article=731

      • Pourquoi parler de fausses règles? L’endomètre se détache, pour moi c’est pas mal ça les règles, non? Donc avec ou sans pillules, le résultat est le même. Dire que les « fausses » règles n’ont que des désavantages… naturellement, même les vraies n’ont que des désavantages (douleurs et saignements, qui trouve ça « le fun »)?

  75. Bonjour,

    Je prenais Diane 35 depuis maintenant 14 mois et j’ai décidé de cesser car je n’vais plus de Petit Ami. J’ai donc décidé d’arrêter de prendre la pilule et de recommencer ou trouver une autre méthode contraceptive lorsque nécessaire. Cel fait maintenant 2 cycles (2 mois) et j’ai la ferme impression de perdre BEAUCOUP plus de cheveux qu’à l’habitude. Mon cuir chevelu devient gras plus rapidement également.

    Est-ce que la perte de cheveux est un effet secondaire de l’arrêt de la pilule ? Combien de temps cela durera t’il ?

    Devrais-je recommencer à prendre la pilule pour réguler mes hormones ?

    Merci !

  76. Bonjour, j’ai 20 ans et je me protège le mieux possible lors de mes relations intimes, sauf qu’il y a toujours un moment ou je panique en me disant » et si le condom se brise?! et si ma pilule ne fonctionne pas sur moi?!?! » ahah, bref, dans ces moments d’angoisse je cherche sur le net et devinez quoi? Vous êtes le premier à réellement me rassurer en prenant le temps de tout tout tout expliquer!! 😀 alors merci mille fois! Très bon travail!!

  77. Bonjour Olivier.
    Tout d’abord, merci pour cet article, ça m’en apprend beaucoup.
    J’aurais tout de même une question pour toi. J’ai eu, dans le passé, quelques problèmes avec mon poids, je m’entraînait beaucoup et j’ai cessé d’avoir mes règles il y a 4 ans. Après avoir vu plusieurs spécialistes, j’ai réussis à rétablir un poids santé et une alimentation plus saine et il y maintenant un an que le tout es rétablit. Mes règles, par contre, ne sont pas revenus. J’ai consulter une gynéco et elle m’a dit de ne pas m’inquiéter et de prendre la pillule. Je ne suis pas trop sûr que ce soit une bonne idée j’ai l’impression que ce serait comme de « fausses » menstruations. Je sais que je ne suis pas une experte c’est donc pourquoi j’essaie de connaître l’opinions d’autres spécialistes avant de me lancer. Merci beaucoup!!

  78. Bonjour, premièrement félicitation pour votre livre j’ai même acheter le (rose) première partie je crois, Votre livre a diminué mon anxiété face à tous ce que j’entend.
    Je vous écris puisque j’ai arrêté la pilule contraceptive (marvelon) depuis plus de 4 ans environ. Je me questionne présentement si je devrais la recommencer puisque mes SPM sont parfois très difficiles à gérer. Bref, je ne sais pas si c’est possible de vous demander conseils ou non… Merci à l’avance

  79. Bien le bonjour M. Bernard!

    Je suis enseignant de science au secondaire et j’adore complètement ce que vous faites. Je tente d’éduquer les jeunes pour qu’il soit tout aussi sceptique que vous face aux informations véhiculées sur les divers médias (notamment les pseudosciences)

    J’aime également la façon dont vous abordez le sujet du cycle menstruel. J’apprécie également l’affiche que vous aviez produite que j’aimerais placer en classe. Est-elle encore disponible?

    Merci beaucoup!

    • Salut Étienne !

      Merci pour les bons mots ! Ben non, malheureusement je suis à court d’affiches sur le cycle menstruel ! Et j’ai cessé d’opérer la boutique en ligne, car c’était trop de gestion pour une seule personne…

      Olivier

  80. Merci de votre réponse! Je continuerai d’afficher vos articles associés au programme de science de troisième secondaire en classe pour que les jeunes les lisent. Merci encore!

  81. Bonjour super équipe!
    Suite à la lecture (intéressante) de tous les précédents échanges de courriels… ma question subsiste… J’ai apprécié votre réponse à Sabrina par rapport au foie qui métabolise. Le truc est que j’ai commencé à prendre de la Terbinafine et mon docteur m’a changé d’anovulant pour Linessa (à cause de perte de sang abondantes et fréquentes tout au long du cycle… et non, ce n’est pas du spotting). La Terbinafine étant un médicament qui nécessite un suivi hépatique… est-ce qu’il a des chances non négligeables qui ma pilule soit moins efficace ? en plus si je continue à perdre bcp de sang ? Merci de votre super capsule qui respecte l’intelligence des gens !
    Sarah

  82. Bonjour,

    l’été dernier, j’ai entendu un reportage à la radio qui faisait un lien entre les effets secondaires de la pilule contraceptif (peut-être de tous les contraceptifs hormonaux, je ne me souviens plus très bien) sur les sautes d’humeur et la dépression. C’était une chercheuse dans un domaine lié à la médecine, c’est pourquoi j’ai accordé de la crédibilité à ses propos. Cependant, je n’arrive pas à retrouver ma source originale et les seuls propos concernant les liens entre ce type de contraception et l’humeur que je trouve sur le net ne proviennent pas de sources convaincantes. Avez-vous entendu parler de recherches assez récentes en la matière?

