8 façons de t’intoxiquer à un barbecue ( intoxication alimentaire )

Une bouchée de Listeria, une bonne tranche de E. Coli sur le grill, puis de la Salmonelle pour dessert, tout ça suivi d’une solide intoxication alimentaire … ça te tente ?

Bon, là j’en vois déjà me dire que le barbecue cause le cancer et blablabla, mais ce n’est pas de ça dont j’ai envie de parler. Après tout, j’adore les barbecues. Non, je veux parler des bactéries, des virus et des parasites qui se retrouvent dans la nourriture, soit par hasard, soit par manque de prudence de notre part.

Car c’est ça une intoxication alimentaire (ou empoisonnement alimentaire) : ce sont des germes pathogènes qui entrent dans ton tube digestif et causent des ravages. Crampes, maux de cœur, diarrhée… et parfois bien pire. Rien à voir avec une vulgaire indigestion.

Soyons clair : il y a des millions de micro-organismes dans tout ce qu’on mange. Seulement, certains sont pires que d’autres et chaque personne réagit différemment. Certaines bactéries dans la nourriture peuvent même te tuer… c’est du sérieux.

Je te présente ici 8 façons de t’intoxiquer à coup sûr dans un barbecue, au cas où c’est le genre de chose qui te branche… bon OK, j’ajoute aussi quelques conseils pour t’éviter de tomber malade, parce que je tiens à mon lectorat.

P.S. Cette BD parle essentiellement de prévention. Si tu es déjà intoxiqué(e) alimentairement, lis ma BD sur la gastroentérite afin de savoir comment te réhydrater comme il faut.

 

intoxication_alimentaire_00Laisse la viande décongeler sur le comptoirSe laver les mains c'est pour les losersRincer le pouletFaire confiance aux fruits et légumesLaisser vieillir la bouffeManger un burger roséMélanger le cru et le cuitBlâmer les restaurantsConclusion

 

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  1. Wow super BD très instructive. Il y a des trucs que je ne savais même pas et pourtant c’est toujours quelque chose dont je me suis souciée très attentivement.
    J’ai toujours vu ma mère faire dégeler la viande sur le comptoir, au moins à l’étape « gelé de bord en bord », et ensuite la mettre au frigo pour finir.
    De mon côté j’ai assez de difficultés à penser à temps de sortir un morceau congelé au frigo (parce que ça prend beaucoup de temps) que j’ai tendance à acheter la viande à mesure, mais quand il a fallu que je congèle de la viande pour ne pas la perdre, je me retrouve à le faire au micro-ondes et j’haïs ça car c’est très difficile d’obtenir un niveau « juste bien » et uniforme. Je me ramasse toujours avec des parties cuites. Alors oui j’ai déjà laissé de la viande dégeler un bout à la température de la pièce pour la mettre au frigo après. Je ne le ferai plus.
    Quant aux fruits et aux légumes, je les lave mais je ne les ai jamais frottés. Ouch!
    Les peler, vraiment? Tous les nutritionnistes des médias répètent toujours que quand on enlève la pelure – si elle est comestible – on perd une grande quantité des qualités nutritionnelles du truc en question. Mauvais dilemme hein?
    Merci encore! 🙂

    • La décongélation dans l’eau froide, avec un ziploc bien hermétique, est plus rapide que sur le comptoir, plus homogène qu’au micro-ondes (pas de viande bouillie dehors/gelée dedans qui va restée rosée à la cuisson), et si on a pensé à mettre le ziploc avant de congeler… c’est le plus facile: on ne touche pas la viande avec ses mains sales, et pas de coulures de jus plein le frigo! Quand aux fruits et légumes, je les pèle quand j’achète des légumes de supermarché plein de pesticides… qui ne vont surement pas partir au lavage 🙂

  2. Des amis font bouillir la marinade pendant 5 minutes pour détruire les bactéries et ensuite la servir en sauce. Est-ce que c’est sécuritaire? Je n’ai jamais osé prendre de cette sauce, juste au cas…

    • Oui, c’est sécuritaire dans le cas où la sauce a été cuite, comme tes amis le font. Si elle est servie alors que de la viande crue a mariné dedans et qu’elle n’a pas été cuite par après, là c’est dangereux.

      • Malheureusement, je dois te contredire Valérie, car oui si tu fais bouillir la marinade, tu vas pouvoir détruire une partie des microorganismes, MAIS !!!
        Deux choses:
        premièrement, il y a des bactéries qui peuvent résisté un cours laps de temps (du genre 5 minutes ci-haut) et il y a même des microorganisme extrême (pour connaissance général, car elles vivent dans les sources d’eau chaude) qui peuvent résisté facilement jusqu’à 113 ‘C. Sans parlé que plus la charge microbienne est élevé (la quantité de microbe), plus c’est long à les détruire.

        Et deuxièmement, même si tu détruit les microbes en les faisant bouillir pendant 5 minutes, ils peuvent laissé des spores (cocon de survie) ou des toxines qui eux résistent très très très facilement à 100 ‘C. Je parle surtout des toxines de E. coli qui vont quand même causer des indigestion alimentaire.

        Bonne journée et bon repas!

        • Selon le ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ), le poulet doit atteindre au minimum une température de cuisson de 74’C durant 15 secondes pour être considéré sécuritaire à consommer.(http://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/Restauration/Qualitedesaliments/securitealiments/inspection/methodeinspection/tableau-cuisson/Pages/tableau_cuisson.aspx)
          Il en va de même pour la sauce, le jus ou la marinade dans lequel le poulet a reposé.

          Voulez-vous m’expliquer pourquoi on pourrait consommer du poulet qui aurait trempé dans de la marinade et qu’on ferait cuire par la suite, mais qu’on ne pourrait pas consommer la marinade qu’on aurait fait bouillir seule? Si je vous comprend également, vous dites qu’une température de 74’C est insuffisante pour la cuisson du poulet?

          Selon un de mes livres de microbiologie alimentaire de Denise Lacasse, « E.coli est très sensible à la chaleur : la pasteurisation ou la cuisson parfaite des aliments suffisent à détruire les colibacilles. » De plus, un « séjour des aliments contaminés à la température de la pièce est généralement nécessaire avant que la population bactérienne n’atteigne un niveau suffisant pour causer la maladie. La cuisson doit évidemment être imparfaite pour que ces germes survivent. »

          En somme, un ensemble de facteurs favorisent la survie de E.Coli ou autre microorganisme dans les aliments, par exemple un séjour prolongé à la température de la pièce, une mauvaise hygiène des mains, la contamination croisée, une mauvaise cuisson des aliments, etc. Les bactéries dont vous semblez parler sont plutôt des bactéries thermorésistantes qui n’apparaissent qu’en cas où un aliment a eu un séjour très prolongé à température de la pièce après la cuisson de l’aliment.

