4 raisons pour lesquelles ton régime échoue

Parmi toutes les résolutions du Nouvel An formulées, perdre du poids est sans doute la plus fréquente. Il y a plusieurs façons de maigrir, par exemple en améliorant ses habitudes alimentaires, en faisant de l’exercice… ou en faisant un régime.

Nous connaissons tous une personne qui a suivi un régime mystérieux et TADAAAAAM, perte de poids massive en 2 semaines !!!

En effet, beaucoup de régimes drastiques fonctionnent bien sur le coup… mais que se passe-t-il ensuite ? Est-ce que ces gens maintiennent le poids perdu à moyen et long terme ? Chose certaine, lorsque le régime échoue, les gens n’en parlent plus beaucoup… comme s’ils avaient honte d’eux-mêmes.

Pour créer cet infographique, j’ai eu le plaisir de collaborer avec Karine Gravel, diététiste et docteure en nutrition. Elle invite les gens à cibler une relation saine avec la nourriture, tout en s’appuyant sur des données scientifiques. Merci pour tout Karine !

Je t’invite également à consulter ce lien afin de savoir si ton régime tient la route d’un point de vue nutritionnel et scientifique.

Mais pour l’instant, voici 4 raisons pour lesquelles ton régime échoue :

 

 

regime01_1

 

Ton corps est futé , il s'adapte à ton mode de vie

 

Ton régime ne tient pas la route au point de vue nutritionnel et scientifique

 

Tu n'as pas besoin de faire un régime

 

Conclusion

 

Joindre la conversation

  1. Bravo Olivier! Je ne vois plus les régimes de la même manière. Je partage ton post pour sensibiliser les gens à cela. Merci beaucoup!

  2. Je commente rarement de tes BD, mais celle-ci est probablement l’une des plus pertinentes dans notre société moderne. Je vous ferai donc une tranche de vie (pas la mienne, mais celle de ma grand-mère).

    Malheureusement, elle avait un surplus de poids, comme bien des personnes âgées. Mais, plutôt que de faire un régime draconien et arrêter de manger, elle a tout simplement modifié son alimentation. Plutôt que de prendre des pâtisseries comme dessert, elle changeait cela pour une coupe de fruits avec du yogourt. Je sais que ça sonne « poche » comme dessert, mais la coupe du sucre à eu un effet plus que considérable. Elle à littéralement fondue! Et elle se sent mieux dans sa peau. L’objectif de cette tranche de vie est en fait de vous dire : commencez par voir ce qui cloche dans votre alimentation, et si vous trouvez que vous prenez trop de ci ou de ça, réduisez vos portions en n’en prenant qu’à l’occasion. Votre corps et votre esprits en bénéficierons plutôt que couper tout et manger de la tourbe.

    Bon régime

  3. Merci pour cet article! Plus nous allons en parler et plus il deviendra clair que les régimes ne sont pas la solution.

    Tout comme Karine, je crois que de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire les signaux de notre corps pour manger adéquatement, c’est la base d’une saine gestion du poids et de la santé.

    C’est aussi pourquoi j’ai développé une approche, l’alimentation consciente, et que j’offre un programme en ligne, de 7 semaines, afin d’aider le plus de gens possible à en finir avec les régimes, le yo-yo et le cercle vicieux de la restriction!

  4. Comment dire…;) Tu as des couilles de diamant pour oser t’attaquer à de tels sujets!!! 😛 Et sincèrement, félicitations! 😀 Continue ton excellent travail et continue de perturber la sphère Internet de tes questionnements pertinents :).

  5. Encore faut-il trouver un « bon » nutritionniste. j’en ai consulté deux différents et ils n’ont rien fait de ce qui est écrit plus haut. Quand au régime prescrit (oui, c’était bien un régime) Il ne dépassait pas ce qu’on trouve comme info sur le net ou pire, dans les magazines…
    Le « régime » était tellement bien adapté à mon cas que l’une des deux m’a remis un plan alimentaire à mon nom incluant de la viande alors que je lui avais dit que j’étais végétarienne. Les joies du copier-coller

  6. Très intéressant! Et oui c’est fou de voir à quel point beaucoup de femmes (généralement plus que les hommes) qui sont clairement dans leur poids santé stressent avec le fait de vouloir maigrir encore plus, c’est désolant 🙁

    Perso j’ai été en voir une nutritionniste… J’ai été déçue par la réponse mais en même temps ça m’a justement aidé à mieux comprendre mon corps. J’ai toujours été en surplus de poids (je ne suis pas obèse selon les médecins, donc rien de grave, mais quand même). En analysant ce que je mangeais, mon métabolisme, mon hérédité,… elle a finit par me dire que le problème ne venait pas tant de la nourriture, mais que dans mon cas, ce qui allait me faire perdre du poids, c’est de bouger plus.

    Je crois que c’est une bonne idée de parler de cela également, parce que dans certains cas comme moi (et je ne suis clairement pas la seule), on devient un peu fou à tout checker ce que l’on mange alors que le problème est peut-être ailleurs… Et contrairement aux gens qui peuvent manger ce qu’ils veulent sans prendre une once de graisse, l’inverse ça existe quand même. Mais ça, c’est tellement tabou! Si tu te goinfres mais que tu restes mince, c’est « ok », mais moi j’ai passé une bonne partie de ma vie à me faire pointer du doigt pour un même pas 30 lbs de trop.

    Ah le poids, quel sujet 🙂 Merci beaucoup de cet article!

  7. Merci, c’est exactement ce que j’essaie d’expliquer à mes étudiant(e)s en soins infirmiers. C’est toujours difficile de faire accepter l’idée qu’on n’obtient jamais de résultats durables sans y mettre d’efforts durables aussi.

