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Il y a deux ans, ma blonde et moi avons adopté Gustav, le chien le plus tannant adorable de l’Univers :
C’est là que j’ai découvert tout un monde de croyances, de marketing, de sites web louches et de traitements discutables : produits naturels, remèdes « Fleurs de Bach » (une combinaison d’homéopathie et d’ésotérisme), ostéopathie pour chiens, massages T-Touch qui « activent l’intelligence cellulaire », les gens qui croient que leur chien est « dominant », etc.
D’ailleurs, fait intéressant : la plupart des mythes en santé animale ont une origine dans les mythes en santé humaine. Et comme chez les humains, le domaine où il y a le plus de pseudoscience, c’est l’alimentation.
Quand j’ai eu Gustav et que j’ai dû choisir sa bouffe, j’étais perdu, comme tout le monde, car je n’ai aucune expertise en santé animale. Pire : Gustav a des allergies alimentaires et une maladie inflammatoire intestinale, ce qui complique le tout… (note : il est maintenant super bien contrôlé avec une diète vétérinaire spéciale, heureusement)
Comme beaucoup de sujets en santé, c’est extrêmement difficile de distinguer les bonnes des mauvaises informations sur la nutrition des chiens. Aussi, on a tendance à faire des choix comme s’il s’agissait de notre propre alimentation, alors que les besoins des chiens sont super différents des nôtres.
Heureusement, j’ai eu la chance d’être accompagné par plein de vétérinaires super cools qui m’ont aidé à y voir plus clair. Et l’un d’entre eux s’est porté volontaire pour réviser cette BD !
Charles Rochette est docteur en médecine vétérinaire. Il pratique à sa clinique sur la rue Ontario, à Montréal. Il a fondé la SPA Mobile du Québec, des cliniques vétérinaires mobiles à but non lucratif qui offrent leurs services aux refuges et municipalités. On peut l’entendre de temps en temps dans les médias. Il a aussi cofondé Écureuil Land, un regroupement bénévole de réhabilitation d’écureuils blessés. Et il a probablement plein d’autres projets dont il ne m’a pas encore parlé ! Si ce n’était pas déjà évident, c’est un vétérinaire passionné, rigoureux et « evidence-based » pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Un énorme merci Charles !
Tu ne sais pas quoi penser de la nourriture crue et du BARF ?
De la bouffe sans grains et sans gluten ?
De l’alimentation « biologiquement appropriée » ?
Des diètes naturelles holistiques ?
Des chiens véganes ?
Des ingrédients exotiques comme la viande d’alligator ?
Des suppléments alimentaires ?
Tu trouveras des pistes de réponses dans…
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Mais pire : plusieurs d’entre eux ont même déjà intégré une série d’arguments pour contredire le discours pro-environnement populaire…
Du côté du grand public, 79% des Canadiens sont d’accord avec le fait que la planète se réchauffe. Mais seulement 61% pensent que ce réchauffement est « en partie ou surtout » causé par l’activité humaine.
Or, tout ça fait pourtant l’objet d’un consensus scientifique très solide. Ça veut dire que nos efforts de communication scientifique ont leurs limites, ou ne sont pas au point.
Et considérant que les changements climatiques sont probablement le plus grand enjeu scientifique auquel l’humanité fait face en ce moment, il faut agir maintenant.
Malheureusement, même quand on veut bien faire et sensibiliser les gens à la crise environnementale, il peut nous arriver d’utiliser des arguments un peu louches… et qui peuvent même nuire à la cause.
En voici trois.
Un immense merci à Serge-Étienne Parent, ingénieur écologue, enseignant et chercheur à l’Université Laval, pour avoir vérifié les faits de cet article et suggéré plusieurs améliorations/précisions ! Suivez-le sur Facebook, Twitter et lisez-le sur Medium.
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Premièrement, parce qu’il est faux. Ce n’est pas 97% des scientifiques, ou même 97% des articles scientifiques sur le sujet.
