WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
WordPress database error: [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
Erreur de la base de données WordPress : [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SHOW FULL COLUMNS FROM `wp_options`
Erreur de la base de données WordPress : [Disk full (/tmp/#sql_1_0.MAI); waiting for someone to free some space... (errno: 28 "No space left on device")]SELECT t.*, tt.*, tr.object_id FROM wp_terms AS t INNER JOIN wp_term_taxonomy AS tt ON t.term_id = tt.term_id INNER JOIN wp_term_relationships AS tr ON tr.term_taxonomy_id = tt.term_taxonomy_id WHERE tt.taxonomy IN ('category', 'post_tag', 'post_format') AND tr.object_id IN (4801, 5376, 8091, 9073) ORDER BY t.name ASC
Mais pour le moment, ce sera cet article illustré. Ce qui m’a motivé ? Cette nouvelle dans La Presse, qui dresse une liste (à la fin) de plusieurs scientifiques qui ne croient pas aux mesures sanitaires actuelles et/ou carrément à la pandémie, et qui s’apprêtent à témoigner dans les tribunaux du Québec à ce sujet.
C’est probablement une idée bizarre et inconfortable pour la plupart des gens. J’veux dire…
Leur défense typique ? Se dire persécutés par leurs pairs pour avoir le courage de « dire les vraies choses » et de dénoncer le discours « mainstream ». Puis faire des appels aux émotions, se dire « ouverts d’esprit », bref se présenter en champions voulant défendre le bien-être et les intérêts de la population. Et le pire, c’est que ça marche.
À cause de tout ça, ce n’est pas surprenant que le public ne sache plus qui croire, et à qui accorder sa confiance.
Quand c’est monsieur-madame-tout-le-monde qui dérape, on est rarement surpris. Mais quand ce sont des scientifiques qui dérapent, la confusion est souvent totale.
J’ai tenté ici d’identifier quelques-uns des principaux mécanismes pouvant expliquer les petites et grandes dérapes, en les accompagnant de plein d’exemples tirés de l’actualité et de conseils pour se protéger collectivement.
Note #1 : Encore une fois, la liste des mécanismes ci-dessous n’est pas exhaustive; ce sont ceux qui m’apparaissent comme les principaux à l’issue des recherches que j’ai faites sur le sujet. Par exemple, une lectrice m’a dit que les conflits d’intérêts financiers pourraient aussi causer des dérapes, ce qui est tout à fait vrai. De plus, peut-être que vous nommeriez ou classeriez mes 5 points différemment, ce qui est tout à fait correct. Une autre lectrice m’a par exemple fait remarquer que mon point « militantisme » est finalement une autre façon de présenter le phénomène de dissonance cognitive, et je suis vraiment d’accord. Bref, il y a un nombre infini de parler du sujet, et ce qui suit constitue ma modeste tentative de résumer les grandes idées.
Note #2 : En ce qui concerne les exemples qui suivent de scientifiques qui ont pris des tendances discutables, il s’agit de mon opinion personnelle / ma liberté d’expression. Aussi, je vais me concentrer principalement sur des exemples européens ou américains pour des raisons légales, mais sachez que des scientifiques au Québec qui ont dérapé, et qui dérapent encore à ce jour, il y en a.
La science pathologique, c’est un processus psychologique dans lequel un.e scientifique qui, à l’origine, respectait la méthode scientifique, commence à s’écarter progressivement de cette méthode et s’entête à interpréter ses travaux à sa façon.
On dit que ce processus est « pathologique » parce que ça devient une obsession. La personne est incapable d’admettre ses erreurs, même si tout indique qu’elle a tort.
(dramatisation… les changements physiques sont rarement apparents)
Bref, la personne commence inconsciemment à se créer « sa propre science » en parallèle avec la science légitime.
Luc Montagnier est un virologue français. C’est l’un des scientifiques les plus connus de la planète, car ses travaux ont contribué à la découverte du virus du VIH dans les années 80 et 90. Puis en 2009, il publie des travaux extrêmement bizarres à propos de la « téléportation de l’ADN », i.e. l’idée que l’ADN humain émet des ondes électromagnétiques quand il est dilué dans l’eau. Selon lui, ses travaux remettent en doute les fondements de la chimie moderne. Cette idée est rapidement adoptée par les homéopathes pour faire la promotion de leurs remèdes à base d’eau et de sucre.