  8. Très bon article,
    La seule chose à laquelle je mettrais un bémol concerne la perte de poids durable que pourraient permettre les conseils de la nutritionniste. Il est possible que ça n’arrive pas. En effet, l’obésité est un phénomène complexe et certains obstacles, en dehors de l’exercice et de la bonne alimentation qui peuvent influer, ne peuvent être surmontés. L’hérédité en est une, l’exposition à certains polluants comme les phtalates, la prise d’antidépresseurs, etc. sont tous des facteurs contre lesquels on ne peut lutter. Bien sûr, il faut avoir une bonne alimentation et faire du sport, mais il est possible que malgré cela on reste gros. C’est pour cela qu’il faut apprendre à s’accepter. Votre article va dans ce sens. Merci

    • Il est vrai que certaines conditions rendront la perte de poids plus difficile. Cependant, votre commentaire me donne l’impression que vous insinuez que de « maigrir » est impossible pour certaines personnes. Ce avec quoi je suis en désaccord. Si on « reste gros », c’est que la balance énergétique n’est pas suffisamment négative entre les calories ingérées vs les calories dépensées, peu importe la médication, la génétique ou les maladies associées. Ceci dit, je ne peux qu’être d’accord avec le fait qu’il est beaucoup plus compliqué pour certains individus que pour d’autres de maigrir. Et peu importe que l’on soit « gros » ou non, si l’on fait davantage d’activité physique et que l’on mange mieux, c’est déjà un accomplissement en soi, qu’il y ait perte de poids ou non.

      D’ailleurs, je n’aime pas l’expression « perte de poids » car le poids ce n’est qu’un chiffre qui ne veut pas dire grand chose dans la mesure où il n’informe aucunement sur la proportion de ce poids qui est constitué de graisse, de muscle, d’os ou encore d’eau. À mon humble avis, l’estimation du pourcentage de gras de même que le tour de taille devraient être les mesures utilisées lorsque l’on veut maigrir, et non le chiffre sur la balance. Bien que ça puisse être très encourageant pour certaines personnes de peser 10 lb de moins, pour d’autres ça peut avoir l’effet contraire ; quelqu’un qui a perdu 4 lb de gras et pris 6 lb de masse musculaire pèsera 2 lb de plus sur la balance alors qu’il a tout de même maigri.

  9. Bonjour,

    je suis psychologue travaillant en trouble alimentaires, je recommande le livre mangez! de guylaine guèvremont et contacter la clinique muula pour rencontrer des nutritionnistes et des psychologues qui pronent le fait de ne pas avoir d’interdits… ce qui n’est pas le cas de toutes les nutritionnistes… En anglais le mouvement se nomme intuitive eating avec un site web et des livres. merci pour le super article!

  10. Merci Olivier! J’attendais cette BD impatiemment! En tant que nutritionniste, je vous suggère le site http://www.monequilibre.ca Pour développer une saine relation avec votre corps et la nourriture, les experts (kinésiologue, nutritionnistes et psychologue) répondent à vos questions. Ce site est une mine d’informations rigoureuses et scientifiques. De plus Équilibre est un OSBL oeuvrant depuis plus de 20 ans.

  11. J’aime bien rajouter ceci lorsque j’explique les problèmes liés aux régimes. En diminuant le niveau d’énergie, les régimes rendent aussi les gens moins actifs. Il en résulte un cycle où, en fin de régime, la masse musculaire est diminuée, ce qui entraine une reprise de poids plus importante, etc…

  12. Merci Olivier! Ça fait des années que je me dis que lorsque j’aurai perdu du poids, je ferai telle ou telle chose, mais tu me fais réaliser que je dois le faire d’abord pour ma santé et mon bien-être et cesser de me sentir coupable car ça ne va pas assez vite à mon goût… Il me faut arrêter de vivre « en attendant »! Merci encore pour cette prise de conscience! 🙂

  13. Même si je n’approuve pas cette méthode, je pense que tu as oublié les coupe-faim quand tu dis qu’il est improbable qu’on invente un jour un médicament qui fait perdre du poids.

    • tu ne la pas cité correctement, ce qu’il a dit c’est sans changer c’est habitude de vie.

      Les coupe faim en plus de changer ton habitude de vie feras comme pour les régime te mettre en hibernation et lorsque tu vas arrêter dans prendre tes livres vont revenir (avec des copains).

    • Salut Maxime!

      Je ne les ai pas oubliés; les coupe-faim ne font pas perdre de poids. Ils remplissent l’estomac dans l’espoir incertain que la personne mange moins.

      Dans le style, il est beaucoup plus efficace de travailler à reconnaitre ses propres signaux de satiété (i.e. se rendre du moment où il faut ralentir puis stopper la bouffe).

      Merci pour ton commentaire et à bientôt!

      Olivier

  14. Les coupes-faim ne sont pas plus efficaces! L’excellente émission « Une pilule, une petite granule » a produit un segment à ce sujet: http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=1188

    Santé Canada a fait des mises en garde à ce sujet : la durée du traitement n’est souvent pas spécifiée (peut-être inconnue ou à prendre indéfiniment!?), le prix est élevé (ça peut coûter environ 180$ par mois) et leur efficacité à long terme n’a jamais été démontrée scientifiquement.

    Personnellement, j’investirais plutôt 180$ à améliorer mes comportements alimentaires, tout en sachant que j’aurai un résultat positif et bon pour ma santé physique et psychologique!

    Karine Gravel, nutritionniste et docteure en nutrition à http://www.papilla.ca

    • Mon père en avait pris pendant un moment, par qiu’il souffre d’obésité en yoyo depuis son enfance. Le problème avec les coupe-faims, c’est que ça a fait des MIRACLES… mais seulement temporairement. Ça lui permettait de retrouver l’appétit d’une personne « normale » et donc d’être rempli après une portion normale. Mais le médecin l’avait averti, après quelques mois, le corps s’habitue au médicament et les effets disparaissent presque complètement. C’est ce qui est arrivé. Mais l’avantage, c’est que ça l’aide à « partir » un régime, à prendre de bonnes habitudes alimentaires et à se motiver (parce que quand on perd des livres plus rapidement, ça nous incite à continuer). Mais ouain, rien de bon à long terme, malheureusement. Sinon, tout le monde se pitcherait dessus intense.

  15. J’aime beaucoup tes articles, ils sont véridiques et ce que j’aime le plus, les fausses croyances tombent …grosse différence entre le savoir et la croyance . Bravo Lyne

  16. Les coupe faim te font croire que tu n’as pas faim et à long terme ça n’amène rien de bon. Surtout si tu ne désires pas te ruiner en utilisant des coupes faim toute ta vie.

