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défense – Le Pharmachien https://lepharmachien.com par Olivier Bernard, pharmacien (B.Pharm, M.Sc, FOPQ) Fri, 26 Apr 2024 13:05:44 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.0.21 https://i1.wp.com/lepharmachien.com/wp-content/uploads/2022/12/cropped-favicon.png?fit=32%2C32&ssl=1 défense – Le Pharmachien https://lepharmachien.com 32 32 Quand des scientifiques dérapent https://lepharmachien.com/derape/ https://lepharmachien.com/derape/#comments Tue, 16 Mar 2021 19:09:00 +0000 http://lepharmachien.com/?p=8091 Ce sujet m’obsède depuis des années. Je m’étais promis de faire quelque chose là-dessus éventuellement, peut-être même un documentaire en entier. Et je n’ai pas encore abandonné l’idée.

Mais pour le moment, ce sera cet article illustré. Ce qui m’a motivé ? Cette nouvelle dans La Presse, qui dresse une liste (à la fin) de plusieurs scientifiques qui ne croient pas aux mesures sanitaires actuelles et/ou carrément à la pandémie, et qui s’apprêtent à témoigner dans les tribunaux du Québec à ce sujet.

C’est probablement une idée bizarre et inconfortable pour la plupart des gens. J’veux dire…

 

  • Comment la directrice poly-diplômée d’un centre de recherche pourrait-elle dire des niaiseries sur la science ?
  • Comment un médecin renommé pourrait-il être complètement dans le champ quand il parle de santé ?
  • Comment la lauréate ou le détenteur d’un Prix Nobel peut participer à la désinformation et être adepte de théories de conspiration ?

 

Leur défense typique ? Se dire persécutés par leurs pairs pour avoir le courage de « dire les vraies choses » et de dénoncer le discours « mainstream ». Puis faire des appels aux émotions, se dire « ouverts d’esprit », bref se présenter en champions voulant défendre le bien-être et les intérêts de la population. Et le pire, c’est que ça marche.

À cause de tout ça, ce n’est pas surprenant que le public ne sache plus qui croire, et à qui accorder sa confiance.

Quand c’est monsieur-madame-tout-le-monde qui dérape, on est rarement surpris. Mais quand ce sont des scientifiques qui dérapent, la confusion est souvent totale.

J’ai tenté ici d’identifier quelques-uns des principaux mécanismes pouvant expliquer les petites et grandes dérapes, en les accompagnant de plein d’exemples tirés de l’actualité et de conseils pour se protéger collectivement.

 

Note #1 : Encore une fois, la liste des mécanismes ci-dessous n’est pas exhaustive; ce sont ceux qui m’apparaissent comme les principaux à l’issue des recherches que j’ai faites sur le sujet. Par exemple, une lectrice m’a dit que les conflits d’intérêts financiers pourraient aussi causer des dérapes, ce qui est tout à fait vrai. De plus, peut-être que vous nommeriez ou classeriez mes 5 points différemment, ce qui est tout à fait correct. Une autre lectrice m’a par exemple fait remarquer que mon point « militantisme » est finalement une autre façon de présenter le phénomène de dissonance cognitive, et je suis vraiment d’accord. Bref, il y a un nombre infini de parler du sujet, et ce qui suit constitue ma modeste tentative de résumer les grandes idées.

Note #2 : En ce qui concerne les exemples qui suivent de scientifiques qui ont pris des tendances discutables, il s’agit de mon opinion personnelle / ma liberté d’expression. Aussi, je vais me concentrer principalement sur des exemples européens ou américains pour des raisons légales, mais sachez que des scientifiques au Québec qui ont dérapé, et qui dérapent encore à ce jour, il y en a.

 

 

 

Science pathologique 

La science pathologique, c’est un processus psychologique dans lequel un.e scientifique qui, à l’origine, respectait la méthode scientifique, commence à s’écarter progressivement de cette méthode et s’entête à interpréter ses travaux à sa façon.

On dit que ce processus est « pathologique » parce que ça devient une obsession. La personne est incapable d’admettre ses erreurs, même si tout indique qu’elle a tort.

 

science pathologique chercheur 

(dramatisation… les changements physiques sont rarement apparents)

 

Bref, la personne commence inconsciemment à se créer « sa propre science » en parallèle avec la science légitime.

 

créer sa propre science

 

 

 

 

Luc Montagnier est un virologue français. C’est l’un des scientifiques les plus connus de la planète, car ses travaux ont contribué à la découverte du virus du VIH dans les années 80 et 90.