          • Re-Salut! En effet, tu as raison Valérie. Je me suis tromper pour la marinade. Sauf que j’insistes sur un petit détail qui est vrai, les toxines bactériennes sont souvent thermorésistant en haut de 100 ‘C. Merci de m’avoir appris quelque chose. 😛

            Bonne journée
            Mikaël Poirier

    • Allo Anouk ! C’est un EXCELLENT truc que j’ai d’ailleurs lu dans mes recherches ! Faire bouillir la marinade va effectivement éliminer la grande majorité des micro-organismes pathogènes.

      Pour faire suite à la réponse de Mikaël ci-dessus, je pense qu’il y a effectivement des micro-organismes qui peuvent survivre à l’ébullition, mais c’est applicable à tout ce qu’on consomme, pas seulement à la marinade. D’ailleurs, je ne serais aucunement surpris que les meilleurs restaurants réutilisent la marinade sous une forme ou une autre.

      Merci beaucoup d’avoir mentionné ça !

      Olivier

  3. Très instructif effectivement! J’ai vu votre chronique qui traitait du sujet à Salut Bonjour la semaine dernière. J’ai beaucoup apprécié. Un ami m’a dit un jour dans un contexte de voyage en Amérique du sud… « peel it, cook it, or forget it ». Ici il faut ajouter « wash it » 🙂

  4. Hahaha! Super BD, encore une fois!

    Méfie-toi quand ton cerveau te fait croire que tu es Gordon Ramsay. La dernière fois que mon cerveau m’a fait ça, j’me suis coupé la moitié de mon ongle en coupant des légumes. Pas mal moins hot… Et pas mal dégueu!

  5. En fait le thermomètre sur l’illustration est à toutes fins pratiques inutile. Ce type de thermomètre bimétal n’est pas très précis, mon expérience personnelle lorsque je me suis procuré un thermapen est que mon thermomètre à 10$ avait une différence de 10 degrés F vers le bas… donc mon poulet à 165 était en fait à 155.

    Le Thermapen est considéré comme étant le meilleur thermomètre de cuisine et utilisé par tous ceux qui sont moindrement experts en cuisson extérieure, malheureusement son prix est élevé. Il existe plusieurs thermomètre numériques qui ont une lecture aussi précise cependant, juste un peu moins rapide (10-15 secondes au lieu de 2-3) et devraient être sélectionnés avant n’importe quel thermomètre à cadran (même s’il coûte 60$!).

    Finalement, je vous conseille un excellent article de amazingribs.com sur la température de cuisson. On y apprend que, par exemple, le poulet peut être mangé à 145F s’il a été cuit pendant 14 minutes (attention, on parle de la section qui doit être à 145 pendant 14 minutes, et non le poulet qui doit être sur le grill pendant 14 minutes!!!).

    http://amazingribs.com/tips_and_technique/meat_temperature_guide.html

    • Salut René !

      Pour ce qui est de la qualité des thermomètres, je n’ai aucun doute qu’il y en a des meilleurs que d’autres. Je n’irais pas jusqu’à dire que le modèle de base que j’ai dessiné est inutile (car après tout, c’est mieux que rien), mais un modèle plus sensible serait certainement souhaitable.

      Merci pour les précisions !

      Olivier

  6. Hello ! Tu viens de me donner raison quand je chiale à mon chum que la viande hachée de mon hamburger est rouge/rose à l’intérieur. Et pour avoir vu des patients solidement intoxiqués au E. Coli (je suis infirmière), disons que l’expérience ne me tente pas du tout. Et je l’admets, j’appartiens à la catégorie de gens qui aiment faire dégeler un peu leur viande sur le comptoir pour ensuite terminer au frigo. Je ferai attention à l’avenir.

    J’en profite pour te féliciter sur tes bandes dessinées, elles ont été une véritable découverte pour moi ! C’est toujours un plaisir de les lire, j’adore le mélange humour/informations utiles. Bonne continuité ! 🙂

    • Salut Cynthia !

      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Tu sais quand je dis dans la BD : « Un burger n’est pas un steak » ? Eh bien, je crois que c’est vraiment de là que vient la confusion ! Un steak se mange médium saignant, alors ça semble logique de penser qu’il ne faut pas trop faire cuire le boeuf haché non plus…

      Merci pour tes bons mots, super apprécié !

      Olivier

    • Petit truc pour ceux qui aiment leurs burgers saignants ou rosé. Évidemment, on achète pas de la viande hachée, on achète un morceau de bœuf et pour le « stériliser » on le lance dans l’eau bouillante quelques secondes. Ensuite, on passe le tout au hachoir (propre!!!) et la viande peut être mangée saignante; la partie cuite ne devrait pas paraître une fois le tout haché.

      C’est la même technique pour le steak tartare en fait. Les restaurants doivent utiliser d’autres méthodes j’aimerais bien savoir ce qu’ils font.

  7. Bonjour de Paris !

    Il me semble que tu n’as pas parlé du « je laisse la viande mariner hors du frigo car au frigo les aromes de la marinade ne pénètrent pas bien »… surtout pour les marinades longues… parce que bon a la limite une marinade express de 15-30 min dehors mais dans un contenant fermé/filmé… ca passe !

    • Salut Sandrine !

      Haha, en effet, je me disais bien que quelqu’un me ferait ce genre de commentaire ! Je suis très très loin d’être connaissant en cuisine, alors j’ignore si ça change quelque chose ou non.

      Ma réponse sera donc comme suit : j’aime mieux que ma viande goûte un peu moins, plutôt que de me rendre malade !

      Et pour ceux qui se cherchent des dépenses additionnelles : marinade sous vide ?

      Merci pour ton commentaire !

      Olivier

  8. Super intéressant et instructif! Mais je me pose une question quand même: est-ce que tu met pas sur le même plan ce qui est sale (comme manger des fruits tripotés par plein de gens) et ce qui est dangereux (source potentielle d’intoxications)? Je peux me tromper, mais je pense pas que quiconque soit déjà mort d’avoir mangé des fruits tripotés. Alors que les graines germées, ou les hamburgers par cuits, c’est dangereux, mais pas spécialement sale.