Cette affirmation vient d’une publication du chercheur en communication scientifique John Cook qui, dans une revue de littérature, a estimé que 97% des articles scientifiques évalués endossaient l’idée que la Terre se réchauffe et que les activités humaines en étaient la cause principale.
Le bug, c’est que sa notion « d’endosser » n’était pas claire et vraiment super large. Certaines publications incluses ne quantifiaient pas l’impact de l’activité humaine. D’autres ne parlaient même pas d’activité humaine. Plusieurs scientifiques se sont plaints d’avoir été mal cités.
Deuxièmement et surtout, tout ça laisse croire au public que c’est la popularité d’une théorie qui décide si elle est bonne ou non. Selon cette idée, il suffit de réunir un paquet de scientifiques et de les amener à être relativement d’accord avec une affirmation pour obtenir un consensus.
Or, ce n’est pas comme ça que la science fonctionne.
L’argument du « 97% » se veut bien intentionné, mais vu qu’il est basé sur un raisonnement louche, il existe des tonnes d’articles et de sites web qui le démolissent complètement et facilement, surtout chez les défenseurs des combustibles fossiles (exemple).
Ça peut donner l’impression aux gens que le consensus climatique n’est pas aussi fort qu’on le prétend…
Ça peut aussi donner lieu à des questions sans réponse, du genre :
Quand on veut connaître la position de la communauté scientifique sur un enjeu, on ne fait pas des sondages.
On ne demande pas non plus l’avis de n’importe quels scientifiques, car la climatologie est un champ de recherche hyper spécialisé.
Ce qu’on fait, c’est regrouper le top des experts mondiaux dans un comité indépendant, afin qu’ils prennent position sur l’ensemble des données.
C’est pour cette raison que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, ou IPCC en anglais) a été créé. Au sein de cet organisme, des climatologues évaluent sans parti pris, de façon méthodique et objective, les recherches sur la science climatique. Les questions posées sont extrêmement précises et les réponses tiennent compte des incertitudes scientifiques. En fait, c’est difficile d’imaginer un groupe plus qualifié pour répondre à ces questions.
Les multiples rapports du GIEC sont clairs :
1) oui, la planète se réchauffe;
2) oui, l’activité humaine est un contributeur majeur au réchauffement actuel.
Autrement dit, le consensus scientifique sur les changements climatiques vient du fait que l’ensemble des données pointent dans la même direction.
Ça ne veut pas dire qu’on a toutes les réponses pour autant. Les éléments qui demeurent sujets à des débats scientifiques sont par exemple :
Mais dans tous les cas, la réalité des changements climatiques et le rôle important des humains ne sont pas en doute.
Parce qu’il confond la météo vs le climat.
La météo, c’est le temps qu’il fait dehors : la température, les précipitations, une tempête, etc. Elle peut varier énormément sur de courtes périodes. Par exemple, un été très chaud peut être suivi par un été frais, sans que ça ait une signification quelconque.
Le climat, ce sont des tendances, des « patterns » qui se dessinent sur des décennies, voire des siècles.
Peut-être, mais pas nécessairement.
Les recherches suggèrent que les changements climatiques vont probablement augmenter la fréquence des événements météorologiques extrêmes, comme les ouragans, inondations et sécheresses.
Mais en général, on ne peut pas associer les changements climatiques à un événement particulier, ou même à quelques événements.
Pour chaque exemple que tu donnes, ceux qui doutent de la réalité climatique vont facilement trouver un contre-exemple :
Aussi, c’est important de se rappeler qu’aucune conséquence précise des changements climatiques n’est « certaine » à ce stade.
Or, beaucoup de gens ont de la difficulté à accepter la notion d’incertitude en sciences.
La science des changements climatiques repose sur des modèles mathématiques d’une complexité difficilement imaginable pour le commun des mortels (i.e. toi et moi).