  17. Juste une note, tu utilises le mot « régime » comme si le terme était toujours une restriction alimentaire exagérée dans le but de perdre du poids. À mon avis, le terme as un sens beaucoup plus large.

    • En effet. Cet infographique parle principalement des régimes amaigrissants, tout en s’aventurant légèrement dans le territoire des diètes restrictives.

      Ce sont deux choses différentes, mais elles ont un point en commun : des aliments sont identifiés comme « interdits », avec un bénéfice quelconque en vue.

      Merci Dany!

      Olivier

  18. Génial cet article! Merci de nous encourager et propager de bons discours à la population!

    Laurie Parent-Drolet, nutritionniste

  19. J’ai toujours été anti-régime et je suis contente qu’on en parle de plus en plus… Surfer sur la mode et l’intérêt planétaire pour la cuisine est d’ailleurs une bonne idée pour éduquer!

    Il ne faut pas se mettre au régime, il faut adopter un meilleur « plan alimentaire » dans la vie de tous les jours combiné à de l’activité physique!

    Comme disait une amie médecin, le but n’est pas nécessairement de maigrir mais bien de « mettre les chances de son bord » pour avoir une meilleure santé et éviter les maladies!

    Merci!

  20. Quand j’ai vu le titre de l’infographie, je pensais honnêtement que j’allais « bad tripper » et me rappeler à quel point j’ai une mauvaise relation avec la nourriture… Mais j’ai tellement RI! Merci Pharmachien de nous faire rire d’absolument tout! Même d’un sujet qui, pour moi, est très difficile à aborder.

    Pour les personnes qui cherchent une bonne philosophie de l’alimentation, avec l’option de consulter des nutritionnistes, je recommande fortement l’organisme ÉquiLibre. C’est grâce à eux que j ‘ai compris les pièges des régimes et à travailler sur les croyances irrationnelles comme « je vais m’aimer plus si je perds du poids », tel qu’illustré aussi dans l’infographie.

    Je fais la résolution 😉 😉 … De lire cet article quand je me prends au piège d’essayer un « régime miracle ».

  21. Salut ! j’aime bien l’ensemble de ton oeuvre ! et on voit bien que tu es bien renseigné sur les sujets dont tu parles. Cependant le biologiste en moi ne peut se retenir de te mentionner que les bélugas son des baleines à dents… elles ne mangent pas de plancton… ni même de krills (petites crevettes qui sont consommées par les baleines à phanons). Les bélugas mangent … des poissons ! Ils ont donc un régime de sushis 🙂

    • Hahaha… je trippe sur ce genre de commentaire!!! Ça me rassure de savoir que j’ai une équipe scientifique multidisciplinaire qui remarque tous ces petits trucs! Je suis un maniaque des détails alors ça a de l’importance pour moi.

      Retourne voir la BD et tu auras une heureuse surprise.

      Merci Antoine!

      Olivier

  22. « Oh et en passant. les nutritionnistes sont des professionnels de la santé et de scientifiques… »
    Non, non, non, non, non! Tu te mélange entre les nutritionnistes et les diététistes. Le terme « nutritionniste » n’est pas réglementé et n’importe qui peu l’utiliser sans aucune formation ni expertise. Les diététistes, quant à eux, doivent faire partie de l’Ordre des Diététistes du Québec.

  23. Tu m’as bien fait rire avec ta diète Béluga!
    Le pire c’est qu’il y a des trucs assez fous qui circulent un peu partout que ça ne me surprendrait même pas que quelqu’un arrive avec de quoi du genre.
    J’ajouterais quelques petites choses.
    -Certains régimes que tu as nommés comme le régime hypotoxique sont tout de même indiqués pour certains problèmes de santé. Sans avoir la perte de poids pour but, ils ont permis à bien des gens d’améliorer leur état général, et ce ne sont pas de mauvais principes en fait. C’est juste que des règles aussi restrictives ne sont pas nécessaires pour tout le monde.
    -Pour perdre du poids il faut accepter d’y mettre ce que la majorité des gens refusent et ce que tous les promoteurs de régime « miracle » disent que leur « recette » ne nécessitera pas: du temps. Beaucoup de temps. Accepter que ça aille lentement. Accepter les plateaux, ils sont bons, le corps s’habitue au nouveau poids, les cellules graisseuses oublient leur ancien volume (c’est une nutritionniste qui m’a dit ça). Accepter que ça parte petit à petit et enraciner les bonnes habitudes. Éviter de passer 2 mois à se forcer à aller au gym si on déteste ça, et plutôt essayer d’être plus actif dans la vie quotidienne, puis voir à mesure ce qu’on a envie de faire. Ne pas se donner d’objectif de temps ni de poids « idéal » qui va sembler inatteignable. Accepter que parfois il y a 2-3 livres de plus momentanément, mais qu’elles vont redisparaître. Viser seulement d’être plus léger-légère à la fin de l’année qu’au début, de façon constante, même si c’est juste quelques livres de moins. C’est du moins ce que je fais, et ça marche. Pas à une vitesse de fou, vraiment pas, mais pour une fois depuis mettons 20 ans que je lutte contre ce problème de poids, je perds du poids et je ne le reprends pas. J’ai encore du chemin à faire mais je suis très encouragée.
    -Maudit qu’il faudrait réglementer sévèrement l’industrie des diètes et de l’amaigrissement, avec un loi qui aurait des dents! Ça ferait bien davantage pour lutter contre l’obésité que de taxer les boissons gazeuses et d’afficher le nombre de calories des menus au restaurant.

    • Excellents points!

      Seul bémol: pour dire que la diète hypotoxique est « indiquée », il faudrait qu’elle repose sur des principes scientifiques solides et qu’elle fasse partie des recommandations d’experts. Or, ce n’est pas le cas. Je suis 100% d’accord pour que les gens éliminent de leur alimentation les aliments qui ne leur conviennent, mais c’est du cas-par-cas, pas une diète clé en main.

      Réglementer le marché des régimes: oh yes!

      Merci Sophie et À+!

      Olivier

  24. Je peux me tromper, c’est pas moi le pro de la santé hein, mais il me semble que dans « régime paléo » il ne faut pas entendre « régime » comme « moyen de maigrir » mais comme « principe d’alimentation », à l’image du végétarisme ou du véganisme. Il y a bien sur desfois une part de superstition (plus équilibré, plus d’énergie) dans ce principe comme d’ailleurs dans le végétarisme, mais pas seulement, il s’agit surtout d’une adéquation éthique personnelle.

