Guide anti-panique sur la pilule contraceptive – Partie 2 : Risques et bénéfices

As-tu lu la première partie de mon Guide anti-panique sur la pilule contraceptive? Sinon, je t’invite à le faire dès maintenant.

Je vais continuer dans la même lancée pour cette seconde (et dernière) partie : mon objectif est de te faire mieux COMPRENDRE les risques de la pilule contraceptive afin que tu puisses jeter un regard différent sur tout ce que tu lis et entends à ce sujet.

Je ne vais pas te dire quoi faire… ce que je souhaite, c’est t’offrir un point de départ et t’outiller afin que tu puisses amorcer une réflexion éclairée.

Pour choisir de quoi j’allais parler ici, j’ai tenu compte des très nombreux commentaires et des suggestions en réaction à la première partie. Évidemment, je ne peux pas tout dire : j’aurais voulu parler davantage du cancer et des alternatives à la contraception hormonale, donner plus d’exemples pratiques… mais je me suis limité sur le contenu afin de garder le tout « digestible ».

Les sujets sur lesquels cette BD se penche plus spécifiquement sont :

Et si tu la lis en entier, tu gagnes un sac de 1000 oursons en jujubes, que tu pourras réclamer si jamais tu me rencontres en personne.

 

 

Pilule contraceptive Partie 2-0Risques de prendre l'automobileRéaction des femmes face aux nouvelles inquiétantes sur la piluleBalance bénéfices-risques , pcincipe fondateur en médecine et en pharmacieRésumé des bénéfices et risques de la pilule contraceptiveTroubles sanguins, phlébites, AVC et embolies pulmonairesGénérations de pilules contraceptivesExemples pratiques de la balance bénéfices-risques

Conclusion

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  1. Puis-je avoir plus de jujubes si j’ai lu au complet et que j’ai vu une faute? « de 3e et 4e générations NE sont pas sécuritaires… »

    J’adore ton blog! Merci de prendre le temps de vulgariser simplement et efficacement des choses qui peuvent être compliquées!

  2. Très intéressant! Cependant, il y a un point négatif non négligeable, l’augmentation des hormones rejetés dans l’urine et qui éventuellement va se retrouver dans l’eau (le fleuve pour une forte majorité du Québec). Si des poissons peuvent en être affecté, j’ai aussi des inquiétude pour moi et surtout pour mon mâle en moi!

    • Ah oui, c’est bien connu, depuis que les femmes prennent la pilule, les gars qui boivent de l’eau ont vu leurs testicules tomber. (Je déconne!!!)
      Plus sérieusement, relisez la première bande-dessinée : les hormones de la pilule ne font que remplacer les hormones qui seraient autrement produites naturellement par les femmes. Et ces hormones-là aussi se retrouvent dans les urines (c’est d’ailleurs parce que les hormones passent dans l’urine qu’on peut faire des tests de grossesse).
      C’est sûr que là c’est des « méchantes » hormones artificielles, mais si le corps de la femme se fait berner, je pense que votre virilité n’a rien à craindre.
      Et attention aux tests supposément faits sur des animaux : la plupart du temps les doses qui leur sont données sont 1000 fois plus élevées que les doses réelles rencontrées dans la nature (c’est le cas, par exemple, avec les fameuses études sur les sucres artificiels). Si vous prenez 1000 aspirines, vous allez être assez affecté vous aussi!

      • Gen,

        Depuis déjà plusieurs années, des chercheurs ont trouvés des poissons mâles (dans la nature, pas dans un labo) avec des gonades (organes sexuels) comportant des caractéristiques féminines. Cette féminisation des gonades mâles des poissons est fortement liée aux concentrations de perturbateurs endocriniens dans l’eau.

        Les hormones dans les pilules anticonceptionnelles font partie, par définition, des perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens sont une catégorie de molécules qui viennent interférer avec les hormones naturelles du corps humain. Dans cette catégorie. on retrouve notamment les méchants phtalates et bisphénols-A qui ont fait les manchettes en 2008-2009. Les phtalates et le Bisphénol-A sont ajoutés aux plastiques pour en améliorer les propriétés. C’est d’ailleurs suite à ces découvertes que les organismes de santé publique ont décidé d’interdire dans certains produits et que les organismes de surveillance environnementale (Environnement Canada, MDDEP) ont décidé de mesurer et de contrôler les concentrations de ces composés dans les cours d’eau.

        À ma connaissance, aucun traitement n’est effectué sur l’eau potable pour diminuer les concentrations des micro-contaminants (médicaments, phtalates et autres perturbateurs endocriniens). Donc oui, nous buvons un cocktail de produits dans notre eau potable qui pourrait avoir des effets sur notre santé, mais surtout sur le développement des enfants.

        Certains chercheurs avancent que notre exposition aux perturbateurs endocriniens que ce soit dans l’eau ou par notre exposition quotidienne (ils sont dans à peu près tous les éléments de notre vie quotidienne) ont des impacts importants sur notre vie et plus particulièrement sur les foetus. Certains perturbateurs endocriniens auraient pour effet de féminiser les foetus mâles.

        Pour en revenir à ce que tu disais, le simple fait que les femmes prennent la pilule n’a probablement qu’un effet minime sur la virilité des hommes, mais si on ajoute la pilule à toutes les autres sources de perturbateurs endocriniens qu’on est exposé quotidiennement, leurs effets est non négligeable. Les impacts de ces composés sur les hommes adultes sont faibles, mais ils sont importants sur les hommes en développement (foetus et bébés garçons). Une baisse du taux de fertilité ou du nombre de bébés mâles pourraient être une éventualité.

  3. Excellente explication! Et non, ce n’est pas trop long! Tu m’as perdue un peu vers la partie qui parle de la dose d’oestrogènes et du type de progestatif, mais je relirai ce billet à tête reposée, je vais sûrement comprendre en la relisant! Merci beaucoup!

  4. Bonjour Pharmachien,
    Je commente rarement pour pas dire jamais mais cette BD ci me touche beaucoup. Merci pour cette BD, elle explique parfaitement ce que souvent je parle. Je mets en contexte, je ne fais pas partie du domaine médicale mais plutôt du côté des patients. J’ai fait il y a de nombreuses années (2005) une thrombose cérébrale veineuse (avec Alesse). Bien sur dans ma famille presque tous le monde a fait des phlébites (mes deux grand-mère dans leur jeunesse), avec le recul j’ai seulement été malchanceuse. Maintenant je vais très bien et je suis en pleine forme et en parfaite santé. Ce que l’on m’a expliquer est exactement ce que tu a mis en ligne. Lorsque je vais expliquer ce que j’ai vécu je vais utiliser ta BD qui est très explicite et même un peu drôle!
    Merci de mettre en contexte les risques car il est facile de partir en psychose avec la pilule pourtant la pilule est un excellent moyen d’empêcher les grossesse et bien d’autre chose.
    Ta BD permet au femmes qui ont des questions de les poser a leur gynécologue pour ainsi être rassurée. Si tout les gens avait ton professionnalisme, les articles sensationnalistes serait moins présents et plus de personne serait conscient de ce qui se passe réellement avec les médicaments.

    • Allo Julie!

      Je suis TELLEMENT heureux de recevoir un commentaire comme le tien, c’est vraiment la cerise sur le sundae!!!

      Je crois qu’on a raison de se questionner et de parler davantage des risques de la contraception hormonale, mais on ne peut le faire sans mettre les dangers en perspective avec les bénéfices. Si les femmes s’informent et « challengent » plus souvent leur médecin sur la question de la pilule, tout le monde sera gagnant!

      Merci beaucoup et à bientôt!

      Olivier

  5. Super, très instructif et pas trop long! J’aurais aussi aimé que tu parle des autres options (stérilet, anneau vaginal, timbre..) et des bénéfices-risques pour voir si les autres noyens compotent plus ou moins de bénéfices-risques que la pilules. Donc vu que je l’ai lu de début à la fin, où est ce que je peux te rencontrer pour avoir 1000 oursons jujubes???

    • Allo Sarah!

      Au départ, j’avais créé une section sur les alternatives à la contraception hormonale, dont le stérilet de cuivre, la méthode sympto-thermique, etc. Puis finalement, je l’ai éliminée car ça m’apparaît comme un sujet à part.

      J’avais fait un dessin super cute d’un stérilet de cuivre avec un spermatozoïde mort à côté… dommage!

      Pour ce qui est des autres options hormonales, j’en ai parlé dans la 1re partie : http://lepharmachien.com/pilule_contraceptive_partie1/

      A+!

      Olivier

      • Parlant du stérilet de cuivre ! J’ai une question que je vais aussi poser à mon médecin, au départ on ma prescrit la pillule à l’âge de 15 ans (Sans besoin de contraception) Il en était de ma survie car hospitalisation due à des saignements menstruels beaucoup trop importants depuis un an…. Tu vois le genre, j’avais consulté à 2 ou 3 reprises en clinique médicale pendant l’année avec ma mère et aucun médecin n’a réagit avant que je sois hospitalisée avec un taux d’hémoglobine de 56…(au lieu de 120). Bref, depuis que je suis sous contraceptif mes règles sont normales. Est-ce qu’il y a beaucoup de chances pour que ce problème revienne si j’opte pour le stérilet de cuivre ?

        Merci beaucoup !

        Marie-Pier

        • Allo Marie-Pier !

          Voici ce que Dr Marc Zaffran (un des pros de la contraception) en dit sur son site web (DIU = dispositif intra-utérin = stérilet) :

          « Quel est le meilleur DIU ? Au cuivre ou hormonal ?
          Le meilleur, c’est celui qui convient le mieux à l’utilisatrice !
          Une femme qui a spontanément des règles abondantes et douloureuses sera soulagée par un DIU hormonal.
          Une femme qui a des règles courtes et indolores peut parfaitement porter un DIU au cuivre, surtout si elle ne veut pas de contraception hormonale.
          Donc, c’est à chacune de dire ce qu’elle veut et d’essayer l’un ou l’autre des DIU. »

          Voici le lien vers son excellent article sur le stérilet : http://martinwinckler.com/spip.php?article393

          Merci et à bientôt !

          Olivier

  6. J’ai fait le choix d’arrêter ma pilule anti-bébé après avoir fait plusieurs migraines consécutives dès le moment que j’ai commencée les comprimés. Après en avoir parlé avec mon médecin, j’ai decidé de choisir un autre type de contraception car la balance bénéfices/risques penchait plus du coté des risques! Il faut bien prendre le temps d’évaluer tout ça avant de prendre une décision comme celle-ci! Merci pharmachien d’éclairer le monde de tes connaissances!

  7. Salut Olivier

    Merci pour cette excellente Bd. Je tiens à préciser que je suis la preuve vivante que tout n’est pas noir ou blanc. J’ai des antécédents énormes de problème veineux, j’ai même été opéré pour ça et jusqu’à un an passée, je prenais Yaz sans aucun problème. Les médias ne rapportent pas bien les informations. En passant, comme nous risquons de retravailler ensemble a St-lin, je veux mon sac de jujubes. J’aime particulièrement les framboises et les g ummies bears!!!! 😀 😀 😀 Continue ton travail rigoureux , c’est tellement plaisant te lire! A une prochaine fois!!!

  8. Vous n’avez pas parler de micronor. Moi je la prend depuis que j’ai16 ans et j’en ai 26 aujourd’hui …. .? Merci kassandra

    • Allo Kassandra!

      En effet, je n’en ai parlé que dans la 1re partie : http://lepharmachien.com/pilule_contraceptive_partie1/

      Comme le Micronor ne contient pas d’oestrogènes, il n’a pas les effets indésirables et certains risques qui vont avec, dont le risque de caillots. Par contre, il peut avoir d’autres types d’effets indésirables, comme faire pousser davantage les poils et donner de l’acné… pas toujours mais parfois.

      Enfin, l’efficacité comme contraceptif de Micronor est légèrement inférieure à celle d’une pilule combinée… pas beaucoup inférieure, mais un peu. Ainsi, un peu plus de femmes semblent tomber enceintes sur Micronor.

      Merci pour ta question et à bientôt!

      Olivier

    • Le Micronor contient uniquement le progestatif! ce qui exclut donc la majorité des risques discutés sur les contraceptifs oraux-combinés dans cet infographique qui touchent surtout les oestrogènes. La progestérone est souvent le deuxième choix quand les oestrogènes sont déconseillés!
      Petite précision par rapport au micronor, elle doit être prise dans la même heure chaque jour, le manque d’efficacité est souvent en lien avec les oublis ou les retards! Et il faut faire attention aux autres médicaments qu’on peut prendre de façon occasionnelle qui peuvent changer l’efficacité!