Évidemment, la vaste majorité de la communauté scientifique trouve que c’est du gros n’importe quoi. Mais il n’a jamais démordu de son idée. En 2014, un article dans Science à son sujet mentionne qu’il s’agit d’un cas classique de… science pathologique.
|
Quand on étudie en sciences à l’université, on nous apprend, de manière très générale, comment lire, analyser et critiquer des études scientifiques. C’est important, parce que tout ce qu’on fait s’appuie là-dessus.
Mais la réalité, c’est que beaucoup de programmes de science (particulièrement ceux dans le domaine de la santé) passent très peu de temps là-dessus. En pharmacie par exemple, j’ai eu un (1) cours sur le sujet. On lisait des publications et on critiquait leur méthodologie, pour l’exercice. C’était une très bonne introduction, et j’avais l’impression d’avoir appris beaucoup. Donc je me pétais pas mal les bretelles sur ma capacité à bien comprendre une étude.
Puis quand je suis arrivé dans mes études aux cycles supérieurs, et sur le marché du travail, j’ai réalisé que dans les faits, j’étais quasi-nul.
Peut-être que c’est juste moi qui était poche… ça se peut.
Mais en même temps, ce que j’ai compris au fil du temps, c’est qu’analyser la littérature scientifique, c’est une compétence qui se développe seulement si on la pratique sur une base régulière, et qu’on se forme davantage sur le sujet (i.e. apprendre plus que ce qu’on a vu dans nos cours de base). De mon côté, j’ai fait de la formation supplémentaire, et j’ai eu la chance de devoir faire de l’analyse critique de publications pendant des années dans le cadre de mon travail, mais d’autres n’ont pas eu cette opportunité.
Longue intro, je sais. Mais le bottom line, c’est que (ATTENTION : STATEMENT CONTROVERSÉ ICI) certains scientifiques et professionnels de la santé ne savent pas analyser la littérature scientifique.
Attention, ce n’est pas un blâme de ma part; c’est un constat. Je ne peux pas leur reprocher quelque chose qui ne nous a jamais été présenté comme une priorité. On manque de formation là-dessus et, à mon avis, ça pourrait expliquer plusieurs dérapes chez des scientifiques.
Dans les dernières années, j’ai eu quelques… accrochages publics, disons, avec un professionnel de la santé qui a une vision diamétralement opposée de la mienne. Dans un de ces accrochages…
Et dans un autre accrochage…
J’ai aussi remarqué une tendance dans son contenu, qu’on appelle le « cherry picking ».
Quand on cite des études, c’est absolument essentiel d’être capable de distinguer les différents types de publications, de comparer les différentes méthodologies et d’identifier les limites des différentes analyses statistiques. Sinon, on peut facilement citer des tonnes d’études… sans réellement être en mesure de bien les interpréter.
|
Au risque de passer trop de temps sur ce point, j’aimerais ajouter qu’analyser la littérature scientifique devient de plus en plus difficile.
Il y a désormais tellement de failles dans le processus de publication des études qu’il se publie littéralement n’importe quoi. La littérature est « polluée » par une tonne de recherches mal faites, qui n’ont aucune validité. Donc souvent, fouiller dans la littérature scientifique donne l’impression de fouiller dans les ordures.
Il existe même des revues qui existent exclusivement pour publier de la « scrap ». On les appelle des revues prédatrices.
Ce sont des journaux louches où il suffit de payer quelques centaines de dollars pour publier. Le processus éditorial est fait tout croche, ou carrément inexistant. Moi-même, je me fais souvent solliciter pour publier dans ce genre de revues :
Un.e scientifique en dérape peut facilement publier dans ces pseudo-revues pour étoffer son C.V.