    • C’est vrai que le régime paléo n’a pas comme premier objectif de faire perdre du poids. Toutefois, en retirant des groupes alimentaires qu’on avait l’habitude de manger avant, une perte de poids peut survenir. C’est quelque chose de possible! Toutefois, le but espéré est plutôt de prévenir de certaines maladies.

      Mais une question m’intrigue avec cette diète. Comment des problèmes de santé relativement nouveaux (comme l’hypertension ou le diabète) pourraient avoir des liens directs avec l’apparition de l’agriculture il y a environ 11 000 ans? 🙂

  25. J’aime bien ta BD et je suis d’accord avec tout, ou presque. Les régimes que tu cites, malheureusement, n’en sont pas pour maigrir. Je ne me prononcerai pas sur le régime hypotoxique, sur lequel il n’y a eu aucune étude, mais l’équilibre acido-basique prévient effectivement l’ostéoporose, problème de santé jugé presqu’inévitable chez les femmes de 50 ans et plus. De plus, en tant que femme enceinte de 7 mois qui n’en peut plus de ses reflux gastriques, je suis bien contente de savoir que je peux me gaver de patates douces, de melons, de noix, de quinoa et de gingembre et que je devrais y aller plutôt molo sur les hamburger, chocolats et jus de canneberge plutôt que de prendre du gaviscon à tous les repas. Mais bon, ça c’est moi ;).

    Voici un excellent article qui en parle, justement écrit par une nutritionniste qui semble compétente! Je pense que ce dont il faut se rappeler, c’est que tout est une question d’équilibre, et que ce qui est magique n’est pas réel.

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=equilibre_acido_basique_regime

  26. J’ai tellement ri!
    Je dois dire que je me suis également reconnue dans tout ça. Pour l’anecdote, ma mère était obsédée par son poids… et par le mien. Elle m’a mise au régime « salade verte à tous les midis » dès que j’ai eu quatorze ans. Résultat : à 31 ans, même si je fais 4-5 heures de sport par semaine et que je mange bien (parce que mon mari est céliaque, on est suivi par une nutritionniste), j’ai toujours un petit surplus de poids qui résiste à tous les efforts.
    J’ai appris à vivre avec. Parce que la salade verte, j’suis plus capable! 😉

  27. hahahahahaha le régime paléolithique!!!! Je suis pas vraiment certaine de ce qu’ils entendent. Pensez-vous qu’ils veulent qu’on mange des outils préhistoriques ou bien qu’on mange comme à cet époque, c’est-à-dire que de la viande pendant 6 mois et ensuite des graines, des petits fruits et des racines??? peu importe, c’est complètement ridicule de nommer un régime «paléolithique»

    • En passant, c’était plus une blague qu’une vraie question (pour ceux qui n’avaient pas compris bien sûr). Je me doute de ce qu’est le régime paléolithique. Et ça ne peut certainement pas convenir à quelqu’un qui fait moins de 6h d’exercices physiques par jour. Notre mode de vie sédentaire ne nous permet pas de manger autant de protéines et maigrir.

        • En fait, ça dépend de la personne qui parle du régime… C’est un régime qui exclue les grains et les légumineuse. Dépendamment comment tu remplies le trou laissé par l’exclusion des groupes alimentaires, ça peut etre ou non riche en gras.

          Par exemple, si remplace par énormément de fruit, ça peut devenir un régime de type haut en glucide…

  28. Je donne une formation qui consiste à utiliser la conscience du corps pour réduire notre poids. Notre corps a sa propre conscience… qui est différente de la nôtre. Il sait ce qu’il désire manger, boire, quels vêtements porter, quelles crèmes utiliser, quels médicaments et suppléments alimentaires prendre, quels mouvements/exercices faire, etc. Dans cette formation, je montre aux gens comment dialoguer avec le corps et comment laisser le corps leur répondre.

    Mon intuition me permet également de connecter à l’énergie des gens et je vais dégager les énergies qui nourrissent els habitudes alimentaires des gens… et ça n’a rien à voir avec la nourriture… Résultats? Moins de désirs/envies irrésistibles de manger des chips, du sucre, du chocolat, etc. Moins le besoin de se remplir, les gens mangent plus selon les besoins de leur corps qu’à tenter de combler des émotions… Pas de privations, pas de nourriture spécifique… le corps décide ce dont il a besoin! Tout ça se fait naturellement et par choix.

    Les gens reçoivent des outils qu’ils peuvent utiliser dans leur vie pour dégager eux-mêmes ce qui les limite et pour créer ce qu’ils désirent.

    Approche tout à fait différente de ce qui existe sur le marché présentement… et ça fonctionne! 🙂

    • Pour être honnête, votre commentaire me laisse un peu perplexe.

      Quelle est votre définition de ce que vous appelez la « conscience »? Aussi, qu’entendez-vous par « connecter à l’énergie des gens »? De quelle énergie parlez-vous?

      Merci de bien vouloir « m’éclairer ».

  29. Pour faire suite au commentaire de Sophie relativement au fait que pour perdre du poids, il faut accepter d’y mettre du temps, je me permets de citer ce proverbe chinois qui s’applique bien dans ce cas-ci et dans toutes les sphères de la vie : « Le temps ne respecte pas ce que l’on fait sans lui. »

  30. MERCI Olivier.
    Je suis ton site depuis quelques temps, par-delà les eaux de l’Atlantique, et c’est la 1ère fois que je me permets d’intervenir… Juste pour te dire merci pour cet article, que je vais m’empresser de partager.
    En France, il y a le Dr Zermati qui a écrit des livres très intéressants à ce propos. En quelques mots, il explique (et prouve!) que l’interdit, c’est ce qui nous fait complètement débloquer avec la nourriture. J’ai eu pas mal de souci à la fin de l’adolescence avec tout ça, et c’est en le lisant que j’ai réussi à me « soigner ». Arrêter de culpabiliser, juste écouter mon corps, arrêter de vouloir tout contrôler, et bouger avec plaisir. Depuis, je ne me pèse plus, et je n’ai jamais été aussi bien dans mon corps et dans ma tête 🙂
    A l’inverse, j’ai une amie qui fait à peu près un régime par an, au printemps, depuis environ 10 ans. Et bien au total, en 10 ans, elle a du prendre qqchose comme 15kg (un peu plus de 30lbs).
    Cqfd!