  9. Salut, j’aime bien ton blog et c’est un travail génial de vulgarisation que tu fais. Le problème d’après moi avec la pratique actuelle (qui va probablement changer; mais nous étons à un équipoise clinique qui risque de balancer vers les 2e génération à nouveau) est que, en regard des nouvelles données épidémiologiques plus récentes (http://www.ncbi.nlm.nih.gov.ezproxy.usherbrooke.ca/pubmed/24590565), en effet les CoCs avec de la drospirenone (et ses cousines progestatives – je n’en prescris pas vraiment dans ma pratique) semblent avoir un risque plus élevé d’événements thromboemboliques. Or d’un côté il y a les médecins qui jusqu’à récemment (cette revue Cochrane est Mars 2014 donc récente++) n’avaient pas d’évidence BÉTON pour affirmer cela, et les médias qui sentaient une bonne piste (malgré toutes leurs exagérations ils avaient au final *un peu* raison) de sensationnalisme… On recommandait donc aux jeunes filles « ah mais continue de prendre Yaz » ou « pas encore de raison de changer ». Or maintenant, comme tu l’as dit (là il Y EN A UNE raison de changer), ça devrait ne pas être un choix de première ligne ou même pas du tout — sauf que les jeunes qui prennent des CoCs avec de la drospirenone activement vont-elles se faire changer de pilule? Parce que là aussi il y a une balance risque/bénéfice – e.g. le risque relié au changement de Rx: saignement de percée ou effet secondaire mineur ou de changer de couleur de boîte de pilule (angoisse, sic) qui ne devraient pas vraiment être des raisons valides au niveau médical versus le risque d’événement sérieux avec des conséquences potentiellement graves. La suite logique devrait être, pour tous les médecins de familles et obstétriciens-gynécologues, de proposer à toutes celles qui sont sur des CoC de génération 3-4 et qui n’ont pas A) intolérance/effets 2aires avec la 2e génération ou B) acné important bien contrôlé avec ces CoC, de changer pour un CoC de 2e génération (et peut-être que j’oublie d’autres raisons valides de ne pas faire le changement, ce n’est pas dans ma pratique). Mais le feront-ils tous? À suivre!

  10. Vraiment excellent, j’ai toujours le sourire aux lèvres quand je te lis!!! Ne lâche surtout pas ton bon travail, c’est tellement important!!! Petit opinion personnel: je pense qu’il aurait été bon de faire une mini-paranthèse sur le Diane-35 lorsque tu parles des différentes générations.

    • Allo Stéphanie!

      Oui tu as bien raison, j’aurais pu parler davantage de Diane 35, qui est en quelque sorte dans une catégorie à part mais qui partage le risque plus élevé de troubles sanguins des pilules de 3e et 4e génération. J’ai finalement décidé de rester le plus général possible, mais l’exemple pratique #3 a été écrit dans cette perspective.

      Merci pour ton commentaire!

      Olivier

  11. Excellente BD. Légère correction: bien que l’embolie pulmonaire peut être issue d’une thrombose veineuse (de la jambe), c’est en réalité l’obstruction de l’artère pulmonaire et non de la veine.

  12. Bonjour
    je viens de découvrir votre page facebook et votre blog, je suis ravie de voir tout ce que j’essaie tout le temps d’expliquer à ma façon, en plus clair, plus ludique, et très sérieux.
    Je suis médecin de l’éducation nationale en France, je ne prescrit pas de médicaments mais je fais de la prévention et je réponds aux questions que se posent les jeunes et leurs parents sur leur santé. Je me suis abonnée à votre page et je me sers souvent du site du Dr Zaffran.
    Pour les jujubes, je passe mon tour, si vous venez à Montpellier je vous offre des « grisettes » (miel et réglisse)!

  13. Ce préoccuper de sa propre santé est important.
    Ce préoccuper de la santé de l’environnement qui nous entoure l’est autant (notre santé individuelle en dépend).

    Tout comme les automobiles,
    les pilules contraceptives pollues l’environnement, mais de façon différente.

    Les hormones sexuelles synthétiques
    ne font que s’accumuler dans nos eaux
    qui ne sont pas traitées (la majorité du temps)
    pour ces substances pouvant causer des perturbations endocriniennes.

    Un facteur (selon moi) important à ajouter à toute cette réflexion.

  14. Bravo que ce soit pour la partie ou vous expliquez le cycle que pour la partie ou vous parlez de la pilule, explications claires et concises, j’ai beaucoup aimé votre style d’écriture
    beau travail !!!

  15. j’ai aimé aussi!
    Mais ca ne me donne pas à moi personnellement de l’eau à mon moulin dans mes discussions à ce sujet; Ma fille de 14 vient de commencer à prendre une pillule pour mettre en place un cycle long (=plus de saignements du tout) pour des raisons difficiles à comprendre pour les gens; un syndrome d’Asperger (–> sensibilité au toucher très élevée + cycle naturel cours + saignement naturel long = 5-10 jours/mois au lit à ne rien faire DU TOUT+ 5-10 jours d’angoisse avant/après Bref l’enfer sur terre pour un enfants immature emotionellement et avec d’autres problèmes à gérer)
    èvidemment, c’est difficile à comprendre pour les autres; « il faut apprendre, c’est comme ca d’être une femme » (=ben moi non plus j’aime pas ca, c’est pas une raison…). Et puis à chaque coup on me la sort: C’EST PAS BON POUR LA SANTÈ d’empècher le cycle naturel.
    Ah.
    Oui, pour moi c’est clair comme de l’eau de roche, la balance des bénéfices est clairement du coté de la pillule, mais quoi dire à toutes ces mamans pas comparables, qui me regardent comme si je cuisinais à ma fille des légumes qui poussent sur le bord de l’autoroute…?
    Moi je trouve que ca ne change pas grand chose, de commencer à 14 ans pour des raisons médicales ou à 18 pour avoir un contraceptif sûr….
    Bon, mais sinon, comme d’hab, la bd est super, merci Olivier!
    (Je te cède mes nounours jujube pour que tu aies la force de continer!)

  16. Merci Olivier pour cet intéressant infographique! Il aurait été pertinent que tu indiques que le risque de problèmes sanguins est le plus élevé dans les trois premiers mois de prise et qu’il diminue grandement avec le temps! Ainsi il y a encore moins de raisons de s’inquiéter si on prend la même pilule depuis des années!

    • Salut Jean-Christophe!

      En effet, je voulais mentionner ce point, mais la fameuse période plus à risque semble moins claire que ce qu’on entend parfois. J’ai lu certaines références qui disaient « les 3 premiers mois », d’autres « les premiers 6 mois », d’autres « la première année » et d’autres « les deux premières années ».

      Il y a aussi d’autres facteurs à prendre en considération, par exemple l’existence de problèmes de coagulation pré-existants (ex. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10632304).

      Si un(e) expert lit ceci et veut statuer sur la question, il me fera plaisir d’ajouter une durée « consensus » dans l’infographique!

      Merci!

      Olivier

  17. Bravo Pharmachien, il ne faut pas oublier que la contraception ce ne devrait pas toujours être du ressort de la jeune fille ou de la femme. C’est si facile pour un homme d’enfiler un condom et en + ça protège des M.T.S.
    À un moment de ma vie j’ai eu un pré-cancer du col de l’utérus. On me l’a détruit avec de l’azote liquide. Quand j’avais demandé à mon médecin pourquoi j’avais eu cela, il n’avait pas pu me répondre. Les quelques boîtes d’anovulents que j’ai pris dans ma jeunesse peuvent-elles y être relié ? Est-ce que tu pourrais s.t.p. parler des pilules du lendemain ? J’avais pensé que tu en parlerais, mais ce sera peut-être dans une prochaine B.D. Merci encore de toutes ces informations.

    • Salut!

      Bien d’accord pour ton commentaire à l’effet que la contraception est une responsabilité partagée!

      Je ne suis pas un expert dans le domaine, mais à ce que je sais, ce n’est pas super évident d’identifier clairement la cause d’une lésion pré-cancéreuse, peut-être même impossible. On sait par exemple que le virus du papillome humain (VPH) peut être en cause. Il y a aussi la prédisposition génétiques, les facteurs de l’environnementaux, etc. La contraception hormonale est un facteur possible parmi plusieurs autres. Heureusement tu es en bonne santé maintenant!

      Pour ce qui est de la contraception d’urgence, j’aimerais beaucoup en parler, mais ce sera un sujet en soi. Merci pour la suggestion!

      À bientôt!

      Olivier

  18. Bonjour!
    Instructif et amusant! Cela me rassure que finalement je n’étais pas si inculte… Ouf! Toutefois, je me pose toujours une question. Plusieurs médicaments ne doivent pas être pris sur de longues périodes. Pourquoi la prise d’anovulant ne pose pas ce type de risques à long terme?

    • Allo Viviane!

      À vrai dire, il y a très peu de médicaments pour lesquels on dispose de données cliniques à « très long-terme » (i.e. sur des années). Donc, ce n’est pas qu’on ne « doit » pas les prendre longtemps, mais plutôt qu’on ignore s’il y a des risques particuliers avec une prise prolongée.

      La plupart du temps, quand on entend qu’un médicament ne doit pas être pris sur des années, c’est plus une crainte générale qu’une recommandation claire. Souvent, les gens ont peur de devenir « dépendants » à des médicaments s’ils les prennent trop longtemps.

      Avec les traitements hormonaux, c’est spécial et on est chanceux, car on dispose de beaucoup plus de données à très long-terme. Par exemple, on sait que les traitements hormonaux donnés durant la ménopause sont sécuritaires sur quelques années (jusqu’à 5 ans selon certaines sources). Ensuite, c’est moins certain, alors il faut utiliser… la balance bénéfices-risques!!!

      Merci pour l’excellente question!

      Olivier

  19. Merci Pharmachien 🙂 C’était très clair, et même pas long !!!
    Je ne sais pas si vous connaissiez déjà Marc Zaffran ou si c’est mon commentaire sur le premier post qui vous l’a fait découvrir. Super d’avoir mis son site en lien. Il dédramatise beaucoup de choses et explique clairement, lui aussi.
    Vivement la prochaine BD !!! 🙂

    • Allo! Je connais bien Dr Marc Zaffran pour son expertise en contraception / gynécologie et j’ai consulté son site à l’occasion. Ses explications sont vraiment top. Je ne suis pas vraiment au courant de ses positions dans les autres champs thérapeutiques par contre.
      A+!
      Olivier

  20. Un autre avantage de la pilule contraceptive: elle permet de contrôler l’endométriose, pour prévenir son aggravation, Depuis que j’ai changé pour Minovral et n’ayant pas mes règles à chaque mois, je n’envisage plus l’hystérectomie comme remède définitif. Mes douleurs lors de mes règles sont pas mal moins pire grâce à cette sorte de pilule (c’est une 2ème génération).

  21. Cette BD tombe à point. Je viens de perdre une journée de mon premier stage parce que j’ai passé la nuit + la journée à l’urgence, car j’avais les symptômes d’une embolie pulmonaire… assez stressant merci (mais bon show dans le corridor avec les autres civières :D). Je prenais Alesse depuis 2 mois… mettons que ça m’a fait paniquer par rapport aux anovulants. La lecture de ta BD remet les choses en place et oui, très important la balance risques-bénéfices!

  22. Je suis très fan de ton travail et c’est donc pour cette raison que je souhaiterais avoir une partie 3. Quels sont les lignes à suivre en cas d’erreurs dans le traitement? (ex. Davantage d’info sur les risques ex. niveau fertilité lorsque les femmes oublient une dose, ce qu’on devrait faire en cas de saignements, la prise en continu… Peut-être même mettre un terme aux rumeurs et aux légendes urbaines entourant la pilule du lendemain? (ect.) Les questions ou planent l’incertitude méritent surtout une attention particulière…

    • Allo Catherine!

      Je suis ouvert à une partie #3, quoi que pas tout de suite. Je suis bien conscient qu’il y a plein d’autres trucs que les lecteurs et lectrices veulent savoir, à en juger par les nombreux commentaires! Mon infographique est un point de départ sans toutefois prétendre d’être exhaustif.

      Pour ce qui est de la pilule du lendemain, j’aimerais beaucoup en parler éventuellement et je vois cela comme un sujet en soi. Bref, excellente suggestion!

      Merci et A+!

