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En résumé, tu peux poser des questions au programme et il est capable d’y « réfléchir » et d’arriver à des réponses assez complexes. Des gens du public s’amusent à en tester les capacités et les limites, et ont réussi à lui faire faire des choses impressionnantes. Je suis moi-même obsédé par ce programme, et l’autre jour, j’ai passé toute une soirée à lui faire écrire une structure détaillée de roman d’horreur mettant en vedette des burritos qui parlent et qui seraient possédés par une entité maléfique… le résultat était captivant !
Mais le pire, c’est que ChatGPT est seulement un prototype à ce stade-ci, et va sans cesse s’améliorer. Déjà, on devine des tonnes d’applications futures, mais aussi plein de problèmes éthiques (par exemple, le programme peut facilement écrire de courtes dissertations, ou résoudre des problèmes de mathématiques… ce qui est pas mal inquiétant pour les profs dans les écoles !!!).
Bref, je m’amusais avec le système, et l’idée m’est venue de lui de demander de vulgariser des sujets auxquels je me suis moi-même déjà attaqués par le passé. Et je dois dire que j’ai été TRÈS impressionné. OK, c’est loin d’être parfait, mais pour être honnête, j’ai senti l’esprit de compétition monter en moi par moments, tellement c’était bon et original !
J’ai donc pensé vous partager trois (3) exemples de sujets vulgarisés par ChatGPT, auxquels je vais attribuer une note sur 10.
Et en bonus, je vais les accompagner d’une image produite par Stable Diffusion, un AUTRE programme d’intelligence artificielle (!) qui peut générer des photos ou dessins (encore là, plein d’enjeux éthiques avec cette technologie). Je demanderai au programme de créer une image à partir du texte vulgarisé de ChatGPT. Et je commenterai aussi le dessin, évidemment.
Dans tous les cas, j’ai demandé au système d’expliquer le sujet de manière super simple, mais aussi, en utilisant soit une analogie ou métaphore inhabituelle, des références à la culture pop, ou encore une histoire fictive « cute » à laquelle tout le monde peut s’identifier… parce que c’est comme ça que je vulgarise personnellement !
Note #1: j’ai soumis les instructions en anglais dans ChatGPT, puis je lui ai ensuite demandé de traduire le tout en français… il traduit super bien d’ailleurs.
Note #2: c’est moi qui ai ajouté les caractères gras (en jaune) pour attirer l’attention sur certains passages.
EXEMPLE #1
Les différents types de vaccins
Juste pour tâter le terrain, j’ai commencé par demander à ChatGPT de trouver une analogie pour expliquer ce qu’est un vaccin. L’angle qu’il a choisi : une recette 😐
Et en image, ça a donné ceci :
Bon OK, l’analogie de la recette, c’est pas extra. Car je ne pense pas qu’on va convaincre beaucoup de gens que les vaccins sont bons en leur disant que le résultat sera « délicieux »…
Et surtout pas si on l’accompagne d’une photo d’un chef qui a l’air d’un orc. Je prévois un effondrement des campagnes de vaccination si on s’en va là, sans compter les nombreux cauchemars que je vais avoir désormais à cause de cette image.
NOTE SUR 10 : 3
(pis je suis généreux)
Mais je voulais laisser à ChatGPT une 2e chance sur ce sujet. Donc j’ai changé d’angle et je lui ai plutôt demandé d’expliquer les différents types de vaccins, ce que j’ai déjà fait dans une BD de 2013.
L’analogie de la boîte à outils m’a vraiment impressionné ! Certains exemples fonctionnent mieux que d’autres; par exemple, comment on fait pour « inactiver » un marteau ?
Mais les autres marchent super bien, comme la scie émoussée, qui est une super belle image pour vulgariser. Et pour les vaccins à ARNm, je dois avouer que je suis épaté 🤯
NOTE SUR 10 : 8
Malheureusement, l’image associée vient ruiner le tout :
EXEMPLE #2
Pourquoi il ne faut pas boire d’eau de Javel
Ce test m’a été inspiré par la suggestion de Donald Trump, durant la pandémie, d’administrer du désinfectant, genre eau de Javel, pour lutter contre la COVID. J’en avais parlé sur Instagram.