    • On ne parle pas seulement de saleté. J’ai un petit exemple pour imager la situation: si j’ai une gastro et que je tripote les pommes à l’épicerie sans m’être lavée les mains après être allée faire un numéro 2, je transmets de sympathiques bactéries sur la pomme que tu t’apprêtes à manger 🙂

  9. Ma fille a attrapé la souche ultra hardcore du E.Coli et a dû être hospitalisée un mois à Ste-Justine en 2010. C’est vraiment une infection atroce et elle a failli y passer. Ses globules rouges ont effectivement été détruits, elle a eu plusieurs transfusions de sang et de plaquettes, une hémodialyse et j’en passe. Heureusement, elle fait partie du 20% qui s’en sont sortis sans séquelles, mais elle doit maintenant être suivie à vie par un néphrologue. Ironiquement, ça c’est passé en hiver et elle ne mange pas de hamburgers ni de boeuf haché. On a jamais trouvé la cause de son infection, surtout que personne de la famille n’a été malade au même moment, même pas son frère. Donc, oui, c’est vraiment pas une joke que des gens meurent de cette infection, c’est très grave, je ne souhaite cela à personne! En passant, merci pour le beau dessin de »STEC »! J’ai enfin pu montrer une image de la méchante bactérie à ma fille, qui a 9 ans aujourd’hui 🙂 Elle la trouve pas mal laide… hihihi

    • Attention! Un tartare bien fait n’est pas dangereux du tout! Un tartare de boeuf est mis en petits morceaux au moment de sa préparation, pas avant (contrairement au boeuf haché de l’épicerie), et normalement conservé sur glace ou du moins le moins longtemps possible à la température de la pièce (si on en coupe de grandes quantités, le conserver sur glace ou ne sortir que de petites quantités à la fois du frigo et y remettre les morceaux tranchés). Et il faut évidemment utiliser une viande fraiche (donc que l’on n’a pas acheté 3 jours avant en la laissant au frigo, où les bactéries auront eu le temps de proliférer un peu).
      Le problème du boeuf haché, c’est que dans le processus du hachage, on introduit les bactéries à l’intérieur de la viande (c’est pourquoi une boulette de boeuf haché doit être cuite complètement au centre alors que l’on peut bien manger un steak saignant).

      Je travaille dans le milieu de la restauration et quand je vois comment sont préparés les tartares où je travaille, je n’ai aucune inquiétude à en manger. La chaîne de froid est respectée et les produits sont frais et de bonne qualité. Après, certains restaurateurs font plus attention que d’autres. Comme n’importe quel aliment, un tartare préparé sans respect pour les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité sera potentiellement dangereux pour la santé. Mais le fait que la viande n’est pas cuite oblige un respect d’autant plus strict de ces règles (les bactéries ne seront pas tuées par la cuisson, alors il ne faut pas leur laisser la chance de se multiplier).

      • Salut Josée !

        Merci pour ton point de vue de restauration ! Je suis d’accord avec toi, mais je ne dirais pas par contre que les tartares sont sans danger. Personnellement, je suis un MANIAQUE de tartares (j’en mangerais à tous les jours), mais je n’en mangerais pas n’importe où. Et quand je dis « n’importe où », je veux dire « pas dans n’importe quel restaurant » et « pas chez n’importe qui ».

        La viande hachée est sans aucun doute beaucoup plus à risque de contamination, mais la manipulation des viandes à tartare peut également introduire des bactéries pathogènes. Même chose pour les sushis d’ailleurs.

        A+!

        Olivier

  10. Super BD comme d’habitude… excepté que les Backstreet Boys devraient probablement être remplacés par One Direction ou quelque chose du genre (est-ce que c’est déjà trop 2012 One Direction?) 🙂

  11. @René:

    Vous avez raison.
    La plupart des recommandations alimentaires recommandent de faire bien trop cuire les viandes, ceci afin d’être sur que personne ne se plante. Cuire un poulet à 185F – ce qui est la recommandation – ça équivaut à le détruire. Il n’y a rien d’intéressant à manger ça.
    Les grands chefs le font cuire à 145, et c’est le temps de repos hors four qui assure la fin de cuisson.

    • La salmonelle est détruite à 63°C. C’est vraiment ça, la température minimale à atteindre (à coeur, au centre de la pièce, évidemment) pour assurer l’innocuité alimentaire. Pour les rôtis, cette température peut être légèrement inférieure (60°C à coeur), car le centre de la pièce de viande n’est pas en contact avec les bactéries. En fait, le MAPAQ a produit un tableau du ratio temps/température à atteindre pour les rôtis. Ainsi, on pourrait se satisfaire d’une température à coeur de 55°C, mais que l’on devra maintenant pendant 1h15, ou bien atteindre 68°C pendant 15 secondes, par exemple. (Référence : Guide du manipulateur d’aliments)

  12. Petit commentaire par rapport à la viande hachée : C’est la transformation en vrac qui la rend dangereuse. Il est possible, par exemple, de demander à son boucher d’hacher sa viande pour un tartare de boeuf et celle-ci sera parfaitement sécuritaire pour la consommation. La qualité de la viande et la propreté de l’équipement sont les plus grands facteurs quand on parle de viande haché.

  13. En Angleterre, ils font actuellement des campagnes de sensibilisation pour que le monde arrête de laver le poulet à l’eu courante, i.e. arrête de s’envoyer à l’hôpital pour intoxication…!

  14. Toujours aussi éducatif et amusant. Merci pour la BD! J’ai des ajustements à faire dans la cuisine, moi qui pensait qu’on était pas trop pire…

  15. L’ABC de l’hygiène et la salubrité. C’est dommage, c’est souvent pris à la légère. Il y a bien des endroits où je refuse de manger et ce n’est pas les restos mais les BBQ improvisés chez des connaissances. Un cours d’hygiène et de salubrité devrait se donner dans le cadre d’un autre cours (bio… par exemple) au secondaire.

    • Salut Dominique !

      Tu as tellement raison et personnellement, ma formation en « salubrité », je l’ai complétée involontairement dans mon cours de biologie de base au cégep. J’explique :

      Le prof a proposé aux étudiants d’aller prendre des « échantillons » un peu partout à travers le cégep, pour ensuite les faire pousser dans des boîtes de pétri. Évidemment, la majorité des gens se sont jetés sur les sièges de toilettes, les poignées de portes, le dedans de leur bouche, etc.

      Le miracle de la vie a vraiment été révélé à tous quand on a vu, une semaine plus tard, quelle boîte de pétri était la plus épeurante : c’était celle d’une fille qui avait tout simplement échantillonné son doigt après avoir épluché une orange. Je te jure, le contenu du pétri était carrément VIVANT. C’était le paradis des moisissures de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. On aurait dit quelque chose sorti tout droit du film Aliens.

      La 2e place a été obtenue par l’échantillon obtenu sur un bouton d’ascenseur. Dégueu mais acceptable.

      Depuis ce jour, je ne vois plus la bouffe de la même manière.

      FIN

      Belle histoire n’est-ce pas ?

      A+!

      Olivier

      • J’ai fait ma formation à l’ITA. La majorité des gens auraient avantage à mettre en pratique au moins les principes de base tels que cités dans ton excellent blogue.