Pour fonctionner, ces modèles doivent assumer certaines choses comme vraies, en approximer d’autres, etc. Autrement dit, les spécialistes créent la meilleure estimation possible, sans pour autant prétendre que c’est totalement exact.
Mais ce n’est pas un problème, car de toute façon, les climatologues parlent en termes de probabilités / scénarios possibles.
Même dans le scénario le plus conservateur (i.e. le plus climato-sceptique et/ou celui où on changeait dramatiquement la société et notre mode de vie), le réchauffement planétaire se produit, mais à un niveau moindre, avec des conséquences moins catastrophiques.
Mais dans tous les cas, les conséquences seront vraisemblablement majeures.
D’ailleurs, parlant de « conséquences »… elles seront sur quoi, ou sur qui ?
C’est plate à dire, mais la planète n’a pas besoin d’être sauvée.
Le problème ici est qu’on a de la difficulté à penser en termes d’âge géologique de la Terre :
La Terre a déjà été couverte d’océans de lave et de souffre bouillant. Elle a survécu, entre autres, à cinq ères glaciaires. Elle a résisté à de véritables apocalypses, dont des impacts de météorites géantes.
Cinq extinctions de masse se sont déjà produites, à intervalles de 50 à 100 millions d’années, entraînant à chaque fois la disparition de la quasi-totalité des espèces (la 6e est en cours, à une vitesse jamais vue, par notre faute).
Si l’humanité disparaissait demain matin, la vie trouvera probablement son chemin et se poursuivra bien après nous. Et la planète, sans aucun doute, survivra TRÈS longtemps – et se portera sûrement beaucoup mieux – après notre départ.
Tu donnes l’opportunité aux gens qui doutent de la réalité climatique de te traiter de hippie.
Ce n’est pas tant la Terre qui doit être sauvée : c’est surtout…
Les changements climatiques pourraient menacer la santé et la survie de populations entières :
C’est sûr que ça serait plate d’exterminer la quasi-totalité des espèces sur Terre par négligence… Et vu qu’on ignore s’il y a de la vie ailleurs dans l’Univers, ça serait bien d’en préserver la diversité autant que possible. En ce sens, cet argument n’est pas complètement mauvais et se défend. Mais même là, il n’interpellera jamais certaines personnes, qui ne se sentent tout simplement pas concernées par la préservation de la biodiversité.
Bref, soit on fait en sorte que le climat futur va permettre la vie humaine, soit on quitte la planète et on s’en va en polluer une autre ailleurs.
Nous sommes nombreux à être informés et sensibilisés sur la réalité des changements climatiques.
Malheureusement, plusieurs personnes continuent à croire que cette crise est incertaine, voire inventée.
On ne peut pas les blâmer : c’est vraiment difficile de se faire une idée sur un sujet aussi complexe et, comme pour tous les enjeux en science, les informations qui circulent sont souvent contradictoires.
C’est donc important d’aborder les changements climatiques en utilisant les bons arguments, et de rappeler les impacts qu’ils auront sur nos activités quotidiennes.
Éventuellement, ceux et celles qui refusent de voir la réalité n’auront plus vraiment le choix d’y « croire ». Mais on n’a pas tellement le luxe d’attendre…
D’ici là, concentrons-nous sur la vaste majorité des gens, qui ne demandent pas mieux que d’avoir accès à la bonne information.
AVERTISSEMENT – En date du 23 avril 2019, la section Commentaires ci-dessous est monopolisée par des propos climato-sceptiques qui, bien honnêtement, ressemblent à s’y méprendre aux commentaires sous cette autre BD. Bref, ce qui suit est à lire avec beeeeaaaaauuuucoup de prudence.
*** MISE À JOUR – 27 SEPTEMBRE 2019 ***
]]>Bon, là j’en vois déjà me dire que le barbecue cause le cancer et blablabla, mais ce n’est pas de ça dont j’ai envie de parler. Après tout, j’adore les barbecues. Non, je veux parler des bactéries, des virus et des parasites qui se retrouvent dans la nourriture, soit par hasard, soit par manque de prudence de notre part.