Cette histoire m’a fait éclater de rire, surtout la partie où le système nous suggère de « trouver d’autres moyens de rester propre ».
Mes critères ont été parfaitement respectés, et je dois avouer que je suis déjà attaché à Benny.
Mais l’histoire reste quand même assez « basic »… le système a un peu manqué d’audace, à mon humble avis.
NOTE SUR 10 : 6.5
En ce qui concerne l’image par contre, je penche vers une note parfaite :
EXEMPLE #3
Pourquoi il faut se mettre de la crème solaire même à l’ombre
C’est un des points que j’abordais dans ma BD sur la crème solaire, publiée en 2019. J’avais inclus parmi les explications une référence à Star Wars, donc j’ai mis ChatGPT au défi de faire pareil.
Pour être honnête, je n’ai jamais entendu cette expression à propos des requins ! C’est une bonne idée, même si c’est un peu « 1er niveau ».
Mais surtout, d’avoir pensé aux Dents de la Mer, et d’associer cette référence pop à un dicton, c’est complètement inusité et je trouve ça vraiment impressionnant.
Cela dit, l’image me laisse un peu perplexe :
NOTE SUR 10 : 7.5
Donc, en conclusion, est-ce que l’intelligence articielle est meilleure qu’un humain pour vulgariser la science… pas encore, mais sur la base de ces résultats, j’ai l’impression que ça pourrait devenir le cas éventuellement. Ou du moins, elle pourrait devenir un outil de choix pour générer et tester des idées. Déjà, ChatGPT propose des concepts vraiment inattendus et surprenants, et les explications proposées sont super claires.
Pour le moment par contre, le système présente certains risques au niveau de l’exactitude de l’information. Ses créateurs admettent eux-mêmes qu’il peut être manipulé, exploité ou induire en erreur, selon la manière dont une question est posée. Mais bon, ce n’est que le début !
En ce moment, je me sens comme aux débuts d’Internet : quelque de très gros est en train de se produire, et c’est difficile d’en saisir l’ampleur. L’intelligence artificielle va bouleverser nos vies dans les prochaines années, pour le meilleur et pour le pire. Mais en attendant qu’elle atteigne la singularité et que Skynet nous anéantisse, je me dis : trouvons des moyens constructifs de l’utiliser. Et vous pouvez compter sur moi pour poursuivre l’expérimentation en ce sens 🥴
En bonus, je me suis demandé si ChatGPT aurait pu trouver de meilleurs noms que « Le Pharmachien » pour mon site web. Faut dire que j’ai occasionnellement regretté ce nom quand des gens me demandent des conseils pour leurs animaux… oui ça m’arrive pour vrai.
Je vous JURE que je n’invente rien : ChatGPT a spontanément proposé le nom « Pharmachien » en guise de jeu de mots qui fitte avec mon concept !!! C’est donc officiel : l’intelligence artificielle est de mon bord sur ce coup-là.
Sinon, je dois avouer que je n’ai aucune espèce d’idée ce qu’est supposé être un « ballon de baudruche »…
Je pourrais continuer à l’infini tellement j’ai du fun à faire ça (et je vais continuer en privé d’ailleurs). Je vous encourage à faire vos propres expériences : une garantie de temps massivement perdu durant les Fêtes !
D’ailleurs, Joyeuses Fêtes à tous et à toutes ! On se reparle en 2023 🎄
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Il faut savoir que la pensée conspirationniste, on l’a tous à un certain degré. Ce sont en fait des mécanismes qui font partie du cerveau humain normal.
Mais on ne devient pas tous des conspirationnistes pour autant, parce qu’on se raisonne et on constate que ça n’a pas d’allure.