    • Bonjour Laura,
      Je suis la nutritionniste qui a collaboré avec Olivier pour cette infographique. Merci pour ton commentaire tout à fait pertinent. Dans ma thèse de doctorat, je me suis notamment inspirée des travaux du Dr Zermati et du Dr Apfeldorfer concernant la privation et de l’homéostasie. Ça se reflète dans l’infographique, tu as vu juste!! 🙂

  31. Bonjour,

    Héhé, voilà un sujet qui me touche.

    Je suis en léger surpoids depuis mon adolescence (IMC de 26 à 28 suivant les périodes). D’une part mon médecin m’a dit un jour : tant que vous vous sentez bien c’est pas un problème.
    D’autre part je n’ai jamais eu assez de volonté pour suivre un régime quel qu’il soit.
    Par contre, on me disait qu’il fallait faire du sport pour maigrir, donc j’en faisais. Mais après une séance de natation, je mangeais tout le paquet de biscuits…

    Finalement, j’ai subi 2 régimes dans ma vie, de façon tout à fait involontaire.
    Le premier en commençant à travailler : Plus d’argent => nourriture plus saine, car explosion du budget par rapport à la période estudiantine.
    Le second après des vacances : Indigestion => dégout pour la nourriture, j’ai mis un an à me remettre et à remanger normalement. J’y ai laissé 10kg. J’en ai bien sûr repris 5kg, mais finalement, je mange mieux et j’ai stabilisé sans y faire attention.

    Résultat, je suis en meilleure forme que quand je faisais plein de sport mais mangeait n’importe quoi. Aujourd’hui, je fais moins de sport, mais quand j’en fais je me sens mieux (moins essoufflée, moins fatiguée ensuite, moins d’asthme à l’effort, etc.)

  32. Excellent article encore une fois Olivier! J’aurais peut-être une ou deux suggestion pour toi qui pourrait peut-être t’inspirer.
    Le manque de connaissance des risques des médications en vente libre exemple Acetaminophen/ibuprofen etc.
    Ou bien, les médicaments pour aider à dormir du genre sleep aids/melatonine, fréquemment utilisé comme si de rien était sans trop savoir c’est quoi et comment ça fonctionne. Je suis sur que tu sais de quoi je parle! Merci beaucoup de contribuer à l’éducation de la population!

  33. Je te remercie pour cette petite BD, j’ai souri , moi qui aie rarement envie de sourire quand on me parle régime. Tu oublie de préciser que régime = souvent prise de poids sur le long terme.

    En effet, avant que l’on me mette au régime, j’avais 16 ans , j’étais rondouillette mais pas grosse, ni obèse. J’ai fait tous les régimes qui existent (ou presque), aujourd’hui à 30 ans je suis en obésité morbide et je vis très mal au jour le jour dans ma peau je me sens moche, grosse et peu attirante.
    Le monde des régimes est un peu comme une sirène, tu es attiré par son chant qui te promet de te débarrasser de ces kilos superflus , tu cèdes… et tu sombres.
    Tout ceci pour dire que voir un nutritionniste c’est bien mais que ça serait bien qu’ils adaptent un peu leur méthode aux personnes qu’ils ont en face. Quand ils ont une obèse qui mange que des féculents et qu’ils lui disent ‘Madame faut que vous mangiez : 100gr de féculent par repas uniquement , à volonté des légumes et 150 gr de viande’ c’est ÉVIDENT que ça ne peux pas marcher.
    C’est sûr tu va pas laisser l’obèse se goinfrer de féculents car elle ne maigrira pas mais lui apprendre les bonnes habitudes avec douceur sans lui imposer tout de suite de tout peser et de ne plus manger la bonne tarte aux fraises qu’ils aiment tant , ça me semble tout aussi restrictif qu’un bon vieux régime . Alors si y’a un nutri ou diet’ qui me lit, méditez ! J’ai arrêté d’en voir car je trouvais qu’ils ne s’adaptaient pas à ma personnalité et je suis tombée sur une diététicienne super sympa il y a quelques semaines qui m’a redonné confiance en une séance (pour mon diabète gestationnel). Malheureusement pour moi elle ne travaille pas dans ma région mais ce serait bien que tous les professionnels de la santé se mette au niveau de leur patient au lieu de les stigmatiser sans arrêt. 🙂

  34. Bonjour,
    Merci pour ce très bon article 🙂 Je suis totalement en accord !
    Juste un petit point pour faire mon caca nerveux, nutritionniste n’est pas réservé aux professionels de santé mais toute personne ayant fait même une mini-formation de 2h en nutrition peut s’attribuer ce titre ! d’où parfois de mauvaises surprises 😉 donc oui pour en parler il faut consulter un vrai professionnel de santé, un médecin réellement spécialisé en nutrition (et attention là aussi ils ne le sont pas tous) ou un diététicien (j’en suis une 😉 ).

    • Salut Catherine!

      Tu viens de l’Europe j’imagine? Ici, au Québec, « nutritionniste » et « diététicien(ne) » sont des titres de professions réservés. En effet, cela peut varier à travers le globe.

      Le point à retenir est le suivant: quand vous voulez obtenir des conseils sur votre alimentation, consultez quelqu’un qui a des qualifications dans ce domaine, pas le monsieur-muscle de la boutique au coin de la rue ou Tante Ginette qui vend des granules homéopathiques!

      Merci pour ton commentaire et A+!

      Olivier

  35. Excellent article ! Je voudrais seulement rajouter une certaine méthode douteuse qui avait lieu autrefois pour maigrir, la prescription d’amphétamines dans le but de couper l’appétit. Pratique abandonnée depuis longtemps pour des raisons que tu connais probablement !