Une autre option est de publier dans des journaux légitimes, mais en manipulant subtilement les données pour qu’elles paraissent mieux. Il y a plein de façon de faire ça (j’ai publié une BD là-dessus), et depuis quelques années, il y en a plein de nouvelles : p-hacking, HARKing… et plein d’autres mots cools qui finissent par -ing.
Oui, c’est de la fraude scientifique. Et c’est plus répandu qu’on pense.
Malgré tous ces problèmes, les données probantes publiées demeurent le meilleur outil pour baser nos décisions. Il n’y a rien de parfait.
Peut-être que les scientifiques qui dérapent ont plus de difficulté à naviguer à travers tout ça, et à ne pas se faire prendre ?
Des fois, pas besoin de chercher de midi à quatorze heures : ça peut être simplement un problème d’égo démesuré.
C’est facile, dans une carrière scientifique prestigieuse, de se raconter à soi-même qu’on est le « real deal », trop fort pour la ligue.
Est-ce que j’ai mentionné tout à l’heure que Luc Montagnier (le monsieur de l’ADN qui se téléporte) est le lauréat d’un Prix Nobel ? Ça peut légèrement enfler l’égo, ça.
Ça ne l’a pas empêché d’ailleurs, en avril 2020, d’affirmer que le coronavirus SARS-CoV-2 avait été créé en laboratoire.
Il n’est pas le seul : on parle parfois à la blague d’une « maladie du Prix Nobel » (ou nobélite) à cause de lauréats qui ont complètement dérapé après avoir reçu le prix.
L’égo peut aussi enfler à cause d’une attention médiatique exagérée.
(P.S. a-t-il précisé qu’il était une star ?) |
Parlant de ça… est-ce que ça pourrait expliquer pourquoi, dans la dernière année, des médias de grande écoute ont donné la parole à des scientifiques qui minimisaient la pandémie et/ou les mesures sanitaires ?
Au Québec, au moins deux médecins se sont même retrouvés sous enquête par leur Ordre professionnel pour cette raison (médecin 1 / médecin 2).
Un infectiologue en France a été démis de ses fonctions après avoir tenu, pendant longtemps, des propos conspirationnistes sur plusieurs tribunes médiatiques.
J’ai aussi remarqué que les médias demandent régulièrement l’avis de scientifiques sur des questions qui dépassent largement leur champ d’expertise. Par exemple, dans ce que j’ai vu dans les derniers mois, je me suis demandé si c’était vraiment approprié de demander à un physicien spécialisé en solutions énergétiques ce qu’il pense des mesures de confinement ?
Sachant l’immense impact qu’ont les médias sur les perceptions populaires, il y aura un sérieux post-mortem à faire post-COVID.
P.S. Une lectrice (Mylène) m’a partagé la super bonne observation qui suit : « J’ajouterais que les dérapes ne commencent pas du jour au lendemain à des niveaux extrêmes. C’est une douce dérape qui se fait souvent très progressivement. Comme professeur(e)s d’université, on se fait souvent solliciter par des médias pour aborder des sujets qui ne sont pas du tout dans notre champ d’expertise. Et même dans une entrevue dans notre domaine, les journalistes veulent parfois qu’on se prononce sur des choses qui dépassent nos connaissances. C’est vraiment à nous de reconnaître nos limites et de refuser dans ces cas. »
La pensée critique, c’est être capable de reconnaître les erreurs fréquentes de logique, les pièges du cerveau humain, et d’analyser la qualité d’un argumentaire.
Ça peut être tentant de se dire que si quelqu’un a étudié en science, il a forcément développé son esprit critique…
Mais en fait : PANTOUTE.
Pour une raison super simple : on n’enseigne pas l’esprit critique à l’université dans les programmes de science ou de santé.
(la seule fois où on m’en a parlé durant mon bacc, c’était dans un cours optionnel de philo hors-programme que j’ai pris pour le kick)
Bref, c’est une aptitude qui est complémentaire à la science. En fait, on n’a AUCUNEMENT besoin d’être scientifique pour avoir l’esprit critique. Toutes les combinaisons sont possibles :
(d’ailleurs, plusieurs champion.nes de la pensée critique, comme le philosophe Normand Baillargeon, ne sont pas des scientifiques à la base)
Les scientifiques sont tout autant victimes que le reste de la population des biais cognitifs et des raisonnements fallacieux.