      Olivier

  23. Bonjour! Je suis médecin résident et je dois dire que plusieurs de mes collègues et moi apprécions ton travail. Cependant, j’aimerais préciser que le tabagisme chez les femmes de moins de 35 ans et les antécédents familiaux de phlébites ne sont pas considérés comme des contre-indications aux COC (cas no 2).. Mais toujours à discuter avec la patiente comme tu le dis si bien.. Décision partagée!

    • Salut!

      En effet, il n’est pas question de contre-indications dans cet infographique. D’ailleurs, c’est toute la beauté de la balance bénéfices risques : en l’absence de contre-indications claires, elle permet de mettre en perspective les différentes précautions à la lumière des avantages escomptés afin de prendre une décision thérapeutique.

      C’est probablement mon « pas recommandée » dans le cas #2 qui a suscité ton commentaire, mais j’ai volontairement préféré cette expression à « contre-indiquée » ou « à éviter ». J’ai mis le maximum de facteurs de risques dans ce cas pour faire pencher la balance du côté des risques mais évidemment, en l’absence d’autre précisions, la décision finale est discutable.

      Merci pour ton intérêt et à bientôt!

      Olivier

  24. Pharmacihien, me permes-tu d’utiliser ton inf avec mes patientes??? J’explique déja la controverse yasin comme toi mais avec les images, c est plus beau!!!

  25. Bonjour bonjour,

    J’ai découvert ton blog il y a quelques mois et le consulte régulièrement. Je saisis l’occasion de cet article pour te remercier et te féliciter de cet excellent travail de vulgarisation argumentée.

    Je vais partager l’adresse sur Fb et tout, il serait temps.

    J’aimerais que le web soit rempli de gens comme toi. Vraiment merci encore !!

  26. Il serait pertinent de dire que si quelqu’un a déjà fait des migraines, elle ne devrait pas prendre la pilule. Une personne qui a fait des migraines ne devrait jamais prendre la pilule. Ma gynéco avait oublié de me poser la question à savoir si j’en faisais. Résultat, je me suis retrouvée dans les 10 à 15 sur 10 000… J’aimerais bien que les femmes soient averties que migraine = pas de pilule. Je ne souhaite à personne de presque y passer à cause d’une thrombose cérébrale…

    SVP. Garder cela anonyme.

    • Je crois que ceci n’est pas tout à fait exact. À ma connaissance ce sont les migraines avec engourdissements ou troubles de vision qui sont une contre-indication absolue à la prise de contraceptifs oraux combinés (oestrogène + progestatif). Les migraines simples sont quant à elles une contre-indication relative (chez les femmes de + de 35 ans). Chose certaine, la présence de migraines demande toujours une évaluation approfondie avant de débuter un contraceptif oral combiné.

      Et dernière chose, je trouve fort présomptueux d’accuser d’emblée la prise d’un contraceptif oral à un épisode de thromboembolie veineuse (TEV). Il faut bien comprendre qu’une augmentation de risque ne signifie pas que le contraceptif soit la cause hors de tout doute d’un tel événement. Il aurait très bien pu se produire sans que vous n’ayez pris de pilule contraceptive. On sait simplement que ça se produit plus fréquemment chez les utilisatrices de contraceptifs oraux combinés mais on ignore « lesquelles » d’entre elles auraient tout de même fait une TEV si elles n’en avaient pas pris… Ce n’est pas parce que 2 événements sont consécutifs que le premier est nécessairement la cause du second.

  27. Bonjour,
    Merci pour votre article. Et surtout cette phrase qui m’a fais tant de bien : Il n’y a rien de mal à abandonner la pilule. Parce que pendant tellement d’années, j’ai (presque) tout essayer ; plusieurs sortes de pilules, l’anneau, le timbre…. Je n’ai jamais été régulière et mon corps n’a jamais voulu l’être car en prenant la contraception j’avais des spm X1000. C’est quand j’ai eu des caillots dans les jambes à cause du timbre que j’ai decider de tout arrêter. Depuis 8 ans, avec mon conjoint on fait la contraception naturelle et je dois dire que ca m’inquiète un peu…. ca marche… dire que dans mon éducation sexuelle, le simple contact physique pouvais provoquer instantanément une grossesse. Peut être nous ont-ils dit ca pour nous convaincre de mettre un condom… mais de ce fais, je me questionne sur ma fertilité. J’ai des amies qui tombe enceinte instantanément si elles ne prennent pas de contraception. Comment ce fait-il que après 8 ans sans contraception, je ne sois jamais tomber enceinte ? Et finalement.. est-ce vrai que l’on peut tomber enceinte avec le liquide pré-éjaculatoire ?
    Merci 🙂

    • Allo Carole!

      Quand tu parles de « contraception naturelle », fais-tu référence par exemple à la méthode du calendrier / sympto-thermique (en suivant la température corporelle pour prévoir la période d’ovulation)? Si oui, ces méthodes, lorsqu’elles sont TRÈS bien utilisées, peuvent avoir un bon taux de succès à titre de contraception. Elle sont, par contre, difficiles à utiliser et demandent des efforts soutenus pour le couple.

      Si tu parles du coït interrompu (l’homme se retire juste avant l’éjaculation), c’est l’une des méthodes les plus risquées. Le liquide pré-éjaculatoire peut contenir des spermatozoides ou non, c’est controversé… mais une chose est certaine : à partir du moment où il y a pénétration, il y a un risque de grossesse.

      Je crains que tu n’auras de réponse définitive côté fertilité que le jour où tu décideras de concevoir! Aussi, on ne peut (et on ne devrait) tout simplement pas comparer un couple à un autre à ce niveau, car c’est extrêmement variable.

      À bientôt!

      Olivier

  28. Quand sa fait quelques années que tu prends le même contraceptif, Est-ce qu’il y a des risques que le corps s’habitue a la pilule et qu’elle finisse par ne plus faire effet? Comme certain médicament qui faut ajuster parce que le corps s’habitue.

    • Allo Fany!

      Plusieurs femmes prennent la même pilule pendant des années sans aucun problème!

      Pour d’autres, la même pilule fait l’affaire un certain temps, puis elles commencent à avoir des saignements irréguliers ou autres désagréments, de sorte que le médecin décide alors de changer à un autre contraceptif hormonal. C’est vraiment du cas-par-cas à ce niveau, mais rien n’indique que le corps peut s’habituer à une pilule en particulier, la rendant moins efficace.

      Merci pour ta question!

      Olivier

  29. Bonjour cher pharmachien,

    Tout d’abord merci pour ton travail, fort pédagogique et intéressant. Ça fait toujours plaisir de trouver un travail de vulgarisation scientifique de qualité !

    Je ne suis pas d’une nature inquiète (si,si, j’ai vérifié avec ton test, je suis le contraire d’hypocondriaque…), mais du coup, par curiosité, j’ai regardé de quelle « génération » étaient les pilules que j’avais prises jusqu’ici.

    D’abord Mélodia de mes 22 à 27 ans (3ème génération donc). Puis depuis quelques mois, comme j’ai toujours eu (et ma mère aussi) des céphalées, d’autant plus pendant les règles, ma nouvelle gynéco (j’ai déménagé) m’a mise sous cérazette (progestatif seul). Comme ça pas de risque de thrombose et plus de règles donc moins de maux de têtes en bonus (youpee !!).

    Et là, surprise, certains articles (parmi les premiers sur lesquels on tombe sur google) rangent cérazette dans les pilules de 3ème génération (donc à surtout pas prendre oulàlà !!!) : exemple http://www.linternaute.com/actualite/societe-france/pilule-quels-sont-les-produits-a-risque-1212.shtml .

    Or, bien qu’elle soit de 3ème génération, elle ne partage pas les risques de ces consœurs combinées (si j’ai tout bien compris, dis moi si je me trompe). Donc les gens qui ont écrit ces articles qui mentionnent nommément cérazette dans les pilules à risque n’ont probablement pas pris la peine de chercher l’info avant de publier un article qui risque d’inquiéter (pour rien) les femmes qui prennent cette pilule.

    Ou alors, j’ai pas tout compris, ce qui est fort possible, mais il faut dire que beaucoup de journaux et de sites internet ne partagent pas votre souci de clarté, à toi et au Dr Zaffran.

    Bref, tu as du boulot pour contrebalancer, je te souhaite bon courage 🙂

  30. Quand j’ai eu besoin de changer de pilule parce que ce que je prenais me rendait malade (c’est arrivé deux fois), mon médecin m’a toujours prescrit la pilule dont elle avait des échantillons promotionnels à ce moment-là, sans me poser plus de questions. Je crois que le problème avec les médicaments en général ce n’est pas tant les risques qui y sont associés et qu’on peut éviter, mais le fait qu’il s’agit aussi d’un produit commercial. Pour certaines personnes de l’industrie – pas tout le monde, bien sûr – ça semble difficile de faire la balance entre santé et profits.

  31. Bravo pour cette BD qui était vraiment nécessaire car c’est bien un des domaines d’où il y a le plus de bullsh*t qui court sur le web! Je ne l’ai pas du tout trouvé trop longue et après tout plus c’est long, plus on apprend donc je ne vois pas le désavantage. Pour lire en diagonal sur un sujet aussi important, il faudrait être vraiment stupide et paresseux, encore plus si on est une fille car ça les concerne d’avantage.

  32. Salut !
    Bravo pour ta capacité à vulgariser la science ! J’aime vraiment beaucoup tes BDs.

    Je compte éventuellement prendre rendez-vous pour me faire – peut-être – prescrire la pilule et je suis en train de me renseigner là-dessus avant de prendre une décision. Est-ce que les risques que tu as décris sont valables pour les timbres aussi ? Ou ils sont bien différent de la pilule ? J’essaie de trouver des sites fiables pour avoir des réponses, mais avec tout ce qu’on peut lire, difficile de savoir différencier le mensonge de la réalité à moins d’être un expert… je me demandais si tu t’y connaissais un peu sur le sujet. Merci beaucoup !

    • Allo Catherine!

      Pour faire une histoire courte, les timbres contraceptifs sont très similaires à la pilule. Le médicament est absorbé par la peau plutôt que par les voies digestives, mais au bout du compte on obtient les mêmes résultats. Certaines femmes semblent mieux tolérer les timbres en termes d’effets secondaires, mais côté bénéfices/risques, c’est identique!

      Merci pour ta question et à bientôt!

      Olivier

  33. Cher Pharmachien, la pilule ne fait-elle pas augmenter le volume des seins? Si cette donnée s’avère vraie, cet élément devrait se retrouver dans la balance bénéfices / risques. Les gars comptent sur toi pour bien conseiller tes clientes.

    Aussi, je trouve que ton article évite de parler des différences entre les pilules de 2e, 3e et 4e générations. Ne faudrait-il pas expliquer brièvement de celles-ci afin de rassurer les lecteurs?

    • L’augmentation de volume des seins arrive… et c’est un signe que la pilule n’est pas adaptée, probablement a cause d’oestrogènes trop dosés ou mal adaptés

      donc non, on ne choisit pas une pilule « pour grossir des seins » car en plus a l’arret ca regresserait…

      • Merci Sandrine pour ces précisions. J’avais observé et constaté manuellement le phénomène à nombreuses reprises mais j’ignorais qu’il puisse être la conséquence d’un mauvais dosage ou d’une mauvaise adaptation.

        Mes interrogations demeurent cependant présentes à propos des différences entre les produits de 2e, 3e et 4e générations. Le texte du Pharmachien est certes rassurant mais ma curiosité n’a pas été amplement satisfaite.

        • les differences entres les générations, ca dépend du type de molecule, c’est de la chimie assez poussée, chaque modification chimique modifie un peu le profil pharmacologique

          en gros, la génération dépend du type de molécule, avec les progrès scientifiques, on essaye de faire des molecules plus « précises » pour essayer d’avoir moins d’effets indésirables, ou de réduire une certaine classe d’effets indésirables

          • Merci Sandrine d’avoir fait le travail d’Olivier… C’est vraiment ce qu’il manquait à cet article: une description (même hyper-concise) des différences entre les générations de produits. Pour les spécialistes, la compréhension va de soit mais pour le commun des mortels, c’est facile de tomber dans grandes théories conspirationnistes, d’où les grandes craintes véhiculées un peu partout.