      • Salut Pharmachien,

        J’ai fait la même expérience dans un de mes cours de microbiologie et les pires résultats étaient sur les souris des locaux d’ordinateurs ainsi que sur l’embout d’où sort l’eau des fontaines (abreuvoirs). C’était absolument dégueulasse…

        Belle BD comme d’habitude!

  16. J’avoue avoir toujours été un peu dubitative : rincer des fruits et des légumes, est-ce que ça a vraiment un impact significatif sur la quantité de bactéries/virus à la surface de ceux-ci?
    J’avoue personnellement, lorsque je cuisine à la maison, ne laver que les fruits et légumes qui peuvent être sales (ex : les raisins, car il y a parfois un peu de sable dedans, les laitues, le poireau, …).

    • Salut Josée !

      Tu as raison : l’impact sur les bactéries et virus est probablement modeste. Il y a toujours des micro-organismes sur les aliments; le mieux qu’on peut faire, c’est d’en éliminer le plus possible.

      Dans le cas des fruits et légumes, il y a aussi tous les autres « déchets » qu’on veut éliminer autant que possible : sable, terre, insectes, toiles d’araignées, peut-être même des engrais ou pesticides ? Encore là, c’est impossible de tout enlever, mais c’est certainement mieux que de les manger tels quels.

      Merci pour l’excellente question !

      Olivier

  17. Bonjour M. Le Pharmachien,
    Merci! Vos B.D sont toujours très instructives et rigolotes. J’aimerais avoir votre opinion sur l’utilisation des BBQ. On me dit que les briquettes sont plus cancérigènes que les bombonnes. Je crois que les briquettes (bien allumées) sont meilleures.
    Merci!

    • Salut Claudine !

      Merci pour ta question ! Malheureusement, je vais devoir prendre un raincheck (autrement dit, ne pas te répondre, mais en plus poli). Même si je connais le sujet, je ne suis pas assez à jour pour pouvoir te répondre avec certitude.

      Voici ce que je peux te dire de très général par contre : quand les jus de viande touchent les briquettes (ou autre), la fumée qui remonte vers la nourriture peut transporter des substances cancérigènes. J’ignore cependant si ce risque est absent quand on élimine les briquettes.

      J’invite quiconque qui a étudié dans le domaine à apporter des éclaircissements !

      À bientôt Claudine,

      Olivier

  18. Meuh tout ça ce sont des légendes urbaines! Je fais 6 des points sans problèmes depuis 29ans et aucune TIAC depuis… au pire un peu de saccharomyces boulardii et tout roule!

    • Salut Simon !

      Les pousses nécessitent généralement un environnement chaud et humide pour bien « pousser » (…). C’est pour cette raison qu’elles sont plus à risque de contamination. Bref, pour répondre à ta question, je dirais que ça dépend de te méthode pour les produire !

      Merci pour la question !

      Olivier

  19. Est-ce que nettoyer les fruits et les légumes (et fèves germées) en les trempant dans un mix
    eau/vinaigre blanc est plus efficace que juste à l’eau? Je demande surtout pour les fèves germées parce que là je n’oserai plus en manger après avoir lu la BD. :/
    Le vinaigre blanc est-ce que c’est anti-bactériens ou c’est juste bon pour laver les fenêtres?

    • Salut Stéphanie !

      Un milieu acide n’est pas propice à la croissance des bactéries et peut même éliminer certaines de ces dernières, mais pour que ça fonctionne, il faudrait A) que la solution soit assez acide et B) un temps de trempage suffisant. Si on ne fait qu’arroser les fruits/légumes avec une telle solution, je doute que ce soit plus efficace que de l’eau seule. Par contre, dans de telles conditions, il me semble que le vinaigre pourrait altérer le goût des fruits et légumes ? Ça mérite un test !

      Pour les fèves germées, l’idéal est de les cuire ! Ce sont surtout les pousses crues qui sont problématiques.

      Merci et A+!

      Olivier

  20. Il y a beaucoup de choses qui ont changé depuis » le bon vieux temps » . Étrangement , c’ est une nouvelle méthode de nettoyage qui semble la source des colonies de E. coli (Escherichia coli O157:H7 ) sur la viande . Quand on nettoie l’ abattoir avec un jet d’ eau à haute pression , ça fait le même effet que de laver le poulet dans l’évier . Ça distribue les bactéries dans l’ environnement .

  21. Le tartare : Je n’ aime pas en manger , mais j’ aime bien le préparer . Il faut utiliser
    des pièces de viande bien parées , la surface de la viande ira dans la sauce bolognaise .
    On hache avec un couteau https://www.youtube.com/watch?v=Nv1-FTbAfwM ou avec deux
    identiques . Faire hacher la viande chez le boucher est inutile , comme les hachoirs nord américains contiennent environs 2 kg de viande , votre viande est placée dans le hachoir ,
    et on vous sert la viande du client précédent , la viande de qualité que vous avez acheté ira au client suivant . Mieux vaut hacher votre viande vous même .

  22. Bonjour!
    Juste un petit commentaire de mon scan-laser-anti-fautes-intégré-dans-mes-yeux, tu as inscrit « properté » au lieu de « propreté » au point 2.
    Merci pour la B.D.!

  23. Bonjour,

    Je voudrais réagir d’une part au commentaire d’Henry Boucher. Si on va chez le boucher et qu’on veut qu’il hache la viande, il faut lui demander de vider le hachoir avant, les bouchers avec un minimum de rigueur le feront sans problème.

    Ensuite je voudrais réagir a la couleur/cuisson du steak haché, je suis canadienne, mais j’ai habité un peu partout sur la planète et en France on consomme le steak haché selon la cuisson désiré, la première fois qu’on m’a posé la question je suis resté confuse, maintenant je suis habitué, mais pour le coup je me pose la question comment ce fait il qu’il y ai autant d’intoxication dans la section nord américain et si peu en France du a la cuisson… cela reste un mystère pour moi sachant que les 3/4 des gens que je côtoie mange leur steak haché saignant.

    Finalement idem, purée attention a la température de cuisson de la viande, c’est peut-être plus sécuritaire mais manger une semelle de botte cela n’as aucun intérêt donc effectivement la fin de cuisson emballé dans du papier alu pour avoir la bonne température est quand même plus intéressante.

    Merci pour la BD je viens de connaitre votre site.
    Chantal

  24. Pour répondre à Stéphanie:

    Le vinaigre est utilisé en collectivité (du moins en France, je ne sais pas ailleurs) pour la décontamination des végétaux : C’est une dilution à 5% (soit 250ml de vinaigre pour 5litres d’eau), avec 15min de temps de trempage. Ensuite on rince les végétaux pour éliminer le gout de vinaigre.