Chez les conspirationnistes, ce raisonnement normal n’arrive jamais, parce que ça fait partie de leur personnalité et de leur identité. Ils se perçoivent comme des « sceptiques », pensent être des champions de l’esprit critique, et doutent de tout. Donc ils ne font plus confiance à rien, et rien ne peut les aider.
Je suis sérieux : vous ne pouvez absolument rien faire pour eux à part les ignorer, ou faire en sorte qu’ils aient le moins de visibilité possible.
Ce qu’on PEUT faire par contre, c’est d’en parler et de s’éduquer sur la pensée conspirationniste.
Donc dans cet article, j’ai pensé décrire quelques-uns des mécanismes impliqués dans les théories de conspiration, et d’utiliser certains exemples précis de la COVID-19 pour les illustrer.
Complots, corruption, fraude, secrets cachés… ce sont toutes des choses qui se produisent pour de vrai. Suffit de lire les journaux pour voir que des scandales réels et des complots dégueulasses, il y en a à la tonne.
Bref, ce ne sont pas des « théories de conspirations », parce que les complots sont réels, appuyés par des preuves solides, ou du moins, ils sont relativement plausibles.
Le problème, à mon avis, vient du vocabulaire utilisé. En anglais, on distingue « Conspiracy » (conspiration, complots, fraude, etc.) de « Grand Conspiracy » (grande conspiration, on va dire).
Quand on parle de « théories de conspirations » dans le langage populaire, on fait référence aux grandes conspirations.
Ce sont celles qui ont des implications tellement gigantesques et démesurées qu’elles ne sont pas plausibles. Par exemple, le mouvement anti-vaccins repose sur une théorie de conspiration, parce que si on croit que les vaccins ne sont pas efficaces et/ou sécuritaires, ça implique que la quasi-totalité des…
… sont soit à la solde de l’industrie pharmaceutique, soit muselés ou censurés, soit incroyablement incompétents et naïfs.
Chez les conspirationnistes, le fait qu’il existe des complots ou de la fraude justifie que les grandes conspirations sont tout aussi plausibles. C’est pour ça qu’on voit présentement des comparaisons entre la COVID-19 et des scandales sanitaires, politiques ou financiers (la commission Charbonneau, par exemple).
Pour être clair, certains complots sont vraiment surprenants et probablement qu’on n’y aurait pas cru avant qu’ils éclatent au grand jour; je pense entre autres à Watergate, ou aux révélations d’Edward Snowden sur la surveillance de masse. Donc en ce sens, ce n’est pas « impossible » qu’une théorie de conspiration s’avère éventuellement réelle.
Mais la vaste majorité de celles proposées est basée sur des arguments tellement faibles qu’on ne pourrait pas présumer d’emblée qu’elles sont plausibles. En fait, leur raisonnement est tellement pauvre et bordélique que les conspirationnistes eux-mêmes n’arrivent pas à s’entendre sur laquelle des multiples versions de leur théorie préférée est la bonne.
À titre d’exemple, voici les différentes versions d’une théorie de conspiration COVID-19 qui implique les ondes électromagnétiques du réseau 5G :
On a déjà un peu de recherche à propos des théories de conspiration COVID-19, et on sait qu’elles reposent dans presque tous les cas sur des faits clairement déformés ou complètement inventés. Et en général, elles n’ont même pas de sens scientifiquement.
Bref, c’est correct et même souhaitable de rester méfiants sur ce qui se passe dans les grandes entreprises et au sein du gouvernement; c’est ce que je fais moi-même. Mais quand le complot proposé devient un film de science-fiction sans scénario qui se tient et avec des rebondissements improbables qui sortent de nulle part… c’est correct aussi de juste l’ignorer.
(« hyperactive agency detection » en anglais… pas de traduction française officielle à ma connaissance)
L’être humain a tendance à présumer automatiquement que les changements autour de lui sont causés, volontairement, par une force ou intelligence extérieure. C’est ce qu’on appelle la détection d’agent (ou d’agentivité).