  34. Cher Pharmachien, je fais grâce à toi un bilan santé avec tes BD instructives. En revenant aux risques que peut comporter la prise de pilules contraceptives et du lendemain, je me demandais jusqu’à quel point ces substances peuvent se déposer dans les organismes. Il y a 4 ans on m’a enlevé la vésicule biliaire, j’avais des pierres dont 1 de + de 3 cm qui bloquait avec d’autres petites. J’ai été hospitalisé 3 jours parce que je faisais de la fièvre. Puis quelques jours + tard j’ai dû entrer d’urgence en ambulance à l’hôpital. J’y suis restée 8 jours. J’ai fait 1 hémorragie interne au foie. Par après mon chirurgien m’avait dit qu’il n’y avait pas de rapport entre les 2 évènements. Sauf que cela à coïncidé avec le début de ma ménopause. Est-ce que les hormones en déclin ne nous protègent + au point que la fragilité s’installe en + de la menace de l’ostéoporose ? Merci de tout coeur pour la possible réponse et surtout continue ton excellent travail d’informateur et super vulgarisateur !

  35. Merci bcp pour ses 2 BD! Je ne prends pas ‘la pillule’ actuellement et je ne considerais pas la prendre dans le futur non plus. En plus, mon amie vient de faire une embolie pulmonaire et le Dr. de l’urgence a confirmé que c’était ca la cause. Elle a 22 ans et n’avait jamais fumé… Disons que ça fait peur! La prudence que VOUS recommandez dans ce blog devrait être celle de tous les médecins, et des patientes! Par contre les médecins eux-mêmes semblent banaliser ce médicament… Ils prescrivent vite, questionnent et expliquent peu… Vous m’avez ouverte à une réévaluation personnelle. Merci de votre bon travail! Votre BD devrait être utisée dans les cours de fps (ca existe encore…?!?) et affichée dans les salles d’attente des cliniques!

  36. Bel article qui explique bien les différents risques et bénéfices de la contraception orale combinée!

    Je vais faire l’avocat du diable par contre, en mentionnant que les risques possibles, bien que rares, ont des conséquences désastreuses, pouvant causer la paralysie ou tout sumplement la mort. Dans une balance bénéfices-risques, on ne peut pas simplement compter le nombre de bénéfices vs le nombre de risques, tous n’ont pas le même poids dans la balance!

    Personellement, je ne considère pas que de risquer un AVC pour des règles plus régulières et agréables vaille la peine. (Considérant que je sois fumeuse et prone à des migraines avec aura)

    Mais ça, ça dépend de chaque individu, et ça revient à la doctrine éthique de l’utilitarisme, où chaque individu applique des poids différents aux éléments dans sa balance!

  37. Bravo pour ces BD, c’est très bien vulgarisé et j’ai beaucoup ris. J’ai compris plein de chose et le savoir c’est le pouvoir !!! Et lorsque l’on comprend quelque chose, on arrête d’en avoir peur. J’ai lu des histoires d’horreur sur des cas de femmes qui prenaient la pilule et c’est vrai que ça inquiète. Pour ma part, avec l’arrivée de la mi-trentaine et des SPM, mon facteur bénéfice n’a pas été long à trouver. Je prends la pilule en continue depuis peu, ça va bien jusqu’à présent mis à part quelques effets mineurs que je surveille de près. Mais c’est tellement agréable de me sentir redevenir moi-même et plus énergique.

    En parlant de pilule en continue, est-ce un mythe tenace ou une réalité de dire que c’est néfaste pour la santé? Ma pharmacienne me conseille de déclencher mes menstruations après 4 boites consécutives.

    Encore un gros félicitation pour votre travail. En passant, j’ai appris dans votre BD que la pilule ne fais pas prendre de poids…je crois en effet que ces sont les jujubes…

  38. WOW! C’est donc ben génial votre site! Ces deux bd là m’ont permis de comprendre plein de choses! J’ai une petite question par exemple! Je sais pas si vous allez avoir le temps d’y répondre mais si jamais vous avez le temps, ça serait super apprécié!

    Je me suis fait prescrire le nuvaring comme première contraception et j’ai prévu de l’installer le mois prochain durant mes menstruations! Je viens de lire le petit livret d’instructions qui vient avec le nuvaring, et ça dit qu’on ne peut pas prendre de milepertuis, herbes médicinales, etc etc!

    Je travaille dans une boutique de thé et je bois énormément d’une tisane que sur la boîte c’est écrit «peut contenir du milepertuis». J’ai arrêté d’en boire, mais est-ce qu’il va encore rester du milepertuis dans mon corps dans trois semaines? Je voudrais pas que mon nuvaring ne fonctionne pas à cause de ça 🙁

    Ça a peut-être l’air niaiseux, mais ça m’inquiète!

    Merci si vous avez le temps!

    Carolanne

  39. J’ai eu la chance d’avoir un bon médecin qui a vraiment évalué ce ratio risques/bénéfices! Ayant des antécédents familiaux intence côté caillot (mes 2 grands parents maternel et 5 enfants sur 6 dont ma maman) on m’a envoyé voir un spécialiste à 15 ans quand j’ai commencé à être sexuellement active. En attendant les résultats, on m’a prescrit Depo Provera mais heureusement je n’ai pas la maladie héréditaire. Environ 5 ans plus tard, j’ai fait une endométriose et n’étant pas sûr de la cause, on m’a changé de contraception pour Alesse. Seul hic, j’ai jamais été très regardante sur ma médication et après une période des fêtes assez arrosée j’ai appris que je suis enceinte! (3-4 jours d’oubli ont été assez…) Quand j’ai parlé des antécédents familiaux à mon médecin, elle en a presque fait des cauchemars donc je suis sous Lovenox en dose préventive… Bref je vais demander d’être retestée après ma grossesse pour prendre la meilleure décision 🙂
    Ps: tu es où pour que je puisse réclamer mes jujubes??? JE VEUX PLEINS DE JUJUBES 😛

  40. En attendant qu’Olivier ait le temps de répondre et puisque ça semble vous inquiéter, je me suis permis d’étudier la question.

    Pour estimer le temps que ça prend pour éliminer un médicament de l’organisme, on utilise une mesure que l’on appelle le temps de demi-vie (T1/2). Il s’agit du temps que ça prend faire diminuer de 50% la concentration d’un médicament dans le sang. On considère en pratique qu’un médicament est totalement éliminé après 5 à 7 demi-vies. Ceci est bien sûr une estimation, ça pourrait varier d’une personne à l’autre, surtout chez des gens qui ont des problèmes susceptibles d’entraver l’élimination des médicaments (insuffisance rénale ou hépatique par exemple). Règle générale, ça donne quand même une bonne idée chez quelqu’un en bonne santé.

    Pour le millepertuis, on parle d’un temps de demi-vie de 26.5 heures (ce qui est assez long). Le médicament prendrait donc environ 1 semaine avant de s’éliminer complètement. D’autres références parlent d’un T1/2 allant jusqu’à 48 heures, ce qui nous donne 14 jours avant d’éliminer complètement la molécule en utilisant les mêmes calculs.

    Bref, après 3 semaines, il ne devrait vraiment pas rester grand chose si le tout n’a pas déjà été éliminé.

  41. WOW! Tu as donc ben fait une belle réponse! Étudies-tu dans le domaine? Je suis vraiment impressionnée! Merci!

    Je vais commencer mon Nuvaring le mois prochain sans crainte! (:

    • Allo Carolanne!
      Riverman85 est pharmacien lui aussi et m’aide beaucoup à répondre aux nombreux commentaires reçus sur le site. Je suis super content de voir que ça a répondu à tes inquiétudes!
      Merci pour ton intérêt et à bientôt!
      Olivier a.k.a. Le Pharmachien

  42. Bonjour, je me demandais si vous pensiez publier la section sur les alternatives à la contraception hormonale que vous avez écrit

  43. Un super article, comme d’habitude!

    Serait-il possible d’avoir un peu plus d’informations sur la manière dont le timbre Evra fonctionne et si ceci affecte les risques et bénéfices?

    • Allo Ariane !

      Merci pour ta question ! J’y ai déjà fourni une réponse ci-dessus, mais la re-voici pour que tu n’aies pas à chercher :

      « Pour faire une histoire courte, les timbres contraceptifs sont très similaires à la pilule. Le médicament est absorbé par la peau plutôt que par les voies digestives, mais au bout du compte on obtient les mêmes résultats. Certaines femmes semblent mieux tolérer les timbres en termes d’effets secondaires, mais côté bénéfices/risques, c’est identique! »

      A+!

      Olivier

  44. effectivement le `problème est l’analyse risques-bénéfices et la « bonne » formation de ton médecin/gynécologue.
    Dans mon cas, renouvellement de la pilule pendant plus de 25 ans (juste arrêt pour mes 2 grossesses) avec seulement des questions-types (fumez-vous? antécédents?) donc à priori pas de risques! Resultat: oedème idiopathique généralisé –> pas de traitement, juste palliatifs et attendre la ménopause pour que cela s’arrête. Vie partiellement gachée. Additionnellement l’arrêt de la pilule m’a fait découvrir que j’avais la libido proche de zéro pendant sa prise….

  45. Bonjour! Ça fait très longtemps qu’on entend parler des risques d’inefficacité ou de contracter d’autres maladies avec le stérilet. Personnellement, ma pilule fonctionne bien, mais je suis le genre de personne qui ne la prend jamais à la même heure et qui en oublie une de temps en temps pour en prendre 2 le lendemain. J’hésite quand même à faire le switch à cause de ce qu’on entend sur le stérilet ou d’autres alternatives de contraception. Pourriez-vous éclairer ce point?

    • Allo Lila !

      Merci pour ta question ! C’est sûr qu’une pilule contraceptive qui est prise de façon non régulière risque de ne pas être parfaitement efficace ! Il existe d’autres alternatives hormonales comme le timbre (patch) et l’anneau vaginal.

      Pour ce qui est du stérilet, selon les données disponibles il est extrêmement efficace. Le stérilet n’est pas sans risques, tout comme la pilule d’ailleurs, mais selon Dr Marc Zaffran (un pro dans le domaine) il est très sécuritaire. Le stérilet a eu mauvaise réputation pendant plusieurs années, mais il regagne en popularité tranquillement. Excellent article sur le sujet : http://martinwinckler.com/spip.php?article393

      A+!

      Olivier

  46. Bonjour Olivier,

    Merci pour ces explications très claires! Je suis de ces femmes qui commencent à angoisser parce qu’elles prennent depuis des années des hormones comme moyen de contraception et qui ont peur que cela ait un effet néfaste sur leur santé en général. Voici ma situation: J’ai 34 ans, j’ai commencé à prendre la pillule à 14 ans, vers 21 ans (je ne suis plus certaine) j’ai commencé à avoir des infections de Depo-Provera, puis à 30 ans j’ai eu le stérilet Mirena pendant 1 an et demi, mais cela ne me faisant vraiment pas (douleurs abdominales intenses qui ne sont jamais parties), j’ai opté pour l’anneau que je perdais tout le temps alors j’ai recommencé le Depo-Provera.

    Mon gynécologue me dit qu’il n’y a absolument aucun problème à ce que je prenne depuis si longtemps le Depo-Provera, mais chaque fois que je reçois mon injection, le médecin ou l’infirmière des deux cliniques où je la fais faire me disent d’arrêter ça, que ce n’est pas bon, que je suis là-dessus depuis trop longtemps. Mon pharmacien, lui, me dit d’arrêter ça aussi parce que ça fait prendre 5 livres à chaque injection… Je ne veux pas tomber enceinte, je ne veux pas utiliser le condom et j’oubliais toujours de prendre ma pillule. Je suis bien avec le Depo-Provera même si j’ai pris quelques livres depuis quelques années, mais avoueons que c’est sans doute surtout à cause de la fourchette, du coude et de la sédentarisation! Je tente de trouver des informations sur les contre-indications au sujet du Depo-Provera en lien avec la durée de la prise et l’âge, mais je ne trouve rien! Quel est ton avis là-dessus?

    Merci d’avance!
    Véronique

  47. Un autre argument à démolir prochainement concernant la prise de médicaments en général, mais concernant souvent la pilule contraceptive: ce n’est pas naturel. C’est souvent un raccourci chez les gens qui sont contre la prise de contraceptifs oraux. Pourquoi naturel serait automatiquement égal à bénéfique ?
    À suivre j’espère !

  48. Bonjour Olivier,
    C’est toujours un plaisir de lire tes articles et BD.
    Voila, j’ai 58 ans, donc plus question de contraception. Par contre je prends un traitement hormonal de substitution. Je sais, ce n’est pas vraiment le sujet, mais il s’agit aussi de prise d’ hormones.
    J’entends tout un tas de choses négatives sur ce traitement. Pourtant, qu’est-ce que je me sens mieux! Bouffées de chaleurs, insomnies, tout ça c’est fini! Qu’en pensez-vous?