Puis en 2009, il publie des travaux extrêmement bizarres à propos de la « téléportation de l’ADN », i.e. l’idée que l’ADN humain émet des ondes électromagnétiques quand il est dilué dans l’eau. Selon lui, ses travaux remettent en doute les fondements de la chimie moderne. Cette idée est rapidement adoptée par les homéopathes pour faire la promotion de leurs remèdes à base d’eau et de sucre.

 

luc montagnier téléportation adn

 

Évidemment, la vaste majorité de la communauté scientifique trouve que c’est du gros n’importe quoi. Mais il n’a jamais démordu de son idée.

En 2014, un article dans Science à son sujet mentionne qu’il s’agit d’un cas classique de… science pathologique.

 

 

 

 

 

 

 incompétence analyse critique littérature scientifique

 

Quand on étudie en sciences à l’université, on nous apprend, de manière très générale, comment lire, analyser et critiquer des études scientifiques. C’est important, parce que tout ce qu’on fait s’appuie là-dessus.

 

analyse littérature cours université

 

Mais la réalité, c’est que beaucoup de programmes de science (particulièrement ceux dans le domaine de la santé) passent très peu de temps là-dessus. En pharmacie par exemple, j’ai eu un (1) cours sur le sujet. On lisait des publications et on critiquait leur méthodologie, pour l’exercice. C’était une très bonne introduction, et j’avais l’impression d’avoir appris beaucoup. Donc je me pétais pas mal les bretelles sur ma capacité à bien comprendre une étude.

 

 

Puis quand je suis arrivé dans mes études aux cycles supérieurs, et sur le marché du travail, j’ai réalisé que dans les faits, j’étais quasi-nul.

 

Peut-être que c’est juste moi qui était poche… ça se peut.

Mais en même temps, ce que j’ai compris au fil du temps, c’est qu’analyser la littérature scientifique, c’est une compétence qui se développe seulement si on la pratique sur une base régulière, et qu’on se forme davantage sur le sujet (i.e. apprendre plus que ce qu’on a vu dans nos cours de base). De mon côté, j’ai fait de la formation supplémentaire, et j’ai eu la chance de devoir faire de l’analyse critique de publications pendant des années dans le cadre de mon travail, mais d’autres n’ont pas eu cette opportunité.

 

Longue intro, je sais. Mais le bottom line, c’est que (ATTENTION : STATEMENT CONTROVERSÉ ICI) certains scientifiques et professionnels de la santé ne savent pas analyser la littérature scientifique.

 

Attention, ce n’est pas un blâme de ma part; c’est un constat. Je ne peux pas leur reprocher quelque chose qui ne nous a jamais été présenté comme une priorité. On manque de formation là-dessus et, à mon avis, ça pourrait expliquer plusieurs dérapes chez des scientifiques.

 

 

 

Dans les dernières années, j’ai eu quelques… accrochages publics, disons, avec un professionnel de la santé qui a une vision diamétralement opposée de la mienne.

Dans un de ces accrochages…

 

Et dans un autre accrochage…

 

artichaut foie cholestérol

 

J’ai aussi remarqué une tendance dans son contenu, qu’on appelle le « cherry picking ».

 

cherry picking

 

Quand on cite des études, c’est absolument essentiel d’être capable de distinguer les différents types de publications, de comparer les différentes méthodologies et d’identifier les limites des différentes analyses statistiques. Sinon, on peut facilement citer des tonnes d’études… sans réellement être en mesure de bien les interpréter.

 

 

 

Au risque de passer trop de temps sur ce point, j’aimerais ajouter qu’analyser la littérature scientifique devient de plus en plus difficile.

Il y a désormais tellement de failles dans le processus de publication des études qu’il se publie littéralement n’importe quoi. La littérature est « polluée » par une tonne de recherches mal faites, qui n’ont aucune validité. Donc souvent, fouiller dans la littérature scientifique donne l’impression de fouiller dans les ordures.

 

pollution littérature scientifique

 

Il existe même des revues qui existent exclusivement pour publier de la « scrap ». On les appelle des revues prédatrices.

Ce sont des journaux louches où il suffit de payer quelques centaines de dollars pour publier. Le processus éditorial est fait tout croche, ou carrément inexistant. Moi-même, je me fais souvent solliciter pour publier dans ce genre de revues :

 

revues prédatrices

 

Un.e scientifique en dérape peut facilement publier dans ces pseudo-revues pour étoffer son C.V.

Une autre option est de publier dans des journaux légitimes, mais en manipulant subtilement les données pour qu’elles paraissent mieux. Il y a plein de façon de faire ça (j’ai publié une BD là-dessus), et depuis quelques années, il y en a plein de nouvelles : p-hacking, HARKing… et plein d’autres mots cools qui finissent par -ing.