Car c’est ça une intoxication alimentaire (ou empoisonnement alimentaire) : ce sont des germes pathogènes qui entrent dans ton tube digestif et causent des ravages. Crampes, maux de cœur, diarrhée… et parfois bien pire. Rien à voir avec une vulgaire indigestion.
Soyons clair : il y a des millions de micro-organismes dans tout ce qu’on mange. Seulement, certains sont pires que d’autres et chaque personne réagit différemment. Certaines bactéries dans la nourriture peuvent même te tuer… c’est du sérieux.
Je te présente ici 8 façons de t’intoxiquer à coup sûr dans un barbecue, au cas où c’est le genre de chose qui te branche… bon OK, j’ajoute aussi quelques conseils pour t’éviter de tomber malade, parce que je tiens à mon lectorat.
P.S. Cette BD parle essentiellement de prévention. Si tu es déjà intoxiqué(e) alimentairement, lis ma BD sur la gastroentérite afin de savoir comment te réhydrater comme il faut.
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Deviennent-ils des bêtes déchaînées à l’Halloween ?
Veulent-ils s’entretuer pour le premier morceau de gâteau dans les fêtes d’anniversaire ?
C’est la faute du sucre, c’est clair.
J’ai déjà parlé du sucre et vous savez déjà que j’ai une relation compliquée avec ce dernier. D’ailleurs, nous en consommons beaucoup trop et il est coupable de bien des choses dans notre société…
… mais pas de rendre les enfants turbulents ou hyperactifs.
Ne me crois pas sur parole : lis la BD ci-dessous pour t’en convaincre.
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Nous connaissons tous une personne qui a suivi un régime mystérieux et TADAAAAAM, perte de poids massive en 2 semaines !!!
En effet, beaucoup de régimes drastiques fonctionnent bien sur le coup… mais que se passe-t-il ensuite ? Est-ce que ces gens maintiennent le poids perdu à moyen et long terme ? Chose certaine, lorsque le régime échoue, les gens n’en parlent plus beaucoup… comme s’ils avaient honte d’eux-mêmes.
Pour créer cet infographique, j’ai eu le plaisir de collaborer avec Karine Gravel, diététiste et docteure en nutrition. Elle invite les gens à cibler une relation saine avec la nourriture, tout en s’appuyant sur des données scientifiques. Merci pour tout Karine !
Je t’invite également à consulter ce lien afin de savoir si ton régime tient la route d’un point de vue nutritionnel et scientifique.
Mais pour l’instant, voici 4 raisons pour lesquelles ton régime échoue :
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Souvent, elle commence en plein milieu de la nuit. Tout d’abord, c’est la diarrhée qui apparaît, puis ce sont les maux de cœur et éventuellement on vomit… ou on se fait vomir tellement on a hâte d’aller mieux!
La journée suivante n’est pas beaucoup plus rose : le manque de sommeil et la déshydratation drainent notre énergie. Il faut manquer le travail. Se reposer. Manger des craquelins. Boire des liquides de réhydratation au goût suspect. Et quand on pense que c’est terminé, il faut s’occuper de nos proches qu’on a infectés…
À bien y penser, c’est presque une pièce de théâtre tout ça! C’est d’ailleurs ce que je te propose aujourd’hui : un survol de la gastro sous forme de drame en 3 actes.
À noter que je ne parlerai ici que de la gastroentérite virale (celle qui se promène à chaque année) et non pas de la diarrhée du voyageur (« turista ») ou des intoxications alimentaires, qui sont des cas particuliers que j’ai couverts ailleurs.
Déclaration de conflits d’intérêts potentiels :
Dans la semaine qui a précédé l’écriture de cette BD, j’ai eu la gastro… maintenant vous comprenez d’où vient mon inspiration pour écrire tout ça !
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