  49. Bonjour,
    Merci pour ces BD. J’ai 2 questions:
    1. Si j’ai bien compris la 1re BD, la pilule fait croire au cerveau qu’on ovule alors que ce n’est pas vrai. Donc, en prenant la pilule, on n’aura jamais de ménopause, vu que la ménopause survient lorsqu’on a épuisé notre stock d’ovules. Est-ce exact? Si oui, que se passe-t-il lorsqu’on atteint un certain âge?
    2. Tu dis que la pilule ne fait pas grossir. Je suis un peu étonnée, car je prends Ortho et sur le document explicatif remis par le pharmacien, ça dit que ça peut causer un changement d’appétit, donc si on a plus (+) faim, on va manger plus et grossir, non?
    Merci de me répondre si tu as le temps!

    • Salut Myriam !

      Merci pour les questions !

      1) J’ai répondu ci-dessus : la réponse est non. Même si l’ovulation est prévenue, il y a quand même activation d’un follicule, qui ne peut pas être récupéré.

      2) La question du poids peut évidemment varier d’une personne à l’autre, mais en règle générale, le gain de poids n’est pas significatif. Même chose pour l’augmentation d’appétit.

      À bientôt !

      Olivier

  50. Bonsoir!
    Je voudrais avoir une précision sur la section ou vous mentionnez les générations existantes des contraceptifs.

    N’est-ce pas seulement une question de ratio / d’échantillonnage qui indique que la 3e et 4e génération sont plus suspecte a des troubles sanguins? Si il y a beaucoup plus de gens qui utilisent le 3 et 4, logiquement il peut y avoir plus de gens atteints de troubles quelconques.

    Il est très facile de jouer avec les chiffres pour avoir un pourcentage bon ou mauvais dépendant de l’interprétation.

    Je demande simplement des précision car ma conjointe a passé de la génération 2 vers 4 car supposément, comme le docteur la dit, après un bon moment, il est bon de changer.

    Merci beaucoup!

    • Salut Jonathan !

      La différence est le type de progestatif (progestérone) utilisé. Par exemple, le levonorgestrel est une progestatif de 2e génération, alors que la drosperinone est de 3e génération.

      La raison pour laquelle les différents progestatifs sont associés à des risques variables d’événements sanguins n’est pas tout à fait claire. Je suis d’accord avec toi pour ce qui est des chiffres; d’ailleurs, comem je le dis dans la BD, les statistiques ont été extrêmement mal présentées dans les médias. Au Canada, plus de femmes prennent des pilules de 2e génération, mais je crois que la situation est (était) différente en Europe. Les risques méritent qu’on leur portent attention, sans toutefois céder à la panique.

      Je trouve amusant le raisonnement « après un bon moment, il est bon de changer », car en fait, la majorité des professionnels de la santé ont plutôt le raisonnement inverse : quand ça va bien, touche à rien !

      Merci pour ton commentaire et à bientôt !

      Olivier

  51. Bonjour,
    une question persiste pour moi par rapport aux effets de la prise de la pilule en continu (menstruations aux 3 mois, même principe que seasonnal mais avec Yaz dans mon cas).
    J’entend souvent dire que cette pratique est néfaste mais sans jamais vraiment avoir d’explications…. Peut-être pourras-tu m’éclairer?

    • Salut!

      J’ai répondu à cette question plus haut. La prise en continu n’est aucunement néfaste; elle comporte de nombreux avantages, dont la disparition « totale » des règles et tout ce qui va avec, mais beaucoup de femmes ne la tolèrent pas bien. Les chanceuses pour qui ça marche par contre, elles adorent ça!

      Olivier

  52. Allo!
    J’ai lu plusieurs de tes BD avec intérêts mais celle-ci (celles-ci? j’ai lu les deux au complet, je vais commencer à te stalker pour mes jujubes) je l’ai adorée! On ne m’a jamais expliqué mon cycle menstuel de façon si claire. Ni des avantages/désavantages – euh pardon, balance bénéfices-risques- de la pilule. Merci pour cette BD extraordinaire et pour ton blogue super-méga-cool et drôle. Bonne continuation!

    PS: j’ai hâte de lire les autres BD!
    PPS: t’es pas obligé de publier mon commentaire, je voulais surtout te remercier et t’encourager à continuer 🙂

  53. Y a-t-il d’autres moyens de diminuer les crampes menstruelles douloureuses(autre le fait que de prendre la pilule) ? J’ai vu sur internet que la vitamine b1 ou les suppléments de magnésium peuvent être efficace.. est-ce que c’est vrai ? Est-ce qu’il y a quelque chose en vente libre qui existe pour ça ?

    Merci à l’avance de ta réponse 🙂

  54. Super instructif et simple à comprendre, merci! Petite question: quels sont les risques à changer plusieurs fois de pilule contraceptive? J’ai déjà changé 2 fois (Alesse et maintenant Linessa) et bien que j’aie vu une diminution de ma libido avec Linessa, je me demande si cela vaut la peine de changer ou d’endurer cette situation à cause des risques?

    Aussi, savez-vous si la diminution de la libido est l’un des inconvénients de Linessa?

    Merci d’avance!

    • Salut Christine !

      Il est assez fréquent que des femmes doivent essayer quelques contraceptifs hormonaux avant de trouver le bon. Personnellement, je ne trouve pas acceptable qu’une femme se contente d’une pilule contraceptive qui lui donne des effets secondaires importants. Après tout, c’est un médicament non-essentiel, alors ça devrait faire plus de bien que de tort. Bénéfices VS risques, comme toujours !

      Des changements au niveau de la libido peuvent être associés à n’importe quel contraceptif hormonal, pas spécifiquement à Linessa. Dans de tels cas, ton médecin pourrait diminuer la dose d’oestrogènes ou encore de changer les comprimés pour une autre forme de contraceptif (timbre, anneau, stérilet hormonal ou non, etc.).

      Merci pour tes questions et à bientôt !

      Olivier

      • Merci pour votre réponse!
        Pour contrer ma baisse de libido, mon médecin m’a prescrit une nouvelle pilule, la marvelon. Pensez vous que cette pilule pourrait améliorer mon problème (concentration d’oestrogène, etc)?
        Si je vois que le ratio bénéfices-risques n’est toujours pas bon pour moi avec marvelon, est-ce qu’il serait risqué de retourner encore à linessa?

        Sinon je suis ouverte à essayer un autre moyen de contraception, comme le timbre, est-ce qu’il est aussi efficace que la pilule? Quel est le ratio bénéfice-risque en général?

        Merci encore!

  55. Bonjour,
    Je suis maman pour la deuxième fois et à chaque accouchement on me demande si je veux prendre micronor comme contraception pour être sûr de ne pas retomber enceinte immédiatement et ainsi donner le temps à mon corps de « reprendre le dessus ». Par contre on ne me dit pas que c’est beaucoup moins sur et efficace. Et je me demandais, si je ne peux pratiquement prendre aucun médicaments (sauf tylenol et loratadine) quand j’allaite parce que c’est mauvais pour le bébé, que le produit peut être transmis dans le lait, pourquoi est ce que ce n’est pas pareil avec micronor? Est-ce vrai que ca n’a absolument aucun effet sur le bébé? J’ai pas vraiment envie de découvrir dans 25 ans que mes filles sont infertiles ou juste moins fertiles a cause de moi.

    Merci pour tes conseils,

    • C’est plus complexe que ça. Ce n’est pas nécessairement parce que c’est « mauvais pour le bébé » qu’on ne peut pas prendre certains médicaments en allaitement. Il faut encore une fois appliquer le fameux principe du ratio risques-bénéfices mais il faut le faire à la fois pour l’enfant et la mère. Et ce n’est pas non plus parce qu’un médicament peut se retrouver dans le lait maternel qu’il est interdit de le prendre en allaitement (en fait la majorité des médicaments peuvent se retrouver dans le lait maternel). Par exemple, le Tylenol et le Claritin se retrouvent bel et bien dans le lait maternel. On peut les utiliser simplement parce que ça ne pose pas de problèmes (dans la grande majorité des cas aux doses usuelles recommandées) à l’enfant aux quantités présentes dans le lait maternel. Bref, l’important n’est pas qu’un médicament se retrouve ou non dans le lait maternel, c’est plutôt quels sont les risques potentiels pour l’enfant (et/ou les inconvénients pour une maman qui allaite son bébé).

      Quant au Micronor spécifiquement, oui il se retrouve en faible quantité dans le lait maternel. Son « avantage » est surtout en lien avec l’allaitement lui-même parce que le fait qu’il ne contienne pas d’oestrogène ne diminue pas la production de lait, phénomène fréquemment rencontré avec les contraceptifs oraux « standards ». Ce n’est pas impossible que ça arrive mais c’est moins fréquent avec Micronor. À la lumière des connaissances actuelles, ça n’a pas d’impact chez l’enfant non plus, aucun effet néfaste sur la santé, la croissance ou le développement des enfants allaités par des mères prenant Micronor n’ayant été démontré.

  56. Bonjour,

    Merci pour cette BD très instructive, que j’ai d’ailleurs lue en entier.

    En effet, nous sommes bien peu renseignées sur le sujet et ce ne sont pas tous les professionnels de la santé qui prennent le temps de poser toutes les questions nécessaires!

    Ta BD m’a fait beaucoup réfléchir. Ma gynécologue ne m’a posé aucune question sur mes antécédents familiaux lorsqu’elle m’a prescrit la pilule il y a 6 ans. Pourtant, ma grand-mère maternelle faisait de l’hypertension et a fait un AVC et ma mère fait de l’hypertension également. De plus, ma mère et moi avons la maladie de Raynaud (problèmes de circulation sanguine dans les extrémités du corps, comme les doigts, quand il fait froid). Après lecture de ta BD, je me demande si les bénéfices sont vraiment plus nombreux que les risques, dans mon cas! Je vois ma gynéco ce mois-ci pour qu’elle renouvelle mon ordonnance, mais je pense qu’on va avoir une bonne discussion sur le sujet avant que je décide si oui ou non je veux poursuivre avec la pilule.

    Merci d’avoir clarifié le sujet et de m’avoir fait réfléchir!

  57. Bonjour!

    Encore une fois, c’est un excellent travail! Cependant, j’ai une question: Si on n’oublie de prendre un comprimé de notre pilule contraceptive et qu’on la prend le lendemain quand on s’en aperçoit, est-ce qu’il y a quand même certain risque? Les pharmaciens ne s’entendent pas sur la réponse à cette question!

    Merci!!!

  58. Bonjour,

    Très intéressant à quelques détails près :
    Il est dit que la pilule régule le cycle : je ne suis pas d’accord, la pilule stoppe le cycle et berne l’hypophyse et les ovaires. Il ne s’agit donc plus d’un cycle à proprement parler et les pertes de sang sous pilule ne sont pas des règles puisqu’aucune ovulation n’intervient avant. Il s’agit d’hémorragie de privation (d’hormone).

    Il n’est pas mentionné aussi le fait que physiologiquement, les hormones sécrétées durant le cycle le sont à des doses infinitésimales et présentent des fuctuations importantes. Sous pilule, la dose d’hormones synthétiques est beaucoup plus élevée et continue durant les 3 semaines. Donc le corps subit un assaut anti-physiologique et ce sont ces hormones en grande quantité (toute proportion gardée bien sûr) que l’on retrouve ensuite dans les cours d’eau et qui posent aujourd’hui de graves problèmes de fertilité.

    A quand une BD sur les alternatives à la pilules et sans parti pris ?
    Belle journée

    • Salut Carole !

      Merci pour ton commentaire !

      Je suis d’accord avec tes deux points, mais malheureusement je ne vois pas le lien avec l’argument environnemental, aussi valide soit-il. Donc OK ce n’est pas une réelle régulation et OK les doses sont supérieures aux niveaux physiologiques normaux; j’ai expliqué les risques et les bénéfices associés à cela. On peut aimer la pilule contraceptive ou non, ainsi que ce qu’elle provoque dans le corps des femmes, mais il reste qu’elle répond à un besoin pour beaucoup d’entre elles.

      Une BD sur les alternatives à la pilule ? Certainement, c’est un sujet qui m’intéresse. J’aimerais bien parler davantage du stérilet avec ou sans hormones, entre autres.

      Pour ce qui est du « sans parti pris », j’espère sincèrement Carole que tu ne veux pas insinuer que la présente BD ne montre qu’un seul côté de la médaille, car ce serait vraiment une démonstration de mauvaise foi. Je vais donc assumer que ce n’est pas ce que tu voulais dire.