Oui, c’est de la fraude scientifique. Et c’est plus répandu qu’on pense.

 

fraude scientifique

 

Malgré tous ces problèmes, les données probantes publiées demeurent le meilleur outil pour baser nos décisions. Il n’y a rien de parfait.

Peut-être que les scientifiques qui dérapent ont plus de difficulté à naviguer à travers tout ça, et à ne pas se faire prendre ?

 

 

 

 

 

 

Égo

 

Des fois, pas besoin de chercher de midi à quatorze heures : ça peut être simplement un problème d’égo démesuré.

C’est facile, dans une carrière scientifique prestigieuse, de se raconter à soi-même qu’on est le « real deal », trop fort pour la ligue.

 

égo diplômes science

 

Est-ce que j’ai mentionné tout à l’heure que Luc Montagnier (le monsieur de l’ADN qui se téléporte) est le lauréat d’un Prix Nobel ? Ça peut légèrement enfler l’égo, ça.

Ça ne l’a pas empêché d’ailleurs, en avril 2020, d’affirmer que le coronavirus SARS-CoV-2 avait été créé en laboratoire.

Il n’est pas le seul : on parle parfois à la blague d’une « maladie du Prix Nobel » (ou nobélite) à cause de lauréats qui ont complètement dérapé après avoir reçu le prix.

 

L’égo peut aussi enfler à cause d’une attention médiatique exagérée.

 

 

didier raoult star

                                                            (P.S. a-t-il précisé qu’il était une star ?)

 

 

Parlant de ça… est-ce que ça pourrait expliquer pourquoi, dans la dernière année, des médias de grande écoute ont donné la parole à des scientifiques qui minimisaient la pandémie et/ou les mesures sanitaires ?

Au Québec, au moins deux médecins se sont même retrouvés sous enquête par leur Ordre professionnel pour cette raison (médecin 1 / médecin 2).

Un infectiologue en France a été démis de ses fonctions après avoir tenu, pendant longtemps, des propos conspirationnistes sur plusieurs tribunes médiatiques.

J’ai aussi remarqué que les médias demandent régulièrement l’avis de scientifiques sur des questions qui dépassent largement leur champ d’expertise. Par exemple, dans ce que j’ai vu dans les derniers mois, je me suis demandé si c’était vraiment approprié de demander à un physicien spécialisé en solutions énergétiques ce qu’il pense des mesures de confinement ?

Sachant l’immense impact qu’ont les médias sur les perceptions populaires, il y aura un sérieux post-mortem à faire post-COVID.

 

P.S. Une lectrice (Mylène) m’a partagé la super bonne observation qui suit : « J’ajouterais que les dérapes ne commencent pas du jour au lendemain à des niveaux extrêmes. C’est une douce dérape qui se fait souvent très progressivement. Comme professeur(e)s d’université, on se fait souvent solliciter par des médias pour aborder des sujets qui ne sont pas du tout dans notre champ d’expertise. Et même dans une entrevue dans notre domaine, les journalistes veulent parfois qu’on se prononce sur des choses qui dépassent nos connaissances. C’est vraiment à nous de reconnaître nos limites et de refuser dans ces cas. »

 

 

 

 

 

 

 

 Manque d'esprit critique

 

La pensée critique, c’est être capable de reconnaître les erreurs fréquentes de logique, les pièges du cerveau humain, et d’analyser la qualité d’un argumentaire.

Ça peut être tentant de se dire que si quelqu’un a étudié en science, il a forcément développé son esprit critique…

diplôme esprit critique

 

Mais en fait : PANTOUTE.

Pour une raison super simple : on n’enseigne pas l’esprit critique à l’université dans les programmes de science ou de santé.

(la seule fois où on m’en a parlé durant mon bacc, c’était dans un cours optionnel de philo hors-programme que j’ai pris pour le kick)

 

Bref, c’est une aptitude qui est complémentaire à la science. En fait, on n’a AUCUNEMENT besoin d’être scientifique pour avoir l’esprit critique. Toutes les combinaisons sont possibles :

 

scientifique esprit critique combinaisons

(d’ailleurs, plusieurs champion.nes de la pensée critique, comme le philosophe Normand Baillargeon, ne sont pas des scientifiques à la base)

 

Les scientifiques sont tout autant victimes que le reste de la population des biais cognitifs et des raisonnements fallacieux.

Un piège assez fréquent dans lequel des scientifiques risquent de tomber est de supposer que parce qu’ils ou elles connaissent extrêmement bien un domaine de la science, alors les autres domaines de la science leur seront tout aussi accessibles. Mais ce n’est pas forcément le cas.