  36. Je pense que la base d’une saine alimentation n’est pas de se nourrir de biscottes et de céleri, comme plusieurs personnes semblent croire, mais avant tout d’éliminer graduellement de son alimentation la nourriture transformée. Apprendre à lire les étiquettes, éviter de focuser seulement sur le nombre de calories et se concentrer sur des choix judicieux: produits faibles en gras, sucre, sel, mais hautement nutritifs (fibres, proteines, vitamines etc). La petite barre Super K de farine blanche et d’asparthame à seulement 100 calories, ça ne devrait pas exister. Aussi bien manger de l’air. Notre corps a besoin d’être bien soutenu et non pas privé. Ensuite, connaître les ingrédients à éviter; ceux qui stimule le cerveau, procurant un sentiment de plaisir et créant une dépendance au même titre que la drogue. Les grandes compagnie ajoutent ces additifs à leur produits pour rendre les consommateurs accro, rien de moin. Comme l’a fait l’industrie du tabac.

    En Thaïlande, les gens sont mince et mangent constamment. Je n’ai jamais vu autant de restos au mètre carré, lol! Du riz blanc, du porc… des aliments que les régimes restrictifs suggèrent généralement d’éviter. Il n’y a pas de secret, les gens gardent leur métabolisme en bon état de fontionnement en procurant à leur corps un apport alimentaire constant et en mangeant des repas qu’ils ont fait à partir de produits non-transformées, produit qu’on affectionnent particulièrement dans une Amérique du Nord paresseuse qui préfère perdre son temps devant l’écran plutôt que je cuisiner.

    L’alimentation est très simple, mais se déshabituer d’un style alimentaire malsain, mais oh combien réconfortant depuis l’enfance n’est pas tâche facile. Comme dirait Janette Bertrand, le sucre c’est de l’amour! Mais un amour qui a la forme d’un couteau à deux tranchant. Il faut se laisser du temps, y aller progressivement et être indulgent envers soi-même. J’ai une douzaine d’années de troubles alimentaire (boulimie) derrière moi. Comprendre et mettre en pratique ce que j’ai appris de ma nutritionniste (Hôpital Douglas) m’a pris une éternité, mais a été très payant en boût de ligne. Suffit de lâcher prise, écouter les professionnels de la santé, prendre des risques, essayer différentes combinaisons et cesser de croire que « notre » méthode est la bonne, puisqu’elle n’a jamais fonctionnée à long terme malgré d’innombrables essais.

    Je vous suggère fortement le documentaire « Hungry for change ». Il y a une tonne de livres et de documentaires au sujet de l’alimentation, mais ce documentaire vulgarise bien pourquoi il est si difficile de perdre du poids de nos jours, dans notre société.

    Faire la paix avec la nourriture quand on en arrache avec elle est une des plus belles libérations 🙂

  37. Personnellement j’adore l’étude A to Z de stanford (http://nutrition.stanford.edu/projects/az.html) Voici un lien vers la conférence donné par le chercheur principal (https://www.youtube.com/watch?v=eREuZEdMAVo)

    Elle compare les résultats 4 types de régimes différents et nous montre des résultats impressionnant. Particulièrement pour un type de personne en particulier. Plus tu serais insulino-résistant, plus tu devrais restreindre les glucides pour obtenir des résultats. (Pour ceux qui ne le sont pas ça ne change rien peut importe le régime que tu fais [Il faut regarder la video pour ces détails]) C’est extrêmement complexe la perte de poids et les conseilles souvent donné par les « experts » de la nutrition peuvent devenir contre productif pour une portion de la population obèse qui est insulino-résistant.

    Mais soyons honnête, malgré le nombre d’étude toujours grandissant montrant une meilleure efficacité des régimes de type faible en glucide pour les personnes obèses jamais j’ai entendu des nutritionnistes le recommander à leur patient.

    Donc je me fais ma propre idée sur ce qui concerne ma santé. J’ai d’ailleurs perdu 40 lbs en changeant mon alimentation pour une faible en glucide et en grain et riche en salade, légume et viande grasse… Et ça marche très bien.

    Conclusion faite vos recherches et ailleurs que dans le 7 jours et écho vedette, je vous en supplie!

    P.S.: J’adore tes infographies Olivier!!!

  38. Excellent !! Un sujet d’actualité avec une pointe d’humour et un accent québécois. Tous les ingrédients pour être rassasié 🙂
    On sent une certaine prise en conscience générale quant aux risques liés aux régimes; mais hélas, il y aura toujours de fausses promesses puisque la demande est là !

  39. J’ai également essayé des régimes miracles, amis que tu reprends le double après… Puis j’ai fait le programme « choisir de maigrir ». En fait peu importe ce qu’on essaie, y’en a pas de régimes miracles… Faut brûler plus de calories qu’on en absorbe… Et puis y’a le côté psychologique aussi… Pour ma part, je souffre de compulsion alimentaire depuis un traumatisme. J’ai même participé à un reportage à ce propos:

    http://ici.radio-canada.ca/regions/mauricie/2014/05/02/001-alimentation-troubles-mauricie.shtml

    Si tu ne règle pas ce qui se passe entre tes deux oreilles, t’aura beau faire les régimes que tu veux, avoir la chirurgie bariatrique, peu importe, ton surplus de poids va revenir, que tu le veule ou pas… Sauf que je sais que c’est pas tout le monde qui a les moyens de se payer un psy…

    Beaucoup de personnes ayant le désir de se reprendre en main, que ce soit la perte de poids, d’arrêter l’abus d’alcool ou drogues, de décompresser face aux événements négatifs de la vie, tous avons besoin d’un support psychologique à un moment ou à un autre de notre vie. Mais tous n’ont pas les moyens de s’abonner à un gym, rejoindre un club sportif ou d’avoir les services d’un psychologue.

    C’est pourquoi nous avons fondé un groupe de marche: http://www.marcheursphilanthropes.com. Bien sûr, il permet de marcher ou jogger en groupe, mais cette fois en prenant en compte l’être humain et non seulement l’exercice. Nous pensons que l’écoute est la clé dans la réussite des objectifs des participants. Ces marches permettront de rencontrer de nouvelles personnes, dont d’autres qui ont vécu la même chose ou qui le vivent en ce moment même.