      À bientôt !

      Olivier

  59. Allo!

    Si tu as envie de faire un jour une 3e partie tu pourrais peut-être parler de la prise en continue? Je le fait depuis que je prend mon Marvelon (5 ans) et tu serais surpris du NOMBRE de filles qui me disent que c’est dangereux, toxiques, dégeulasse (genre une accumulation des règles se feraient à l’intérieur pendant 4 mois?!?!). Moi, sa changer ma vie à j’aimerais bien pouvoir leur montrer tes explications!! 🙂

    Bravo pour ton travail, j’en lit dans le désordre mais bon c’est pas trop grave je crois 🙂

  60. Il ne faut pas oublier que la pilule n’est pas utilisée que pour empêcher la grossesse. J’ai commencé à prendre la pilule au moins 4 ans avant d’avoir des rapports sexuels. Le médecin me m’a prescrit Yasmin quand j’étais jeune, autour de 14-15 ans. Il me l’a prescrit parce que mes menstruations étaient très irrégulière. Genre, j’suis menstrué, puis ça arrête un samedi, pis le samedi suivant, tiens ça recommence, et après je suis deux mois sans menstruation… Et ça faisait 3 ans depuis mes premières menstruations. J’étais plutôt tanné de briser du linge ou mes draps parce que c’était des »visites surprises » de mère nature. De plus, le médecin m’a dit de le prendre en continu, donc sans pauses menstruations. Mon anémie a cessé depuis, et le médecin à dit que ça a dû beaucoup aider, puisque je ne perdais plus mon fer dans le sang des menstruations. Depuis que je prend la pilule, ma santé générale s’est amélioré. Je ne comprend pas comment certaine de mes amies osent me dire que je »m’empoisonne ». De plus, au début quand j’avais des pertes brunes, je faisais une pause d’une semaine. Ça arrivait une fois au 3 mois environ. Et bien, je me suis renseigné, et je n’ai besoin que d’arrêté 3 jours, pas 7! En plus d’être suffisant pour être menstrué, ça empêche plus efficacement une fluctuation d’hormones qui pourrait engendré une ovulation… De plus, au moment ou ça fait plus qu’un mois que tu prends la pilule à la même heure tous les jours, les risques de tomber enceinte sont encore plus bas, et que rendu à ce point c’est moins risqué de prendre une pilule en retard… Si j’ai encore des amies qui osent me dire que c’est du poison, je vais leur envoyer ta jolie BD ^^

  61. MERCI pour ce très bon article. C’est une vulgarisation très claire et limpide. Je fais partie de celles qui ont cessé Diane 35 à la suite des scandales en France… Je ne suis pas certaine d’avoir pris la bonne décision.. Mon acné sévère est revenu à la charge comme jamais, mais j’ai 46 ans et les risques de problèmes vasculaires m’ont vraiment apeurés….

  62. Merci merci merci pour cet article! ça fait 2 ans maintenant que je lis dans divers journaux, magazines, sites internets, affiches etc que ma Yaz est dangereuse et 2ans que j’alterne des périodes de paranoïa ( = crise-chez-mon-pauvre-gynéco-qui-en-a-marre et récemment crise-chez-ma-pauvre-généraliste-anglaise-chez-qui-je-viens-de-m’inscrire-en-tant-que-patiente) et de « de toutes façons, faut pas que je tombe enceinte, et sans la pilule, je me vide de mon sang pendant deux semaines par mois et j’ai très souvent envie de m’arracher l’utérus/les ovaires tellement j’ai mal ». Cet article m’aide beaucoup à me convaincre que si je pense que j’ai raison de prendre la pilule, ben j’ai raison….

  63. Merci beaucoup pour cet article (et les autres d’ailleurs)! C’est vrai que ça aurait été bien d’avoir une partie ou un autre article sur les autres contraceptions hormonales et non hormonales 🙂 Notamment le stérilet qui suscite beaucoup de questions aussi…
    Merci encore!

  64. Je sais que je suis très très en retard, mais je viens de tomber sur cet article (pas scientifique) du Guardian que je trouve plutôt intéressant et dont je partage le point de vue parce qu’il me rejoint beaucoup:

    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/nov/19/women-pill-partner-hormonal-impacts-contraceptive-medicine?CMP=fb_gu

    Je suis tentée de dire que si la science n’est pas capable de se remettre en question devant l’anecdotique ou quoi que ce soit d’autre qui tentera de l’ébranler, c’est qu’elle a perdu son principe fondamental. De croire que tant que ce n’est pas prouvé ça n’existe pas (et encore faudrait-il qu’on ait d’abord tenté de prouver), c’est un peu simpliste, c’est un peu de faire l’autruche. Je ne veux pas être ce genre de scientifique-là, assise sur des certitudes.
    Je ne suis pas systématiquement contre ni non plus systématiquement pour (tout comme avec les vaccins d’ailleurs), mais j’ai vraiment beaucoup de mal avec le discours qui tend à minimiser à outrance les risques et effets secondaires.
    J’ai moi aussi une formation scientifique en science de la santé et ça ne m’empêche pas d’appliquer un principe de précaution quand il s’agit de jouer avec mon système. Je ne suis pas convaincue qu’on connaisse si bien tous les effets à long terme sur le système, par exemple, de la contraception hormonale. Et après plusieurs années de cette contraception, je ne suis pas certaine non plus que le lien se fasse si facilement par le corps médical lorsque survient un problème, ce qui nous ramène au point de départ du « ce n’est pas prouvé ».
    On ne maîtrise pas toujours si bien tous les rouages de la machine humaine.

  65. J’ai beaucoup aimé le sujet, et c’était très clair et pas long du tout. J’aimerais savoir si c’est vrai que les pilules peuvent causer des migraines? Et mon pharmacien m’a dit qu’après 8 ans, je devrais prendre un break de pilules, car il dit que ce n’est pas super bon trop longtemps. Et que prendre la pilule en continu (en sautant l’étape de la semaine de pilule «de sucre») c’est mauvais pour les femmes…..est-il dans le champs? car moi, j’essaie de bien m’informer sur le sujet!

    Merci!

    • « J’aimerais savoir si c’est vrai que les pilules peuvent causer des migraines? »

      Certaines voient une amélioration dans la fréquence ou l’intensité des migraines lors de la prise de contraceptifs oraux alors que d’autres verront plutôt une détérioration. Donc oui, c’est possible que ça en cause (tout comme c’est possible que ça aide).

      « Et mon pharmacien m’a dit qu’après 8 ans, je devrais prendre un break de pilules, car il dit que ce n’est pas super bon trop longtemps. »

      À votre prochaine visite, vous pourriez alors lui demander ce qu’il entend par « trop longtemps » (c’est combien d’années ça trop longtemps?) et « pas super bon » (c’est juste « un peu » bon? pas bon du tout? de quoi on parle exactement?). Essayez d’obtenir les références supportant ses dires également ça vous donnera une bonne piste de réflexion quant à la validité de la réponse.

      « Et que prendre la pilule en continu (en sautant l’étape de la semaine de pilule «de sucre») c’est mauvais pour les femmes…..est-il dans le champs? »

      Il faudrait qu’il définisse ce qu’il entend par « mauvais ». Le prise en continu augmente le risque de « spotting » (des pertes sanguines imprévisibles qui surviennent un peu n’importe quand durant le cycle). D’un autre côté, la prise en continu apporte plutôt des bénéfices en ce qui concerne : l’efficacité contraceptive, le contrôle du cycle menstruel, les migraines survenant durant la « semaine d’arrêt », diminution des bouffées de chaleur chez les femme pré-ménopausées, etc. Bref, encore une fois, difficile à dire sans savoir ce qu’il veut dire par « mauvais ». La prise en continu dépend beaucoup de l’utilisatrice également. Certaines adorent alors que d’autres détestent.

  66. Merci pour la BD, très instructive, je comprend mieux mon corps maintenant.

    Une fois, mon médecin m’a recommandé de prendre la pilule pendant deux mois et d’avoir les règles ensuite (si les maux de ventre étaient trop forts lors des règles). Est-ce qu’on peut faire ça avec n’importe quelle pilule ? Je connais des filles qui le faisaient lorsqu’elles partaient en voyage pour éviter les menstruations sur la plage.

    D’autre part, est-il possible de faire cela avec un anneau comme Nuvaring ?

    Merci !

  67. Monsieur le Pharmachien,

    Question: j’ai une médecin de famille que je vois régulièrement; je prends Yasmin depuis, quoi, 8 ans (? – je suis juste trop paresseuse pour compter dans ma tête, surtout après avoir lu la bédé AU COMPLET) et mon père a fait un ACV il y a quelques années dû justement à une trombophlébite. Elle me dit que tout est correct, parce qu’elle me répète que si j’avais eu à avoir une réaction négative à ma pilule, ça serait arrivé il y a longtemps.

    Dois-je encore capoter et craindre les caillots? Et comme de fait pitcher ma pilule aux vidanges? Est-ce qu’on regarde la génétique du côté de la mère ou on parle de génétique des deux bords?

    Ouin, pis j’pas fière de le dire mais je fume p-e 4 cigarettes par semaine…

    Merci ben!! 🙂

    • Allo ! Le tabagisme durant la prise d’un contraceptif oral augmente effectivement le risque de caillots.
      Côté génétique, c’est plus difficile à dire, mais ça entre dans l’équation.
      Le risque de caillots est plus élevé durant les premières années de prise, mais il demeure toujours présent; après tout, tout le monde peut avoir un caillot, avec ou sans pilule contraceptive.
      Ce qu’il faut en retenir : inutile de capoter, mais tout ça est à considérer dans ta décision future de cesser de fumer…! 😉
      Olivier

  68. Bonjour !

    J’ai beaucoup aimé tes BD sur les contraceptifs, d’ailleurs j’adore ton blog moi qui travaille dans le socio-médical et qui fait face tout les jours aux modes/régimes/mythes en tout genre (J’ai adoré la BD sur le gluten !!)
    Je pense qu’il manque peut-être une section (ou une autre BD peut-être si elle n’existe déjà pas ? ) sur le plus « gros » mythe des contraceptifs : depuis que je suis petite, j’entend que ça fait grossir !! Enfin c’est pas vrai, hein ?

    Jennifer

  69. Bonjour Monsieur le Pharmachien!

    Je n’ai malheureusement pas gagné à la loto en ayant subi une embolie pulmonaire suite à une cholécystectomie (ablation de la vésicule biliaire). Je prenais la pilule (Alesse) et était âgée de 25 ans, non-fumeuse, sans antécédents familiaux de caillots. Je suis restée alitée quelques jours après la chirurgie, sans vraiment bouger sauf pour aller aux toilettes. Ma circulation sanguine était donc à son strict minimum. Je me suis rendue à l’urgence suite à de vives douleurs et des difficultés respiratoires pour me rendre compte que j’avais un caillot de sang dans le poumon.

    Alors, comment fait-on pour savoir si cette embolie à été causée par la pilule ou parce que je n’ai pas assez fait circuler le sang dans mon corps suite à une chirurgie? Est-ce la faute de la pilule ou dû à mon inaction ou un mélange des deux?

    Une dernière question. Les calculs biliaires (pierres) se forment dans la vésicule biliaire. Donc, n’est-il pas erroné d’appeler ça des « pierres au foie », comme tu le mentionnes dans ta bédé?

    Carolyne

    • Allo Carolyne !

      C’est très difficile de mettre le droigt sur la cause exacte d’un caillot chez une personne jeune et santé, et d’ailleurs un tel événement est extrêmement rare. Alors si une fille prend la pilule et fait une embolie pulmonaire, on assume souvent que c’est la pilule contraceptive, s’il n’y a pas d’autres facteurs de risque évidents.

      Tu as parfaitement raison pour les pierres au foie; c’est une expression qui ne décrit vraiment pas bien le problème en tant que tel !

      A+!

      Olivier

  70. Bonjour Pharmachien!

    La seule et unique raison pour laquelle je ne prends pas la pilule, c’est une raison que l’on évoque jamais et ça me chagrine beaucoup.
    C’est que la pilule contraceptive devient un problème écologique pour nos poissons des rivières. Car les femmes qui prennent la pilule urinent (bah oui) et ça se retrouve dans l’eau de nos rivières, ce qui provoque la féminisation des poissons qui n’ont eux, pas besoin de contraception…

    • La pilule contraceptive n’est pas la seule ni la principale source de perturbateurs endocriniens dans l’eau. Certains fertilisants utilisés en agriculture, certains composés industriels, et bien d’autres médicaments (antidépresseurs, anti-épileptiques) peuvent mimer l’action des oestrogènes.