 

 

 

 

Une scientifique bien connue, dont le C.V. est exceptionnel (post-doctorats, directrice d’un centre de recherche, multiples publications scientifiques) a publié un livre il y a quelques années où elle vantait les mérites d’une diète très restrictive.

Dans le livre, elle présente des tableaux avec des taux d’efficacité (en %) de sa diète pour divers problèmes de santé : maladie de Crohn, sclérose en plaques, et autres maladies graves.

D’où viennent ces pourcentages ? De recherches publiées dans des journaux réputés ? Mmm pas exactement. On apprend en fait dans le livre (c’est subtil) que c’est une compilation de commentaires reçus sur son site web.

Un peu d’esprit critique lui aurait révélé que ce genre de résultats n’a aucune validité quelconque.

 

 

 

 

Il y a 2-3 ans, je mangeais avec un groupe de médecins dans le cadre d’une journée de formation, puis on a commencé à parler de la diète cétogène, très populaire à l’époque. Ils étaient extrêmement enthousiastes envers ce type d’alimentation, donc je leur ai demandé pourquoi, considérant qu’il y avait très peu d’appui scientifique pour la recommander. Leurs réponses :

 

médecins diète cétogène

 

Je ne peux pas blâmer ces médecins pour leur curiosité scientifique, qui est toujours souhaitable. Je suis aussi persuadé que comme la vaste majorité des professionnel.les de la santé, ils ont une réflexion critique sur la plupart des sujets relatifs à leur pratique.

Mais pour ce sujet en particulier, j’espère qu’avec le temps, ils et elles ont pu bonifier leur argumentaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les scientifiques peuvent autant être dans le champ que n’importe qui.

(j’aurais juste pu écrire cette phrase finalement, car elle résume l’article au complet !)

 

Pour cette raison, ce serait simpliste – et injuste – de présenter les scientifiques comme « les bons » VS « ceux qui ont dérapé ». La vérité est que c’est un continuum, à l’intérieur duquel une carrière scientifique peut évoluer, progresser ou régresser à divers moments.

 

continuum dérape scientifique

 

Aussi, tous les scientifiques ont des angles morts et font des erreurs, moi inclus. Il ne faudrait pas crier à la « dérape » dès qu’un.e scientifique a tort; ce serait complètement contre-productif. Ce qui distingue les dérapes, c’est l’incapacité de la personne à prendre conscience de son égarement et à corriger le tir, quand tout indique qu’elle s’est trompée.

 

Enfin, je ne pense pas non plus qu’il faut museler ou abandonner ces scientifiques. La plupart ne sont probablement pas perdus à jamais.

 

scientifiques prison superman

 

Mais en attendant, comment se protéger intellectuellement de ceux et celles ont dérapé ? Voici 3 questions faciles à se poser face à un avis d’expert dans les médias ou ailleurs :

 

1. QUI PARLE ?

 

Combien d’experts pensent ça ? Un ? Deux ? Douze ? Si ce n’est pas précisé dans l’article, ça devrait l’être.

Aussi, pourquoi on les écoute EUX ? Est-ce qu’on a demandé l’avis à d’autres ? Sinon, pourquoi ?

 

2. QUELLE EST SON EXPERTISE ?

 

 

Un.e scientifique ne connaît pas tous les domaines de la science, son expertise est limitée. Il ou elle devrait s’en tenir principalement à son champ d’expertise, ou sinon justifier ce qui lui permet de sortir de ça.

(Prévision de critique : « Et toi Le Pharmachien, tu ne dépasses pas ton champ d’expertise, avec tous les sujets dont tu parles ?! ». Question légitime, et c’est d’ailleurs pour ça que j’implique des experts de différents domaines dans tous mes projets de vulgarisation scientifique.)

 

 

 

3. EST-CE QUE LES PROPOS DE CE.TTE SCIENTIFIQUE REPRÉSENTENT L’AVIS GÉNÉRALEMENT ACCEPTÉ DES SPÉCIALISTES DANS LE DOMAINE ?

 

 

Ou est-ce qu’il ou elle véhicule son opinion, ou sa version très personnelle des faits ?

S’il y a un certain consensus sur le sujet, est-ce ce consensus qui est véhiculé, ou une conception marginale des faits ?

 

J’invite les médias à se poser aussi ces questions quand ils invitent un.e scientifique.

 

 

Et pour terminer, vu que personne n’est à l’abri de ça, je ne le suis pas moi non plus.

Donc si jamais je dérape plus tard dans ma carrière, si je perds la carte et que je bascule du côté obscur, je compte sur vous pour me mettre hors d’état de nuire. Pour vous aider, voici quelques-unes de mes faiblesses :

 

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