  40. J’ai essayé a peu près tout ce qui se fait et ce qui s’est déjà fait en régime. Le meilleur: Weignt Watchers car il mise sur des changements dans le mode de vie. Le plus difficile: Weight Watchers pour la même raison. C’est pourtant pas difficile de maigrir, faut juste consommer moins que ce qu’on dépense…On pourrait aussi affirmer qu’il est difficile de maigrir pour la même raison (encore!). Bref, pour perdre du poids il faut bouger, manger sainement, suivre le guide alimentaire (canadien ou méditerranéen), se permettre des gâteries. J’ai arrêté de fumer il y a 4 ans…beaucoup plus facile que perdre 40 livres!!!!

  41. Très très bon article merci. Je reviens juste sur le terme « nutritionniste » qui peut être emprunter par n’importe qui. Il est préférable de consulter un (e) dieteticien (ne) ;)cle

  42. Très bon article qui synthétise très bien les dangers des régimes.
    Il n’y aura jamais rien de mieux qu’adopter de bonnes habitudes alimentaires ainsi qu’une bonne hygiène de vie pour garantir le bien-être et donc le plaisir 😉
    La seule vrai difficulté réside dans les changements à mettre en place…
    En effet pour cette précision ci-dessus, attention à l’utilisation du terme « nutritionniste » qui seul ne veut rien dire et n’est pas reconnu. Le seul terme reconnu c’est « diététicien(ne) » sachant qu’en réalité le nom complet est « diététicien(ne)-nutritionniste ».
    Les médecins ont également le droit de se nommer « médecin nutritionniste » lorsqu’ils ont fait un DU de nutrition mais seuls les diététiciens restent les spécialistes de la nutrition et de l’alimentation !

  43. regime , calories etc……
    pourquoi ne pas vivre et manger sainement et seulement éviter certaines associations sucre et graisse dans un même repas, se rassasier et éviter d’absorber des aliments modifiés pour pousser à la sur-consomation

  44. Bonjour le Pharmachien!

    J’ose enfin prendre mon courage à deux mains (ou plutôt au bout des doigts) pour vous écrire. Je suis une lectrice fan de vos articles que je trouve plein d’humour et de vérité.
    Je suis jeune diététicienne nutritionniste française, vous comprenez que cet article me touche particulièrement.
    Ici en France, le terme « nutritionniste » ne désigne par un titre en tant que tel, on utilise « diététicien » qui peut se faire appeler « diététicien nutritionniste » qui a bénéficié d’une formation technique intense en nutrition et en alimentation, et « médecin nutritionniste » qui est un médecin qui passe un DESC de nutrition (diplôme d’études spécialisées complémentaires) ou pas…!
    Le statut du diététicien est mal reconnu en France et il y a énormément de confusions avec nous et les médecins nutritionnistes ou encore ceux qui se font appeler « nutritionniste » tout court, c’est à dire n’importe qui.

    Pourquoi je vous dis ça? Etant donné que vous avez beaucoup d’influence, non pas seulement au Canada, mais aussi en France, et que vous êtes contre la désinformation, est-il possible de mettre une petite annotation pour les lecteurs français, afin qu’ils ne fassent pas d’amalgames entre la dénomination canadienne et française?
    Cela aiderait, je pense, à changer les mentalités de la population; nous, diététiciens nutritionnistes, essayons chaque jour de faire reconnaître notre profession, peut être pourriez vous y participer?
    Je vous remercie par avance, et pouce levé pour vos articles, vous faites un travail énorme.

    Cloé

    • Salut Cloé !

      Tu as bien raison et d’ailleurs j’ai récemment commencé à substituer le mot « nutritionniste » pas « diététiste », car ici les deux termes sont identiques, mais je sais que chez vous les nutritionnistes n’ont pas de qualifications valides.

      Les changements sont faits !

      Merci et A+!

      Olivier

  45. Si je pouvais remonter le temps et montrer cet article à une amie quand elle a commencé la folie des régimes… Tous plus restrictifs les uns que les autres. Et beaucoup carrément dangereux : ne plus consommer que du café et des compléments alimentaires (pour tenir le coup pendant un long jeûne), manger du coton pour tromper la faim, etc. Résultat, elle est passé de petite fille légèrement enrobée (et encore), oui car elle a commencé les diètes à 11 ans, à femme adulte en obésité morbide. Chaque régime fonctionnait moins bien que le précédent et elle reprenait systématiquement plus de poids que ce qu’elle avait perdu. Bref, elle a foutu en l’air son métabolisme et a une relation très malsaine à la nourriture (périodes de contrôle strict puis craquages où elle mange beaucoup trop et trop mal, culpabilisation intense…). Les diktats sur l’apparence et les conneries d’ayatollahs de la bouffe avides de fric lui ont gâché la vie.

  46. Je n’ai pas lu tous les commentaires alors peut-être que quelqu’un l’a déjà mentionné, mais le livre Mangez! relate exactement cette philosophie sur l’alimentation et les régimes… Personnellement ça a été sauveur pour moi dans une période difficile de ma vie!

  47. Après plusieurs années de différents régimes seule ou en groupe .et 30 livres en trop . J’ai vu une diètétiste pendant deux ans , la première année j’ai perdu ce 30 livres et la deuxième j’ai engraissé de 40. Je vivais énormément de deuils différents , de solitude et de stress au travail . J’ai laissé tomber découragée et me suis pris un autre 10 livres avec lequel je joue depuis 10 ans…Bien que les diététistes soient scientifiques , ils ne sont pas psy . Voila pourquoi parfois c’est impossible de perdre. Juste ne pas en reprendre est une tâche en soit au quotidien.

  48. Mais… les diététistes suivent le guide alimentaire canadien qui dit qu’il faut manger des céréales, qui dit qu’il faut prendre des produits laitier, qui dit qu’on peut boire du jus pour notre portion de fruits, qui dit qu’il ne faut pas manger trop de gras… Un guide qui a été influencé par les lobbyistes du pays! je consomme céréales et lait sans retenue, mais je doute qu’on en ait vraiment besoin pour être en bonne santé. En somme, les connaissances/croyances actuelles sont peu fiables, isoler une variable en alimentation étant à peu près impossible… Dans mon couple, il est clair que ma tolérance aux céréales et aux sucres (aux glucides) est beaucoup plus grande que celle de mon conjoint. Si cela pouvait être compris, on avancerait sûrement pas mal dans les problèmes de poids.