Supposons que tu te promènes dans la forêt et que tu entends une branche craquer. Ton premier réflexe sera de te demander quelle sorte d’animal (agent) a fait craquer la branche.
Pour les anciens humains, c’était avantageux de tenir pour acquis que toute manifestation imprévue était un danger potentiel (prédateur, ennemi, etc).
Bref, c’est un système essentiel, un raccourci qui s’est développé dans l’évolution pour nous protéger.
Mais dans la pensée conspirationniste, la détection d’agent est hyperactive : la personne attribue des agents là où il n’y en a tout simplement pas.
Par exemple, les conspirationnistes n’acceptent pas que la pandémie soit le résultat du hasard. Il faut absolument qu’un agent (une intelligence) en soit à l’origine. Parmi les candidats proposés :
D’autres y voient une sorte de manifestation divine, spirituelle ou ésotérique. Ça aussi c’est un « agent ».
Pourtant, on sait depuis longtemps que le fait de vivre en trop grande proximité avec (ou pire, manger) des espèces animales exotiques augmente le risque que des nouveaux virus fassent leur chemin chez l’humain. La pandémie n’est donc pas totalement le fruit du hasard…
… mais c’est très différent de présumer que Bill Gates a financé sa création dans un laboratoire secret.
Donc à la limite, s’il y a un « agent » dans la pandémie de la COVID-19, c’est l’humanité en tant que telle.
(expression compliquée pour dire qu’on voit des patterns là où il n’y en a pas)
Quand on regarde les nuages, on voit des formes y apparaître : personnes, animaux, objets, etc. C’est que notre cerveau est super bon pour voir des patterns qui n’existent pas (on appelle ça la paréidolie, d’ailleurs).
Heureusement, la plupart des gens sont conscients que ces patterns ne sont pas réels. Donc dans une deuxième étape, ils se raisonnent.
Chez les conspirationnistes, cette deuxième étape est altérée. Donc le pattern qu’ils ont l’impression de voir dans un ensemble d’événements aléatoires demeure réel dans leur tête.
Un bon exemple, c’est la théorie de conspiration selon laquelle la tragédie du 11 septembre 2001 était annoncée d’avance dans une tonne de chiffres et calculs bizarres.
Ce sont simplement des coïncidences. On pourrait trouver beaucoup plus de calculs et de chiffres en lien avec l’événement qui ne vont pas du tout dans ce sens-là.
Dans le cas de la COVID-19, on a vu beaucoup de conspirationnistes prétendre que les chiffres offerts par la santé publique sont gonflés, se tracer leurs propres courbes, analyser leurs propres données… et y voir des patterns qu’eux seuls jugent avoir remarqué.
Ils voient aussi un sens caché dans certains mots, chiffres ou lettres:
Ou encore, ils voient des liens exagérés dans des événements banals.
Les conspirationnistes déploient beaucoup d’efforts pour nous convaincre qu’ils/elles sont des personnes très allumées, critiques, des esprits libres en quête de vérité qui se questionnent constamment et osent remettre en question l’autorité.
Autrement dit : « Je ne suis pas conspirationniste, sauf que… »
Ils vont même parfois partager des trucs pour reconnaître les fake news sur le web, et des memes sur l’esprit critique et le scepticisme…
… ou prétendre qu’ils/elles ont une logique implacable.
Mettons quelque chose au clair.
Quand on parle de « scepticisme », on parle en fait de scepticisme scientifique (ou rationnel). C’est une position épistémologique (étude de la connaissance), dont les bases modernes ont été précisées entre autres par Carl Sagan. Ce courant stipule notamment que toute allégation doit être soutenue par des preuves factuelles suffisantes. Les arguments sont évalués selon leur qualité. Les biais de raisonnement sont considérés et idéalement contrôlés dans la démarche. Et toutes les hypothèses alternatives doivent être évaluées avant d’accepter une théorie (i.e. on doit chercher d’autres explications à celle qui nous semble évidente de prime abord).