      Et il n’y a pas que les femmes qui prennent des contraceptifs oraux qui urinent des oestrogènes ; les femmes enceintes en excrètent de grandes quantités. En fait, pratiquement tout le monde (incluant les hommes) produisent naturellement des oestrogènes.

      https://www.arhp.org/publications-and-resources/contraception-journal/august-2011

    • Bonjour M.
      Merci pour vos BD, votre travail est formidable et vulgarise bien les sujets pour monsieur madame tout le monde!
      Je suis une jeune femme de 31 ans et je prends la même pilule depuis bientôt 15 ans (ma nouvelle médecin ne la connais pas, elle m’a demandé de voir la boîte!) je n’ai aucune idée de « sa génération ».
      Depuis quelques années, disons 2, je remarque l’apparition de taches rouges sur ma peau, selon moi qui sont de l’angiome rubis.
      Est-ce l’apparition de ces taches sont due à la prise de la pilule à cause des hormones (œstrogène)?
      Arrivez-vous à trouver de l’information sur la génération de mon contraceptif oral?
      Est-ce qu’après 35 ans il est recommander de ne plus prendre la pilule? (Je ne fume pas et je n’ai pas d’antécédent familiaux de caillots)
      Merci beaucoup!
      Bonne continuation! 🙂

  71. Moi, je prend la pilule pour un problème médical. C’est assez ironique, parce que c’est pour mes migraines! Je fais des migraines avec aura et ces dernières arrivaient toujours soit au moment de mon ovulation, soit au moment de mes règles. On a conclu que mes migraines étaient dues à mon cycle menstruel et mon gynécologue m’a prescrit Seasonal en continu. Maintenant, je fais une migraine au 3 mois, pendant mes règles. C’est merveilleux.

  72. Bonjour,

    J’aimerais savoir s’il est vrai que l’anneau vaginal contient 50% moins d’hormones que la pilule contraceptive. Serait-ce un moyen, en utilisant l’anneau, d’éviter ou de diminuer les effets néfastes de la pilule? Par contre, puisque les hormones sont directement libérées dans le vagin, est-ce que l’utilisation de l’anneau vaginal pourrait augmenter les chances de cancer du col de l’utérus?…

    Merci et en passant, super bonnes explications!!

  73. Super BD, très instructive. J’ai souvent fait de l’anxiété alors que je prenais la pilule… Savez-vous s’il existe un moyen de contraception hormonal qui influence moins l’humeur (anxiété) que les autres? J’ai cru comprendre que dans le cas du stérilet, les hormones étaient absorbées localement contrairement à la pilule et l’anneau?

  74. Bon, je ne veux pas faire de super long post, et de toute façon je ne connais rien la dedans…
    Mais l’avantage « peut régulariser le cycle menstruel », ce n’est pas tout à fait vrai, ça ne le régularise pas, ça l’éteint. Ça donne l’impression d’avoir un cycle régulier, et ça parait bien et ça rassure les patientes de saigner une fois par mois, mais c’est juste une impression, ce ne sont pas des règles.
    Et « Peut diminuer les crampes », je n’avais pas de crampes avant de commencer la pilule, à l’age bien trop jeune de 14 ans, et c’est avec la pilule que j’ai commencé à avoir des crampes. (c’est juste anecdotal, mais bon)
    Et après, ben pour avoir des enfants, on ne pourra jamais savoir si ça aurait été la même chose si je ne l’avais jamais pris, mais revenir dans le temps, je n’aurais pas pris la pilule si jeune (pour régulariser! haha)

  75. Bonjour cher Pharmachien! Merci pour cetteBD et toutes les autres! Le ton de vulgarisation est tellement toujours approprié que je me sers de tes exemples durant mes soupers de famille(surtout les très bons conseils cités dans ton livre ahaha)!!! Concernant la BD présente, je prends Lolo depuis 4 mois. C’est supposément le comprimé comportant le moins d’hormones derivées de l’estrogène et le progestatif est le norethindrone. Ma pharmacienne ne connaissait pas trop le produit. Je voudrais savoir si ces concentrations moindres d’hormones influencent sur les risques d’echec du contraceptif.

  76. Bonjour !

    Quand on parle des risques pour la pillule et qu’on parle de non fumeur , le risque est-il multipliée si on fume de la marijuana ?

  77. BD très intéressante 🙂 la première partie comme la seconde (bien que la première partie soit l’équivalent de mon cours de SVT en plus cool parce que les ovaires parlent :p).
    Le problème qu’on a avec la pilule (à mon sens) c’est que les médecins généralistes/gynécologues ont tendance à les promouvoir comme le » Saint Graal » et refusent souvent de poser le DIU en cuivre sur des nullipares (même avec les versions « short ») ou même de nous informer correctement sur les moyens de contraceptions divers et variés (en tout cas en france).
    Personnellement je préfère éviter de perturber mon corps chimiquement avec la pilule sur le long terme car je n’ai pas confiance, par rapport à l’argument écologique, le fait que je serai toujours en train de l’oublier et du nombre d’effets secondaires, mais ça ce n’est que ma réflexion ^^.
    De la part d’un homme ce serait super une petite BD sur les contraceptions alternatives (dont le DIU en cuivre qui a presque le même taux de réussite que la pilule) car beaucoup de femmes sont mal renseignées hélas :/
    En tout cas, j’adore tes BD !

  78. Super BD comme d’habitude. Ca fait 2x que je la lit celle la, car je cherchais une information que je discutais avec une collegue: est-ce bien de prendre la pillule en continue sans être menstrué? Mon medecin de famille m’a dit qu’il n’y avait pas de mal a ca, mais ma collègue a des doutes. Peut-tu m’éclairer sur le sujet?!

  79. BD longue mais intéressante. Je fais partie des filles qui se sont faite promenée de pilule en pilule par leur médecin pour trouver la sorte qui me conviens le mieux. Je suis sur Seasonale depuis 3 ans et elle me conviens parfaitement, mais j’ai tellement de gens qui capotent avec le risque de caillot sanguin, problèmes cardiaques et tout le reste quand j’explique que je menstrue seulement aux trois mois!

    Beaucoup de gens questionnaient le fait que mon médecin me prescrivait la pilule malgré que je n’avais encore jamais eu de relations sexuelles en ignorant à quel point j’étais malade à chaque mois, et la prochaine fois que le sujet est abordé je vais probablement leur envoyer un lien vers la BD!

  80. Bonjour, concernant l’implant hormonal Mirena, j’ai lu qu’il y a une partie des hormones qui se transmettent dans le lait maternel et peuvent causer des problèmes respiratoires et neurologiques. Hors, cet effet ne m’a pas été divulgué au moment de la pose. J’ai des craintes pour mon bébé, est-ce que cette crainte est justifiée? Merci.

    • Allo Karine !
      Tu fais sans doute référence à l’implant hormonal ou encore au stérilet Mirena (ce sont deux choses différentes).
      Dans un cas comme dans l’autre, la grossesse est supposée être empêchée (après tout, c’est ça le but).
      Mais si tu deviens quand même enceinte pendant que tu portes un dispositif hormonal, consulte ton médecin pour évaluer la meilleure apporoche à suivre.
      À bientôt !
      Olivier

  81. Cet article est excellent et même d’utilité publique. Si j’étais ministre de l’Éducation Nationale je le ferais diffuser dans les lycées ! Le programme de SVT y gagnerait ! D’ailleurs ce serait pas mal de le faire lire aux médecins aussi, parce que certains prescrivent la pilule comme des bonbons en France (pareil pour les antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères d’ailleurs, ce qui est sans doute pire). Jamais un gynéco ne s’est soucié de savoir si je fumais.

  82. Bonjour et merci pour ces excellents articles (pas que les deux sur la contraception hormonale mais tous ceux que j’ai pu lire jusqu’à maintenant). Bon maintenant que j’ai fini de te cirer les pompes je vais pouvoir poster mon commentaire 😉 Je vois un peu plus clair maintenant! J’étais une cible particulièrement vulnérable aux « modes » santé holistique et tout le tralala mais je me soigne en lisant ton très bon site (et avec un peu de bon sens qui était déjà là) !

    Disons que la pilule pour moi c’était surtout un bon contraceptif parce que ZÉRO LIBIDO ! Pour l’implant, très bon aussi car ça m’a transformé en (gros) monstre plein d’acné, et hyperménorrhée, donc pas de risque d’avoir des rapports sexuels :-)))

    Plus sérieusement, je trouve ça dommage qu’en France les gynéco dégaine tout de suite la pilule lorsqu’il est question de contraception. Après 13 ans de diane35, et un essai implant, je suis maintenant au diaphragme et c’est le top! On devrait parler davantage aux femmes de la palette de possibilités (et aux hommes aussi, parce que entre femmes, on en a pas besoin !).

    Donc un grand merci encore, continue à nous éclater avec de la vraie médecine, de la science, des études, des faits. A l’heure où on se méfie d’une science millénaire étudiée sur toute la planète pour se tourner vers des pseudos gourous et des remèdes de tribus du fin fond du monde, merci Pharmachien de rétablir le réel travail de tous ces hommes et ces femmes 😀

    • Tu as bien raison, c’est un problème ce réflexe automatique pde rescrire la pilule lorsqu’il est question de contraception, sans même mentionner le stérilet par exemple. Et la mauvaise habitude de ne pas faire le survol des risques possibles.
      Merci pour ton témoignage !
      Olivier

  83. Merci merci. Merci beaucoup pour cette BD drôle et claire. Ça m’a fait énormément de bien ce ton léger : je paniquais un peu et tout de suite je me sens informée et calmée. Encore merci 🙂

  84. Merci Olivier pour ces 2 très bons articles! J’ai appris tout ça à l’école mais j’avais bien besoin d’une piqûre de rappel. 🙂
    Pour notre defense (à nous patients), c’est pas tous les médecins et pharmaciens qui ont tes qualités! Pas facile de faire la part des choses quand les professionnels te donnent des avis complètement opposés ou irréalistes: « un retour d’acné après 15 ans de Diane 35? Non, ca n’existe pas. »
    Si tu as une opinion sur le sujet, à savoir pourquoi de nombreuses femmes se retrouvent avec plus de boutons que jamais à l’arrêt de ses pilules, ca m’intéresse. Aujourd’hui, de nombreuses femmes arrêtent la pilule progressivement pour éviter cela, mais les 2 pharmaciens à qui j’ai demandé son incapables de me dire si c’est une bonne idée ou pas …
    Merci!

  85. Salutations Olivier,

    J’aimerais ajouter un bénéfice dont on ne parle sans doute pas assez, je me permet donc d’étaler un tout petit peu mon cas, qui en fait dixit ma gynéco, n’est pas si rare que ça.
    J’ai commencé la pilule à 16 ans, because il me fallait une contraception. Tout le bénéfice que tu cites sur les crampes et les douleurs, j’ai apprécié parce que avant ça, je passais les deux premiers jours des règles clouée au lit, les jambes paralysées, avec des douleurs atroces (mais ça n’a jamais eu l’air d’inquiéter aucun des deux gynécos que j’ai consulté à l’époque).
    Puis j’ai décidé d’enchainer les plaquettes en continu pour ne pas avoir de règles lors d’une période d’opération des deux jambes (tout le monde voit pourquoi)… et je n’ai plus jamais arrêté par la suite. C’était sans doute pas malin de le faire toute seule, mais ne plus avoir de règles, plus de douleur, pouvoir marcher, pouvoir vivre normalement c’était un tel bonheur…
    5 ans plus tard (et de nombreuses péripéties entre temps), je finis par trouver une gynéco digne de ce nom. Après plusieurs examens, elle m’a appris que j’étais vraisemblablement atteinte d’endométriose depuis l’âge de 13 ans (tous premiers cycles), mais que la prise de la pilule en continu avait retardé la progression de la maladie.
    Avant elle, personne, pas même les médecins, ne m’avait jamais dit que les douleurs pendant les règles, ça n’était pas normal, que ça pouvait être une maladie, et que contre cette maladie grave (elle m’a dit que ça pouvait rendre stérile), la pilule en continu était la seule alternative à la chirurgie. Et je trouve qu’on en parle pas assez, et que diaboliser la pilule quand c’est LE truc qui marche contre une maladie qui touche peut-être beaucoup, beaucoup de femmes (pareil, elle m’a dit que c’était très sous-diagnostiqué), c’est grave. Donc si jamais tu as dans l’envie de faire un nouveau volume au guide de la pilule, je serai contente de voir parler de ce cas là^^

  86. Ton article est pertinent et intéressant. Je trouve ça chouette qu’un homme s’y connaisse bien.
    Par contre, j’ai pris la décision il y a 6 ans (à 14 ans, quoi) de ne jamais prendre la pilule. Au début, c’est parti d’une peur, celle d’avoir des plus gros seins – oui, oui- et des migraine, parce que c’était ce qui revenait le plus chez mes amies. Puis, dans mon cours de science, ma prof nous avait dit que la pilule contraceptive n’était pas sans conséquences sur l’environnement. Il paraît que la production d’hormones féminines augmente dans le pipi, qui au final se déverse dans les cours d’eau et augmente la malformation de certains poissons qui y vivent. Y’a eu ensuite mon premier copain qui voulait absolument que je prenne la pilule- comme s’il avait quelque chose à dire là-dessus- donc je suis allée consulter un pharmacien. Et tu sais, quoi? Il ne m’a pas vraiment aidé au final. Moi j’voulais savoir si je gagnais vraiment à prendre la pilule, n’étant pas chaude à l’idée de jouer avec ma production d’hormones et le fonctionnement normal de mon corps. Il m’a juste lancé un regard étrange en me disant qu’habituellement, les filles ne se posaient pas tellement ce genre de questions et optaient pour la solution simple. Mais si mes règles étaient régulières et que le condom me convenait, ce n’était pas nécessaire de prendre la pilule.
    J’aurais quand même aimé qu’il soit plus… hum… humain?