  49. C’est certain que je vais me faire lancer des roches(J’assume)C’est dommage et c’est clair que tu(Olivier)n’as pas fait de recherches poussées sur le Régime,je devrais dire Alimentation Hypotoxique.Cette alimentation ne vise pas a perdre du poids mais bien a se sentir mieux dans notre corps.A éloigner la médication et bcp de problemes de santé que je n’ai plus depuis que j’ai adopté ce mode de vie.Je te mets au défi de venir gouter a mes plats qui sont tres nombreux et délicieux et tres équilibrer aussi.Je fais des desserts a tomber a terre.La médication et la maladie sont loin derriere moi.Dommage,je ne fais plus vivre la pharmacologie.Ma bouffe goute le ciel et la vie!!Nathalie!!!

  50. J’ai lu ton commentaire et je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’il n’y a pas de recherches scientifique. poussée.Jacqueline Lagacé qui est une scientifique et qui a fait plusieurs recherche et qui plus est a retrouver la santé elle-même par cette alimentation nous explique tres bien dans ces livres et son blogue.Jamais elle ne parle de guérison mais bien de rémission.Son premier livre Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation nous parle de long en large de ses découvertes.Ce qui a marché ou non.Ce qui m’attriste c’est que les personnes qui n’y croit pas dénigre cette alimentation et enleve la chance a ceux a qui ce ferait vraiment du bien de s’y mettre.Parce que oui on est pointé du doigt.Je t’invite a lire Etre autiste et ne plus être autiste de Nathalie Champoux,assez révélateur et inspirant.Je tenais a te faire part de mon opinion parce qu’on peut ne pas partager le même avis mais respecter nos choix sans les dénigrer.Bonne continuité Olivier!!!

    • « je ne comprends pas pourquoi tu dis qu’il n’y a pas de recherches scientifique poussée »

      Parce que c’est un fait, il n’y a pas de recherche révisée par les pairs (i.e. de la vraie recherche) au sujet de la diète hypotoxique / anti-inflammatoire. Cela ne veut pas dire que c’est forcément une mauvaise diète, mais on ne peut pas affirmer qu’il y a des preuves scientifiques de son efficacité.

      On peut lire sur différentes sources des taux d’efficacité de la diète hypotoxique pour différentes maladies, mais ils ne proviennent pas d’études; ils ont été recueillis à partir de commentaires laissés sur des forums de discussion… Autrement dit, c’est un collage de témoignages sans aucune forme de contrôle pour les variables confondantes et qui a un biais de sélection immense. Bref, ce n’est pas de la science, mais plutôt une perversion de la méthode scientifique.

      « Jacqueline Lagacé qui est une scientifique et qui a fait plusieurs recherche et qui plus est a retrouver la santé elle-même par cette alimentation »

      Il s’agit là d’un sophisme de type argument d’autorité : le fait que Mme Lagacé soit scientifique n’a aucun lien avec la validité de ses affirmations. Ce n’est pas pertinent dans la discussion.

      Pour ce qui est de sa propre guérison, c’est une anecdote au même titre que toutes les autres.

      « Ce qui m’attriste c’est que les personnes qui n’y croit pas dénigre cette alimentation »
      Pourquoi devrait-on « croire » à une diète ? On peut les analyser et les étudier scientifiquement, donc la croyance n’est pas nécessaire. Et il y a des tonnes de diètes qui ont été étudiée proprement, alors pourquoi pas le faire avec celle-ci, plutôt que de spéculer ?

      Il n’est pas non plus question de « dénigrer » la diète hypotoxique. Les affirmations à son sujet ne sont pas supportés par des preuves scientifiques, alors c’est tout à fait normal de le souligner. C’est une question d’honnêteté intellectuelle, pas de dénigrement.

      « Je t’invite a lire Etre autiste et ne plus être autiste »

      Voilà un autre livre basé sur une anecdote et qui va à l’encontre du consensus scientifique; il a d’ailleurs été vivement dénoncé par les spécialistes. À vrai dire, l’attention médiatique accordée à ce type d’anecdote est extrêment dommageable, car elle encourage l’idée que l’autisme est une maladie et peut être guéri/renversé. Or cette idée n’est pas compatible avec les connaissances actuelles.

      Je suis toujours prêt à respecter les choix individuels, mais en contrepartie, je crois essentiel d’informer le public afin qu’il puisse prendre des décisions éclairées. Se baser sur des anecdotes pour faire des affirmations sans fondement et lourdes de conséquences n’aide pas le public en ce sens.

      Merci pour ton commentaire !

      Olivier

  51. Bonjour,

    Vous allez bien ? Tout d’abord, félicitation pour votre succès 🙂

    J’aimerais vous parler de l’homéostasie. Étant un pharmacien avec des amis nutritionniste vous allez peut-être pouvoir m’aider.

    Voici un court résumé de mon histoire:

    – Bipolaire depuis 3 ans et demi
    – Phase dépressive de 27 mois d’affilé avec 1 repas par jour et 12 hrs de sommeil par nuit (mauvaise médication, le olanzapine me paralysait carrément)
    – Prise de 90 lbs durant cette période
    – Je mange mes 3 repas par jour ainsi que mes collations depuis 2 semaine et mon poids est stable.

    Croyez-vous que j’étais en mode homéostasie ?

    Croyez-vous que mon corps va délester du gras lorsqu’il comprendra qu’il n’est plus en mode famine ?

    Si vous avez des lectures pour moi, n’hésitez pas à me le faire savoir.

    Merci et bonne journée!

    • Salut Yves !

      C’est très difficile pour moi de te fournir une réponse, malheureusement, vu la complexité de ce que tu me décris.

      Par contre, tu sais probablement que les antipsychotiques atypiques (dont l’olanzapine) et d’autres médicaments utilisés pour le trouble bipolaire sont associés à un gain de poids ? Si je comprends bien ta situation, je crois que c’est surtout ce mécanisme qui était impliqué, plutôt que l’homéostasie / famine.

      A+!

      Olivier

Laissez un commentaire

Laisser un commentaire

Ton commentaire n'apparaîtra pas immédiatement, je dois les approuver manuellement!

Back to top