Un piège assez fréquent dans lequel des scientifiques risquent de tomber est de supposer que parce qu’ils ou elles connaissent extrêmement bien un domaine de la science, alors les autres domaines de la science leur seront tout aussi accessibles. Mais ce n’est pas forcément le cas.
Une scientifique bien connue, dont le C.V. est exceptionnel (post-doctorats, directrice d’un centre de recherche, multiples publications scientifiques) a publié un livre il y a quelques années où elle vantait les mérites d’une diète très restrictive. Dans le livre, elle présente des tableaux avec des taux d’efficacité (en %) de sa diète pour divers problèmes de santé : maladie de Crohn, sclérose en plaques, et autres maladies graves. D’où viennent ces pourcentages ? De recherches publiées dans des journaux réputés ? Mmm pas exactement. On apprend en fait dans le livre (c’est subtil) que c’est une compilation de commentaires reçus sur son site web. Un peu d’esprit critique lui aurait révélé que ce genre de résultats n’a aucune validité quelconque.
Il y a 2-3 ans, je mangeais avec un groupe de médecins dans le cadre d’une journée de formation, puis on a commencé à parler de la diète cétogène, très populaire à l’époque. Ils étaient extrêmement enthousiastes envers ce type d’alimentation, donc je leur ai demandé pourquoi, considérant qu’il y avait très peu d’appui scientifique pour la recommander. Leurs réponses :
Je ne peux pas blâmer ces médecins pour leur curiosité scientifique, qui est toujours souhaitable. Je suis aussi persuadé que comme la vaste majorité des professionnel.les de la santé, ils ont une réflexion critique sur la plupart des sujets relatifs à leur pratique. Mais pour ce sujet en particulier, j’espère qu’avec le temps, ils et elles ont pu bonifier leur argumentaire.
|
Les scientifiques peuvent autant être dans le champ que n’importe qui.
(j’aurais juste pu écrire cette phrase finalement, car elle résume l’article au complet !)
Pour cette raison, ce serait simpliste – et injuste – de présenter les scientifiques comme « les bons » VS « ceux qui ont dérapé ». La vérité est que c’est un continuum, à l’intérieur duquel une carrière scientifique peut évoluer, progresser ou régresser à divers moments.
Aussi, tous les scientifiques ont des angles morts et font des erreurs, moi inclus. Il ne faudrait pas crier à la « dérape » dès qu’un.e scientifique a tort; ce serait complètement contre-productif. Ce qui distingue les dérapes, c’est l’incapacité de la personne à prendre conscience de son égarement et à corriger le tir, quand tout indique qu’elle s’est trompée.
Enfin, je ne pense pas non plus qu’il faut museler ou abandonner ces scientifiques. La plupart ne sont probablement pas perdus à jamais.
Mais en attendant, comment se protéger intellectuellement de ceux et celles ont dérapé ? Voici 3 questions faciles à se poser face à un avis d’expert dans les médias ou ailleurs :
1. QUI PARLE ?
Combien d’experts pensent ça ? Un ? Deux ? Douze ? Si ce n’est pas précisé dans l’article, ça devrait l’être.
Aussi, pourquoi on les écoute EUX ? Est-ce qu’on a demandé l’avis à d’autres ? Sinon, pourquoi ?
2. QUELLE EST SON EXPERTISE ?
Un.e scientifique ne connaît pas tous les domaines de la science, son expertise est limitée. Il ou elle devrait s’en tenir principalement à son champ d’expertise, ou sinon justifier ce qui lui permet de sortir de ça.
(Prévision de critique : « Et toi Le Pharmachien, tu ne dépasses pas ton champ d’expertise, avec tous les sujets dont tu parles ?! ». Question légitime, et c’est d’ailleurs pour ça que j’implique des experts de différents domaines dans tous mes projets de vulgarisation scientifique.)