    Merci,

    A.U.

  83. Excellente BD, comme d’habitude ?
    Mon p’tit commentaire à 2$; pk spécifier que « les femmes » ne connaissent pas grand chose à leur cycle menstruel…? Les hommes non plus! Je partage mon cycle menstruel avec mon homme, il sait où j’en suis dans le cycle, il peut donc savoir quand j’ovule, quand je commence mes règles,… bon, je suis chanceuse qu’il connaissent ça et puisse s’y Retrouver et c’est ce que je souhaiterais à toutes les femmes! A partir du moment où on est en couple, ça concerne les deux partenaires, non?
    Alors voilà, je ne suis pas d’accord a ce que le cycle menstruel soit uniquement la préoccupation de la femme dans un couple.
    MERCI! Et continue ton bon travail d’education ?

  84. Bonjour! est ce que vous savez quelles sont les pilules les moins fortes ? je m’explique… les médecins ont tendance à donner toujours les mêmes pilule ( Alesse, Yaz, Yazmine ) Pour une personne qui est sensible à ces pilule ( perte de libido, migraine) quelles sont les pilules qui pourraient avoir moins d’effet?

    • Salut !

      Je ne peux pas mentionner de marques, mais il y en a quelques-unes de disponibles. Un(e) pharmacien(ne) pourra te dire lesquelles, en prévision au cas où ton médecin ne sait pas ! 😉

      Olivier

  85. Bonjour,

    Je ne comprends pas comment commence le cycle.
    Qu’est-ce qui déclenche le pic de GnRH ? Puisqu’une faible concentration d’oestradiol inhibe toujours le CHH, à quel moment et pourquoi le follicule en produit-il plus ? (il en produit un peu, ce qui fait que la rétroinhibition s’exerce toujours, donc qu’est-ce qui fait que le follicule continue-t-il de se développer malgré tout en quelque sorte ?)

    Merci beaucoup,
    Un avisé 🙂

  86. Bonsoir Olivier,

    Je viens tout juste d’attraper l’épisode sur la pilule contraceptive à Radio-Canada. Explications très pertinentes sur les effets négatifs. Par contre, je suis restée surprise par rapport à l’efficacité: 91%. Pour ma part, je ne fais jamais d’oubli, je la prends toujours à la même heure chaque jour grâce à une alarme mise sur mon cellulaire et je la prends en continu. Mon efficacité se rapproche-t-elle plutôt du 99%? J’aimerais être rassurée vis-à-vis ce point, car c’est mon seul moyen de contraception avec mon copain.

    Merci!

    • Allo Anaïs !

      Voici l’explication :

      Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) des contraceptifs oraux combinés est de 99,7%, et le taux d’efficacité réel* est de 91 %

      *Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

      https://www.fqpn.qc.ca/?methodes=contraceptif-oral-combine

      Merci beaucoup pour ton commentaire et d’avoir été à l’écoute !

      Olivier

  87. Bonsoir,

    Je réalise actuellement une thèse de médecine générale en France. Le but de la thèse est de déterminer les attentes des professionnels de santé d’une appli mobile pour accompagner les patientes en cas d’oubli de contraceptif (ma moitié est développeur et se chargera de la produire).
    Une demande récurrente des participantes est la présence d’infos sur la physiologie du cycle féminin et pourquoi/comment la contraception ça marche. Je trouve cette BD formidablement claire (et fun). Serait-il possible d’intégrer cette BD et/ou un lien vers cette page? Bien sûr, la BD vous serait attribuée. L’appli serait gratuite et multiplateforme, garantie sans recueil de données personnelles des patientes .

    Si vous avez des questions n’hésitez pas.

    Merci de votre réponse

    PS : Continuez ce que vous faites c’est génial!

    • Allo Cécile !

      Merci pour les bons mots ! Vous pouvez inclure un lien sans problème. Je ne peux pas autoriser l’inclusion de la BD en tant que telle puisque je dois réserver les droits de reproduction pour mes propres livres et autres outils.

      A+!

      Olivier

  88. Wow merci super BD! Juste une question: pourquoi le lien menant à la partie deux ne fonctionne plus? Il indique « invalide, cette page n’existe plus ». Merci!

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