    On peut aussi utiliser la javel, 1cl de javel (2.6%) pour 5litres d’eau, pendant 5min. Puis on rince évidemment!

    Suivant la sensibilité du chef de cuisine, une ou l’autre méthode est utilisée de façon systématique en restauration collective (hôpitaux, écoles, maisons de retraite, etc…)

    Bon appétit 🙂

  25. Salut Olivier et forum distingué…
    Depuis des annees, je fais mariner des bbq ribs dans un assiette a l’aire libre (marinade a base de sauce soja, huile d’olive, vinaigre balsamique, sauce tomate et des petits plus pour mettre du gout) pendant une bonne demi journee. Apres le tout passe au four 45 min environ a 250 degrees.
    En sachant que le tout passe au four… est-ce l’episode marinade est une mauvaise idee ou devrais-je peut-etre passer la marinade dans le frigo plutot?

    De meme, j’ai pris l’habitude de laisser « respirer » mes steak une petite heure sur une assiette a l’air libre (dans la cuisine mais pas dans le frigo) avec un filet d’huile d’olive… pour ensuite les passer a la poele et les cuir saignant, voir bleu quand la viande est de grande qualité. Idem, mauvaise idée, mieux vaut peut-etre mariner la viande avec huile d’olive dans le frigo?
    Merci pour les conseils, qui sait, cet article a peut-etre sauve une vie au deux… should make you feel good Olivier… good on you!

    • Salut Danny !

      Dans le fond, c’est le temps passé à température pièce qui est à considérer : plus la viande est longtemps dans la zone à risque (entre 4 et 60 degrés celsius), plus les bactéries se multiplient. Malheureusement, si une viande est fortement contaminée, même la cuisson au four ne va pas forcément tuer tous les germes pathogènes.

      À noter qu’il y a toujours des bactéries sur la nourriture… mais plus il y en a, plus on a de chances d’être malade. Aussi, certaines bactéries sont plus violentes que d’autres.

      Bref, il faut minimiser le temps que la viande passe à température pièce. Certaines personnes me disent que la viande « marine mieux » de cette façon, et je n’oserais pas les contredire, mais si on veut cuisine rsécuritairement, c’est au frigo que ça se passe.

      Merci pour ton commentaire !

      Olivier

  26. Merci pour les bons conseils … mais sais-tu que malgré toutes les négligences et les transgressions des règles, la probabilité de décès d’un événement lié à la nourriture est de 6 par Million (en France, en 2011) … ce qui met ce risque au même niveau que l’accident d’avion ?
    Alors je ne suis pas sur qu’il faille modifier les pratiques (surtout, les rendre plus complexes et moins conviviales) pour un risque qui est vraiment vraiment minime. Idem pour de la nourriture jetée en masse pour un risque théorique minime.
    Je pense qu’il faut utiliser le lâcher-prise quand on peut se simplifier la vie pour un risque minime…
    Bien amicalement
    un pharmachien d’outre atlantique

    • Salut !

      Je n’ai aucun doute que la probabilité de « décès » soit très faible. Les intoxications alimentaires, par contre, sont très fréquentes. La grande majorité des gens n’en meurent pas, mais elles se retrouvent souvent à l’hôpital et encombrent les urgences. Aussi, il faut considérer que certaines personnes sont plus fragiles que d’autres (enfants, personnes âgées, personnes avec des maladies chroniques, etc.) et sont plus à risque de complications. Bref, ce n’est pas juste une question de mourir ou non, mais bien d’éviter de tomber malade.

      Un autre point qui me vient en tête : en Europe, vous avez des habitudes alimentaires TRÈS différentes des nôtres en Amérique du Nord. Chez vous, il est très normal de manger du boeuf haché en tartare, des fromages au lait cru et des produits non pasteurisés (lait, cidre, bières, etc.). C’est le même principe que la fameuse turista au Mexique : aucun mexicain ne l’attrape, seulement des touristes. Le facteur culturel est donc à considérer.

      Merci pour ton commentaire !

      Olivier

  27. J’ai juste une remarque concernant le point n°1.
    Quelle est, à sa surface, la température d’un aliment congelé qu’on a posé sur le comptoir depuis 15 minutes, 30 minutes ou 1 heure ? (A noter que l’aliment est à -18°C au congélateur)

    La population d’E. Coli double toutes les 20 minutes à 37°C. A 20°C, il faut 1h pour que la population double.

    Evidemment, il ne faut pas laisser la viande à température ambiante pendant 12h, mais aussi ne pas alarmer les gens de façon démesurée.

    Pour le reste, c’est assez informatif et intéressant. Je repenserai à tout ça quand je ferai cuire mon prochain burger.

    • Salut Lorenzo !

      Jusqu’à présent, la majorité des lecteurs qui m’ont écrit à ce sujet laissent la viande dégeler plusieurs heures sur le comptoir. On est très loin du 15 min, ou même de l’heure dont tu parles.

      D’ailleurs, qui laisse dégeler la viande moins d’une heure sur le comptoir ? Pour l’avoir déjà essayé (…….. ouin), la décongélation obtenue est pratiquement nulle.

      Le but n’est pas « d’alarmer les gens de façon démesurée » (?!), mais simplement de leur faire prendre conscience des principes de base en salubrité des aliments, pour leur éviter de tomber malade. Je reçois constamment des gens en intoxication alimentaire à la pharmacie et je ne peux rien pour eux… donc c’est par la prévention que ça passe.

      A+!

      Olivier

  28. Bonjour!
    D’abord bravo pour l’ensemble de ton oeuvre! J’adore l’efficacité avec laquelle tu vulgarises les différents sujets.
    Ma question : lorsqu’on est en voyage, on ne peut souvent pas savoir si la chaîne de froid a été respectée et si la salubrité de la cuisine est acceptable. Quelques fois, il arrive même qu’on sache en mangeant à un endroit qu’on est à risque pour des intoxications alimentaires (j’ai un vague souvenir d’un burger rosé mangé dans une chaine de fast food américain en Thaïlande… le tout suivi de trois jours aux toilettes!).
    Qu’en est-il de ce qu’on peut prendre pour prévenir les intoxications alimentaires? J’avais entendu par le passé que le charbon de bois activé ou encore les probiotiques peuvent aider, mais est-ce vraiment le cas?
    Merci encore!

    • En voyage (pays tropicaux) :
      on mange hyper cuit, (surtout la viande)
      fruits et légumes lavés au permanganate (ou eau +qqs goutes de javel) ou alors pelés avec un couteau propre.
      Autre règle : si on n’est pas surs de l’eau : pas de glaçons.
      qqs mois en Inde et 2 ans au Sénégal = jamais de gastro grâce à ça.
      Mon mari a rapporté du Sénégal un hôte indésirable (tenia) à cause de brochettes de zébu rosées , c’est sa faute!….mais sinon RAS!