  87. Bonjour, on apprend dans nos cours en santé à l’université que la pillule anovulante a un effet sur l’allaitement. Car chaque ovulation permet de développer les glandes lactogènes. De la même manière qu’une adolescente-maman aura potentiellement plus de difficulté dans son allaitement (car peu d’années d’ovulation), une femme qui a été sous la pillule toute sa vie (et donc pas d’ovulation) aura potentiellement plus de difficultés à produire du lait.
    Qu’en penses tu?

  88. Bonjour, le médecin de ma fille (12 ans à l’époque) voulait lui prescrire des annovulants contre son acné. J’ai refusé et un peu contrariée lui a prescrit des antibiotiques. Il me semble que ma fille est trop jeune (14 ans).

  89. Bonjour !
    Merci pour ces BD marrantes et ludiques… un vrai régal ! Serait-il possible d’aborder le sujet des protections hygiéniques féminines ? C’est dans l’air du temps… et malheureusement il est difficile d’avoir des infos permettant de faire un choix éclairé. Merci !
    A bientôt

  90. Bonjour Parmachien !! Merci beaucoup pour tes articles pleins de sens, ludiques, criants de vérité, simples, efficaces…. je ne commente jamais les articles en général, mais je t’offre mon exception 🙂 . Déçue jour après jour par beaucoup de spécialistes qui ne prennent (ou n’ont) pas le temps d’expliquer les choses (« BIM un antibio, et ça repart ! »), ayant arrêté les forums qui ne servaient qu’à alimenter mes fantasmes hypocondriaques (vouivouivoui), ton site est pour moi une mine d’or. Ton analyse sur les pilules est juste, objective, rassurante, et bien expliquée, tout comme bon nombre de tes articles que j’ai pu lire… Continue ce que tu fais, parce-que tu le fais bien, et que ton regard est une aide précieuse pour nous, « gens-pas-du-corps-médical » pour qui il est souvent dur de se faire une opinion …. puis on t’attend pour les prochains, ce n’est pas les sujets qui manquent ! ! Voili voulou…. Bonne continuation 😉

  91. Cher Pharmachien, bien le bonjour !
    C’est toujours très chouette de lire tes BD, avec une mention spéciale pour celle-ci. Tu nous fait faire le tour du sujet armé de ton humour bien senti pour mieux pourfendre les idées reçues. Ton approche du sujet est déculpabilisante, non jugeante, et c’est rare me semble-t-il sur les Internets.
    Néanmoins, j’apporterai un bémol pour la terminologie que tu as choisi : certains hommes ont des règles, comme des hommes transgenres ou des hommes présentant des caractères intersexués. Oui, je sais que statistiquement, c’est un nombre de personnes peu important, mais ça n’en reste pas moins un bon vieux biais de pensée. Par ailleurs, toutes les femmes n’ont pas de règles. C’est le cas des femmes transgenres, de nombreuses anorexiques, de certaines femmes sous traitement anti-dépresseur, etc…
    On est bien d’accord que le but de l’article c’est juste de parler du fonctionnement des foufounes, alors ça ne coûterait rien (si peut-être 5 min de réflexion maintenant, j’avoue, mais c’est pas perdu, promis) de parler de « personnes à vulves » ou « à vagin », ça aiderait juste tout le monde à se sentir valide et normal, et en plus ça serait plus rigoureux, non ? 🙂
    En tout cas, moi, ça m’aurait bien de lire ça.
    A bon entendeur, et te souhaitant une bonne continuation !

  92. Bonjour j’ai une question ridicule mais qui me tracasse : si on laisse fondre sa pilule dans la bouche au lieu de l’avaler directement y’a tel un risque quelle fonctionne mois bien ? Merci

    • Salut !

      Théoriquement, si le contenu de la pilule est avalé en entier (comprimé fondu dans la salive ou avalé entier), le résultat devrait être le même. Mais pour en être certain, il faudrait avoir une étude qui démontre que l’absorption est la même dans les deux cas, ce qui n’existe pas à ma connaissance. Ce n’est donc pas quelque chose que je recommanderais.

      Merci pour ta question et A+!

      Olivier

  93. Bravo pour ce site, je me régale à découvrir les différentes articles.
    Je me permets une petite intervention sur ce sujet car je le connais bien. Je tiens un blog féminin et j’ai abordé ce sujet à l’occasion d’un article sur le DIU cuivre. J’ai été abasourdie par les témoignages nombreux de soucis de santé graves sous pilule qui me sont parvenus de toute part. Je pense réellement que l’on sous-estime grandement les effets secondaires de la pilule, pour la simple et bonne raison que beaucoup n’ont jamais fait le rapport entre leur prise de pilule et thrombose / avc … car elle ne fumaient pas et étaient jeunes. Le lien a été fait bien plus tard, et jamais pour certaines (mon compagnon a perdu sa maman d’un avc, rien n’explique dans sa santé cet accident: sportive, bonne alimentation, aucun antécédent… mais elle prenait la pilule depuis plusieurs années).
    De même, concernant la baisse de libido, je pense qu’elle est bien plus importante.
    On met beaucoup de jeunes filles sous pilule dès qu’elles sont en âge d’avoir des rapports sexuels. Or elles n’ont pas eu le temps d’expérimenter leur libido « à vide ».
    Pour ma part j’ai pris la pilule sur le très tard (vers 28/30 ans, après des années sous préservatif).
    Au bout de 6 mois, ma libido était tombée à zéro, avec même des douleurs lors des rapports (alors que j’étais très amoureuse, en jeune couple). A l’arrêt, tout est redevenu normal et j’ai décidé à ce moment là de ne plus utiliser de contraception hormonale.

    Je croise les doigts pour que les études aillent dans le sens des femmes: concernant le syndrome prémenstruel par exemple (qui n’intéresse pas grand monde), j’ai appris seule ce qui pouvait le soulager de manière naturelle (et je n’y croyais pas une seconde, les choses « naturelles » fonctionnent rarement, or le gattilier m’a vraiment soulagée c’est un fait).
    Idem pour le développement de la contraception masculine. Car je ne comprends pas qu’aujourd’hui beaucoup d’hommes laissent les femmes continuer à prendre des contraceptions potentiellement dangereuse vers la quarantaine alors qu’ils ne souhaitent plus d’enfant, ils sont encore peu à pencher vers des solutions masculines comme la vasectomie.
    Enfin, j’ai donné mon ressenti très personnel par rapport à mon expérience, mais le sujet/débat est hyper vaste.

  94. Bonjour Pharmacien,

    J’aimerais avoir plus d’informations sur un sujet qui n’a pas été mentionné dans la B.D.
    Le rapport entre la prise de la pilule contraceptive et les sautes d’humeur. J’ai fait quelques recherches et je ne sais plus trop quoi en penser. J’aimerais en savoir plus, comment cela se produit et aussi combien de temps pourrions nous voir une différence chez le comportement de la femme après l’arrêt de la pilule ?

    Un gros merci et bravo pour vos B.D qui sont vraiment géniales !

    Sophie

    • Merci beaucoup pour les bons mots Sophie !

      Oui la pilule contraceptive peut définitivement avoir des effets sur l’humeur. En fait, elle peut à la fois causer des sautes d’humeur, ou encore les améliorer dans le syndrome post-menstruel. Bref, c’est très variable d’une femme à l’autre. Ça peut justifier l’arrêt ou le changement de pilule quand ça entraîne des conséquences trop importantes au quotidien.

      Je n’ai pas vu de données sur combien de temps il faut pour que ça revienne à la normale après l’arrêt de la pilule, mais comme pour la plupart des effets secondaires, c’est sûrement quelques cycles. On s’attend à ce que ce soit un effet réversible vu qu’il est causé par un surplus d’hormones.

      A+!

      Olivier

  95. Bonjour,

    Je te remercie pour ta BD, c’est vrm cool 😛
    je me demandais aussi, j’ai déjà entendu des histoires de femmes qui prennent la pilule pendant quelques années et que par la suite, quand elles veulent arrêter pour avoir un enfant, le cerveau cesse de produire le FSH pour commander l’oestrogène et la progestérone, à cause qu’il s’est « habitué » à avoir un substitue extérieur, un peu à la même manière qu’un homme qui prend des stéroïdes anabolisants pour s’entraîner au gym court des risques dans sa production de testostérone.
    Je ne sais pas si cela a rapport avec la contraception continue, mais j’aimerais savoir s’il y a des risques à ce niveau, et si oui, avons-nous des statistiques là-dessus ? 😛

    Merci à l’avance!
    Jacob

  96. Bonjour, merci pour ce bel article clair et constructif.
    Je prends la pilule Alesse depuis 7 mois. J’ai 34 ans, c’est la première fois que je prends la pilule comme moyen de contraception.
    J’ai l’impression que ça me cause de la sécheresse vaginale. Est-ce possible?
    J’émets l’hypothèse que c’est cette sécheresse qui me cause des vaginites à levures à répétition (trois vaginites depuis que je prends Alesse). Je n’ai jamais eu de vaginites avant de prendre Alesse.
    Est-elle trop faiblement dosée en oestrogènes pour moi?
    Est-ce bien les oestrogènes qui peuvent aider à l’hydratation vaginale ou bien je me trompe?
    Est-ce que la pilule contraceptive peut causer des vaginites à levures?
    C’est difficile de trouver de l’information à ce sujet, mon pharmacien ne sait pas quoi me répondre et semble malheureusement ne pas être empathique à ma situation.
    Je suis bien sûr en attente de voir ma médecin mais c’est très long.
    Merci si vous pouvez m’éclairer à ce sujet.

  97. Bonjour! Juste de même, ta page Internet bouge…
    Ouin… j’en suis toute étourdie.
    À partir de la liste non exhaustive des bénéfices, la page bouge. Les caractères grossissent et rapetissent chaque 2 secondes environ, ce qui fait que la page monte et descend en même temps.
    Je débute une phrase à hauteur d’yeux! Et hop… merde j’ai perdu le mot, il est rendu où? Deux, trois lignes plus hautes… Ok je recommence la phrase…. ah ben là! Changé de place à nouveau…

    Conclusion, ce n’est pas juste la pilule contraceptive qui peut donner la nausée… 😉

  98. Ton article est tout simplement sublime! Merci de faire ceci. La vulgarisation est superbe. L’esthétique est très bien d’abord mais l’écriture rend ça très intéressant à lire. J’adore le ton que tu utilises (l,humour, l’ironie parfois) et la façon dont tu parles de ce que les médias présentent ou les gens pensent. Tu démystifies vraiment l’affaire et c’est très complet. Merci beaucoup.

  99. Bonjour,

    J’aimerais beaucoup que tu parles de l’après pilule. Lorsqu’on décide d’arrêter la pilule. Retour d’acné, menstruations difficiles, etc.
    Est-ce qu’il y a une façon d’arrêter progressivement? De faire un genre de sevrage pour limiter le retour d’acné par exemple?

    Merci de me répondre!

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