En langage plus simple, ça veut dire qu’être réellement « sceptique », c’est d’appliquer la démarche scientifique.
Or, dans la pensée conspirationniste, on est en fait à l’inverse de la démarche scientifique. De façon très résumée :
(c’est aussi la démarche utilisée par les pseudosciences en général)
Bref, remettre en doute le consensus scientifique, se baser sur ses propres données, ou faire la promotion de théories de conspiration, ce n’est pas être sceptique, et ce n’est pas faire preuve d’esprit critique.
Notre cerveau a tendance à noter/retenir surtout les informations qui font notre affaire. Ce qui CONFIRME ce qu’on pense déjà, on le remarque et on le retient. Et on ignore/oublie le reste.
Un de mes exemples préférés, c’est les chicanes de couple à propos du siège de toilette (que j’ai moi-même vécues d’ailleurs).
Encore une fois, le biais de confirmation touche 100% d’entre nous. En fait, c’est probablement un des bugs de notre cerveau qui affecte le plus nos souvenirs et notre quotidien.
C’est juste que chez les conspirationnistes, on le voit à l’œuvre plus facilement.
Par exemple, ils vont conseiller d’ignorer tous les experts qui ne vont PAS dans le sens de leur idéologie, disant qu’ils sont « vendus » ou « non-crédibles »… pour ensuite choisir et citer leurs propres experts.
Ou encore, ils vont « en prendre et en laisser » dans les propos d’un expert, selon ce qui fait leur affaire ou non, comme ici :
Ils vont aussi voir des soudaines « preuves » ou révélations extraordinaires (qui confirment leurs idées) à partir de déclarations banales et non-controversées.
Mais surtout, le biais de confirmation se manifeste quand on fait des recherches sur Internet.
On pense qu’on cherche la vraie réponse à notre question, mais inconsciemment, nos recherches vont surtout dans le sens de ce qu’on croit déjà.
Il n’y a aucun antidote contre le biais de confirmation, à part être conscient qu’il existe, ce qui amoindrit un peu son effet.
D’ailleurs, la plupart d’entre nous finiront par réaliser la complexité des sujets scientifiques et s’en remettre à des sources fiables, ou encore iront confirmer l’information auprès de personnes qui s’y connaissent.
Mais chez les conspirationnistes, les sources d’informations utilisées sont extraordinairement mauvaises, ils se les échangent entre eux et rejettent tout ce qui vient de l’extérieur. Donc ils/elles se retrouvent prisonniers de leurs théories, incapables de voir autre chose.
(un autre bon exemple est la femme plus haut qui disait avoir lu « plus de 1000 heures » sur le sujet dans sa vie)
Les conspirationnistes se font ramasser solide présentement, avec raison. Leur stratégie préférée est alors de :
Ça n’avance pas vraiment leur cause cela dit. C’est juste gossant.
Comme tu peux le constater, il n’y a pas de ligne claire entre une personne « conspirationniste » ou non, car les mécanismes de la pensée conspirationniste sont présents chez tout le monde. Aussi, si une personne se pose des questions, qu’elle a des doutes ou des inquiétudes en lien avec une des théories proposées, c’est tout à fait correct et normal ! En ce sens, c’est une excellente idée de garder la discussion ouverte.
Donc une autre façon de voir les choses, c’est de se dire qu’il y a des personnes intéressées et ouvertes à la discussion… et d’autres qui ont déjà toutes leurs réponses et ne veulent que prouver leur point. C’est avec ces dernières que la conversation est perdue d’avance.
Donc voici quelques conseils :
À NE PAS FAIRE
À FAIRE
Si un de tes proches est tombé dans les théories de conspiration, l’idéal est d’éviter ces discussions avec lui/elle.
Mais si malgré tout ça il insiste pour en débattre avec toi, voici ce que je te propose de lui répondre :
P.S. Exceptionnellement, je n’ouvre pas la section commentaires ci-dessous; ça deviendrait juste un babillard pour encore plus de conspirations. Mais tu peux me suggérer une correction ou précision.
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