3. EST-CE QUE LES PROPOS DE CE.TTE SCIENTIFIQUE REPRÉSENTENT L’AVIS GÉNÉRALEMENT ACCEPTÉ DES SPÉCIALISTES DANS LE DOMAINE ?
Ou est-ce qu’il ou elle véhicule son opinion, ou sa version très personnelle des faits ?
S’il y a un certain consensus sur le sujet, est-ce ce consensus qui est véhiculé, ou une conception marginale des faits ?
J’invite les médias à se poser aussi ces questions quand ils invitent un.e scientifique.
…
Et pour terminer, vu que personne n’est à l’abri de ça, je ne le suis pas moi non plus.
Donc si jamais je dérape plus tard dans ma carrière, si je perds la carte et que je bascule du côté obscur, je compte sur vous pour me mettre hors d’état de nuire. Pour vous aider, voici quelques-unes de mes faiblesses :
]]>
Remarque bien que les débats dans la vraie vie, ce n’est pas toujours mieux.
Je me souviens avoir entendu le sociologue Gérald Bronner expliquer que si les scientifiques et les professionnels de la santé ne s’investissent pas davantage sur le web, c’est qu’ils sont déjà si occupés et si passionnés par leur travail que l’idée de gérer une tonne de réactions souvent négatives et violentes ne les attire pas trop.
Quelques mois après la création du Pharmachien, je disais déjà qu’il fallait être fou pour vouloir combattre les mythes en santé sur le web. Aujourd’hui, j’ajouterais qu’il faut aussi être un peu masochiste.
Conséquence : certains qui parlaient sur les réseaux sociaux ne parlent plus (sauf les coriaces comme Alain Vadeboncoeur).
Bref, tout ça m’a inspiré une BD de fin d’année pas mal différente de celle de 2014 ou de 2015.
Voici comment gagner tout débat à propos de santé et de science sur les réseaux sociaux (et ailleurs).
À tous les lecteurs et lectrices du Pharmachien, je tiens à vous dire un énorme et sincère MERCI.
Merci pour vos bons mots. Merci pour vos commentaires constructifs et vos critiques enrichissantes. Merci de répondre aux commentaires lorsqu’il y en a tellement que je n’y arrive pas à moi seul. Vous êtes les meilleurs !
Pour la période des Fêtes, je vous souhaite d’excellentes discussions avec les gens que vous aimez, ainsi que des échanges et des débats d’idées cordiaux et respectueux. Aussi, une excellente et heureuse année 2017.
Pour ma part, je prends un break des réseaux sociaux jusqu’en janvier. J’en ai besoin.
D’ici là, la série télé Les Aventures du Pharmachien continue avec les épisodes suivants :
Mon éditeur a aussi fait un « combo » de mes deux livres à prix spécial.
Et dans un autre ordre d’idées, je te suggère vivement d’écouter l’épisode « Hated in the nation » de la série anglaise Black Mirror.
On se revoit en 2017 !
… avec plein de nouvelles BDs, parce que oui, ça me tente encore de faire ça 🙂
La section commentaires est fermée.
]]>Are you under the impression that clinical trials are constantly saying the opposite from one another?
That, mysteriously, new trials with awesome results appear every 30 seconds?
That you can always find that one trial that will prove your point?
That big companies manipulate data?
That shady websites only cite the conclusions that are good for them?
If so, you’re not wrong… and it’s super easy to do, by the way.
Here’s a guide on how to make a clinical trial say whatever you want it to say!
Translation by Gabrielle Larocque.
]]>
Que des nouvelles études aux résultats extraordinaires font mystérieusement apparition aux 30 secondes ?
Qu’on peut toujours citer une étude qui va dans le sens de ce qu’on veut affirmer ?
Que les compagnies manipulent les résultats des recherches ?
Que des sites webs douteux ne citent que les conclusions des études qui font leur affaire ?
Si oui, tu n’as pas tort… et c’est très facile à faire d’ailleurs.
Voici comment faire dire tout ce que tu veux à une étude clinique.
P.S. Merci à mon ami Dany Plouffe pour m’avoir inspiré l’idée de cette BD.
]]>