    • Salut Pierre-Marc !

      EXCELLENTE question ! Manger en voyage n’est pas toujours évident. Je voyage beaucoup moi-même et j’ai dû manger des trucs innommables par le passé (dont du requin qui avait faisandé 2 semaines dehors avec les mouches au Groenland…).

      Ma réponse va être très décourageante, mais il n’y a pas des tonnes de choses à faire pour empêcher cela, à part de choisir avec prudence ce qu’on mange. Mais tu sais comme moi que c’est parfois impossible… dans ce temps-là, on avale et on se croise les doigts. Au Pérou, je me souviens avoir refusé de boire une espèce de bière de maïs fermentée, préparée par une madame pas-de-dents dans un village au milieu de nul part. Or, tout le monde qui en a bu a été malade. Dans ma tête, je me suis dit « LOL ».

      Parmi ce qui peut être fait, il y a le vaccin buvable contre la diarrhée du voyageur et le choléra. Par contre, il est cher et ne protège que contre une fraction des intoxications alimentaires possibles en voyage. Donc rien de miraculeux.

      En ce qui concerne les probiotiques, les compagnies qui les commercialisent n’hésitent pas à dire que ça protège contre les problèmes intestinaux en voyage, mais à ma connaissance ils n’ont pas de données convaincantes pour prouver cela (comme la grande majorité des affirmations qu’on entend à propos des probiotiques d’ailleurs). Il faut comprendre que les probiotiques ne peuvent absolument pas « combattre » une bactérie ou un virus; ils ne font que (théoriquement) rendre l’intestin mieux préparé à se défendre. Quand des gens à la pharmacie veulent l’essayer, je les encourage en ce sens, mais je leur conseille d’avoir des attentes réalistes.

      Enfin, le fameux charbon activé… C’est utilisé en hôpital pour traiter certains types d’empoisonnements, donc c’est du sérieux. C’est aussi plutôt dangereux si mal utilisé. La question n’est pas de savoir si c’est efficace ou non, mais plutôt de savoir ce que contiennent vraiment les produits naturels en pharmacie qui portent ce nom… Est-ce vraiment du charbon activé ? De quelle qualité ? En quelle concentration ? Et quelle quantité faut-il en administrer ? Comme je n’ai pas de réponses à ces questions, je ne recommande jamais un tel traitement.

      A+!

      Olivier

      • ah le Requin resté des jours avec les mouches hum, ça donne faim…
        Moi c’est de la viande vendue en bord de route (avec aussi des mouches) et cuisinée avec amour par les hôtes au village que j’ai testé…même pas malade (mais la cuisson de 2h en sauce devait y être pour beaucoup!)
        d’ailleurs à part pour poisson fraîchement pêché, au Sénégal, il n’y avait que les toubab qui faisaient des BBQ…la viande se mange en sauce et très très cuite! (une question de bon sens!)
        Ici en France quand on fait un BBQ c’est de la saucisse (de préférence de Toulouse et au mètre :-), du poulet mais très rarement des streaks ou steacks hachés…

  29. Merci cet excellent et très utile article.

    Pour les non-Québécois, un peu de vocabulaire:

    > bobettes

    « Des bobettes ou une bobette est une appellation québécoise pour les petites culottes ou le slip. Les bobettes sont le plus souvent l’usage courant. »
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bobette

    > ton chest

    « Ta poitrine ». Peut-être qu’au Québec, « poitrine » = seins, ce qui expliquerait l’usage du mot anglais à la place?

    > cristie de salade de patates

    cristie de = p*tain de

    « Comme la majeure partie d’entre vous doit déjà le savoir, les sacres (=jurons) québécois sont dérivés des mots christ, calice, tabernacle, et hostie appartenant au lexique de la religion catholique.

    Historiquement, on peut expliquer cet héritage linguistique par l’influence importante de l’Eglise catholique dans la construction du Québec. Certains estiment que les sacres ont constitué, en partie du moins, un exutoire vis-à-vis du contrôle exercé dans toutes les sphères de la société québécoise par l’élite ecclésiastique de l’époque. »
    http://moutarduruguay.canalblog.com/archives/2011/09/29/22189636.html

    • OK, ce commentaire est officiellement vraiment cool. Merci Vincent !

      Juste pour préciser, ici « chest » est davantage utilisé pour les hommes qui font de la musculation et qui sont croient pouvoir bloquer des balles de fusil et des bactéries avec leurs pectoraux.

      Et pour ceux et celles qui aimeraient en savoir plus sur nos expression locales, j’ai écrit un post sur le sujet l’an dernier :

      http://lepharmachien.com/international/

      Merci encore et A+!

      Olivier

  30. Cette planche me laisse perplexe, n’est pas à la hauteur de celles que j’ai pu lire ici.

    —> La viande qu’il vaut mieux décongeler au réfrigérateur : les bactéries qui ont survécu à la congélation sont très résistantes aux températures très basses. Au frigo,elles ne rencontrent aucun problème à se développer. Sauf qu’au frigo elles disposent de bien plus de temps pour se développer.

    —> Pour le poulet qu’il ne faut pas rincer… cf la controverse poulet américain rincé à l’eau de javel (très diluée, bien sûr). Juste pour dire que oui, on peut rincer le poulet — mais bon, c’est de la vulgarisation, je sais. On a longtemps utilisé le permanganate de potassium pour rincer certains autres aliments, et ça se tient aussi.
    —> Les fèves crues qui ne devraient pas être mangées par les enfants, même si je comprend l’idée générale, c’est un peu léger et dans une vulgarisation, ça renvoie à la confusion entre asepsie et hygiène. C’est pas si mal d’exposer les enfants (pas les nourrissons hein) aux bactéries. Quitte à ce qu’ils se tapent une bonne chiasse. C’est pas aussi grave que tu le laisses entendre.
    —> « La bouffe froide doit rester __très__ froide et la bouffe chaude __très_ « chaude », je crois avoir déjà développé cette idée.
    —> Mettre la viande sur le dessus n’est probablement l’idée du siècle. C’est tiré par les cheveux. Même si je comprend l’idée générale : Où veux tu les mettre ? Sous les légumes (youpi, dès qu’on bouge la botte de carottes, toute la poussière dégringole). Franchement, en la matière, j’ai du mal à voir plus simple que de mettre la viande en hauteur.

    Enfin et pour finir, le coup du thermomètre, c’est ultra-flou : je suppose que nombre de lecteurs ne l’identifient pas du premier coup d’œil. Il faut déduire ce que c’est. Et puis après ? Qu’as tu voulu dire ? Qu’il faut mesurer la température de l’aliment que l’on cuisine, j’imagine, mais encore, quel intérêt ?
    Bref, même si je comprend, je doute qu’un lecteur sache précisément ce qu’il doit faire de son thermomètre une fois qu’il l’aura acheté.

    Bon, pour conclure : si avec mes connaissances limitées j’ai pondu une critique qui te semble tenir à peu prêt la route, c’est que peut être ça vaut le coup d’améliorer le modèle.

    • Le bon sens c’est d’acheter du poulet pas passé à la javel et de ne pas le rincer ….non vous croyez pas? à moins que tous les poulets soient rincés à la javel au Canada et USA…

    • Bonjour,

      1-Pour l’histoire du frigo étage à viande versus étage à légumes: en lisant mon super dépliant frigo: je me suis aperçue que je me fourvoyais (voir frigofraudulais) possiblement dans ma gestion sanitaire. Je mettais ma viande dans mon tiroir à fromage, lui même sous les tiroirs à fruit-légumes.
      Or, on me dit que la température et circulation de l’air est différente des sections sans tiroir. Bref on me recommande de mettre la viande sur les tablettes qui seraient plus froides et pas avec mes fruits-légumes | fromages qui seraient un peu plus au «chaud». Reste à vérifier avec un thermomètre-plongé dans un verre d’eau pour que le test reflète la température de l’aliment et pas de l’air. Est-cela qu’expliquait le pharmachien?

      2-Fèves germées: pas seulement une simple chiasse mais il y a eu plusieurs épisodes d’intoxications graves notamment avec une E. coli O104:H4 (cousine grunge du hard-core), certains se sont aggravés en SHU. Une dialyse à vie pour ma progéniture? Aucun risque, ma marmaille est tellement réfractaire à mes recettes inusitées que le risque est inexistant. M’man, l’chocolat goutte bizzare dans les muffins? Euh, y a des betteraves râpées mon amour…OUACH CRACHA. :c j’ai deux mots à dire à M’azelle DÉGOUT.

      Enfin, voici des données récoltées sur 40 ans USA. En 2000-2010 le plus grand nombre de cas en 40 ans, sur 174 cas dont l’aliment source est unique et identifié, les sources de contamination alimentaire identifiées étaient en nombre:
      Beef 39
      Fruits 23
      Leafy vegetables 22
      Sprouts (fèves germées) 20
      Vine–stalk vegetables 15
      Dairy 13
      Mollusks 11
      etc…
      article sur le web-publié:
      Nguyen Von D., Bennett Sarah D., Mungai Elisabeth, Gieraltowski Laura, Hise Kelley, and Gould L. Hannah. Foodborne Pathogens and Disease. -Increase in Multistate Foodborne Disease Outbreaks—United States, 1973–2010-, ahead of print. doi:10.1089/fpd.2014.1908.

  31. Retour sur le tartare : Si votre boucher utilise un hache viande comme çahttp://meatgrinderreviews.blog.com/files/2011/08/meat-grinder-reviews-300×288.jpg
    il va ( peut -être ) le vider à votre demande , mais s’il utilise un hachoir comme celui-la http://s7d5.scene7.com/is/image/wasserstrom/meatgrinder c’ est moins évident . Par contre c’ est facile à vérifier car le gros modèle prend plus de 25 minutes à nettoyer .

  32. J’aimerais ajouté un point sur l’intoxication alimentaire avec le cannage. Je fais mes propres conserves depuis plusieurs années; légumes, sauce à spaghetti avec viande, bouillon de poulet, etc.
    Le danger avec le cannage est principalement la bactérie botulique qui survie aux températures à plus de 100 °C et se multiplie dans les milieux anhaérobiques. Pour les aliments acides, pas de problèmes (tomates) mais j’ajoute toujours du jus de citron car je ne mesure pas le PH de mes tomates. Même chose si c’est sucré (confiture). La bactérie ne se proliférera pas. Un bouillage à 100 °C long sera suffisant.
    Par contre avec le reste, viande, légumes, etc. il vous faut un autoclave. Bouillir à plus de 115 °C afin de tuer la bactérie botulique.
    Combien de personne ai-je entendu stérélisé leur nourriture au lave-vaisselle, au four ou leurs sauces à spaghetti avec de la viande à 100 °C!
    Le four chauffe à plus de 100 °C, par contre à la pression ambiante, l’eau ne dépasse pas 100 °C. C’est pourquoi il vous faut un autoclave.
    Les seuls cas à chaque année de contamination au botulisme dans les pays développés sont du à de mauvais cannages maison. Donc faites attention, cette bactérie ne pardonne pas.
    Pour plus d’informations sur les conserves maison consultez l’excellent site de Vincent le Canneux. (http://conserves.blogspot.ca)

  33. Petit truc d’un amateur de grillades : quand j’achète de grandes quantités de viande pour en congeler dans des sacs hermétiques, j’ajoute parfois de la marinade dans le sac, avant la congélation. Au moment de l’utilisation, je fais décongeler le tout dans le frigo et je jette la marinade (ou plus rarement la fait bouillir). De ce fait, les aliments prennent beaucoup de saveur, je sauve du temps et je réduis les risques de problèmes liés à une pièce qui reste trop longtemps à mariner au frigo.

  34. Donc si je comprends bien, quand je coupe mon poulet en lanières et que je rince ma planche avant de la mettre de côté pour la laver plus tard, je multiplie les microbes? Je ferais mieux de la laver immédiatement, et ce, en faisant le moins d’éclats d’eau possible, c’est bien ça? Et l’eau de vaisselle après, je peux laver d’autres plats dedans ou alors elle contient tout plein de méchantes bactéries qui contaminent le reste de ma vaisselle?

    Autre question: lorsqu’on parle de laver des fruits et légumes, il s’agit bien de les rincer et de les frotter sous le jet d’eau du robinet? Pour moi, laver = eau savonneuse… Et si on me dit que rincer ne change rien, je vais arrêter de gaspiller de l’eau! Ou alors, si c’est bon rincer, combien de temps dois-je laisser mes fruits ou légumes sous l’eau? Et on parle alors d’eau courante ou de trempage? Tellement de choses dont je n’ai aucune idée…

    Encore merci pour votre bon travail!
    Jean-Philippe

  35. Le pharmachien…ouin j’ai vu ça hier au Costco. Ça n’avait pas l’air à se vendre beaucoup. Le pharmachien c’est une pseudo vedette wanna be de la science ou quoi? Il n’apporte pas vraiment d’études et de preuves scientifiques à part de répéter bêtement les propagandes pharmaceutiques. Il semble passer sa vie à pratiquer la contradiction de tout ce qui ne rentre pas dans son beau petit dictionnaire de pharmacie. Il prêche pour sa parroisse et il veut qu’on achète ses pilules. Pour lui l’alimentation n’a pas vraiment d’impact sur la santé? Mangeons tous du Mc do et nous n’allons pas finir à l’hopital, non, nous allons péter de santé et consommer ses pillules qu’il va nous vendre. Lui le Pharmachien là,,, comme il s’est lui même nommé, lui ça doit être le »mon oncle » obstineux avec son gros égo de macho qui veux controler les conversations et avoir raison. Le genre pain in the ass que tu essaies d’éviter dans les party de familles. Oui juste ça photo donne envie de se sauver tellement il dégage des énergies négatives de sarcasme.
    Mais bon ça amuse les obstineux qui vont pouvoir répéter bêtement tes pseudo arguments dans les party de noël 2014

    • Ouin moi aussi j’ai vu ça au Costco hier… je suis juste resté là pendant genre 30 secondes, mais pendant ces 30 secondes-là, personne est venu chercher son livre ! C’est un pauvre raté ce gars-là je vous dis !

      C’est clair qu’il mange des Big Macs à longueur de journée, qu’il se gave de pilules radioactives 100% OGM le matin et qu’il s’injecte des vaccins par pur plaisir sadomasochiste !!!

      Et il est tellement laid sur sa photo qu’on a envie de s’extraire les yeux des orbites pour ne plus le voir ! Et comme ça, si on le rencontre dans un party de famille, ben au moins on le voit pas et on peut se boucher les oreilles avec du patchouli pour une isolation complète de lui.

      Tellement d’accord avec toi « snowboardgirl » !

      Signé : pas le Pharmachien

  36. L’histoire de la viande décongelée sur le comptoir, je vois. J’ai par contre entendu (à une émission de chef cuisinier style Gordon Ramsay) qu’il faut laisser le steak (frais, pas congelé) prendre la température de la pièce pour avoir le meilleur steak saignant délicieux au monde… j’ai beau scroller dans les commentaires, je ne vois rien qui réponde à ma question. Que faire?

    • Les chefs réputés connaissent leur affaire. Gordon Ramsay, en particulier (dont je suis un fan fini), est un maniaque de la salubrité. Tout est calculé.

      Mais à la maison, c’est difficile d’obtenir un tel niveau de précaution, donc de manière générale ce n’est pas recommandé.

      Très bonne question en passant !

      Olivier

  37. Salut M. Le Pharmachien. J’ai lu ton article et cherché un bon moment sur les internets sans trouver une information qui me serait vitale en ce moment. J’ai cuisiné un rôti de palette de bœuf avec une excellente recette et il me reste pas mal de jus de cuisson (principalement composé de vin rouge, fond de veau et sirop d’érable). Ce jus a été mis dans le frigo dès qu’il était tiède après la cuisson et est resté 2 jour au froid. Penses-tu que je pourrais le filtrer (pour n’en garder que le liquide) et le réutiliser pour faire cuire de la viande crue ? Il est très bon et je trouverais ça dommage de le vider dans le drain.

  38. Nous ne sommes pas tous égaux devant les bactéries, c’est pourquoi il faut bien connaître le lieu où on va manger. Certains frigos recèlent du lait cru non bouilli, des plats de trois jours! des maisons ou on conserve fromages et yaourts à température ambiante comme autrefois. Devant leur santé radieuse, vous ne soupçonnez pas que la confiture maison qu’ils vous proposent s’est affinée penfant 3 ans.

  39. »Et si tu peux les pêler, c’est l’idéal » au sujet des fruits et légumes. Ne risquons-nous pas de devenir des momounes face aux pathogènes cher Pharmachien? Il me semble que les momes urbains ( les bobo urbains aussi!) sont beaucoup plus sujet aux maladies que les kids vivant à la campagne même s’ils mangent des patates non-pêlées, lavé dans une solution eau de javel et eau ou encore bombardées de rayon gamma. Bref, faut pas avoir peur d’un légumes!

  40. Vivre est risqué ! Après il y a les risques qui présentent des avantages (la viande saignante, le steak tartare, la marinade) et les risques inutiles (mauvaise décongélation, mauvais hygiène des mains, des ustensiles).

  41. Vraiment cool ton sujet!moi je suis en secondaire 1 pis 1 de mes amis c’est mis a la vapo pi y’as oas un nombre de watt qui faut mettre pour que sa sois cancérigène?

  42. Et mon conjoint qui dit que c’est mieux décongeler la viande sur le comptoir que dans le frigo parce que c’est plus vite, et que de toute manière tout disparaît une fois que c’est cuit… C’est bien d’avoir enfin une preuve pour confirmer ce que je disais!

    … Mais juste pour être sûr, si c’est cuit après, est-ce que ça sauve la viande et il a raison? Ou la cuisson est pas suffisante et c’est moi qui ai raison?

    (Ne vous inquiétez pas, l’union de notre couple ne repose pas sur cette question. xD
    … Mais j’ai un système digestif quelque peu sensible, alors la réponse m’intéresse beaucoup.)

  43. Mon père disait toujours que si la viande est fraiche on peut la manger crue, ce qui est faux et on dirait bien que plein de gens ont la même croyance erronée. La e. colis, elle ne vit pas naturellement sur les comptoires et les planchés de boucheries mais dans les intestins des animaux (le nôtre y compris). À l’abattoire, il arrive souvent que la machinerie ou les employés percent les intestins des animaux par accident et le contenu (et donc les bactéries comme e. colis) se mélange alors à la viande. Manger un steak cru, c’est comme risquer de manger un steak qu’on a fait mariner dans du caca de boeuf. C’est pour ça qu’il faut faire cuire la surface du steak et la viande haché au complet (la surface étant alors mélangée dans tout le volume de viande). Ça n’a rien à voir avec la fraicheur ou la qualité de la viande. Pour le tartare, le seul bon truc que j’ai lu ici est de faire bouillir la pièce de boeuf un court instant avant de la hacher afin de se débarrasser des bactéries en surface. Le fait de choisir de la viande fraiche et de qualité et de suivre la chaine de froid avec précaution n’élimine pas les risques de contamination lors du dépeçage de l’animal. Bien sur j’imagine qu’il y a moyen de se procurer de la viande auprès de fournisseurs qui peuvent garantir qu’il n’y a pas eu de contamination par les intestins mais dans le doute je préfere m’abstenir.

    • Peut-être qu’un chirurgien pourrait augmenter son salaire en ouvrant une boucherie dépeçage propre!

  44. je me demande: serait-il possible qu’avec des siècles de cuisson quasi systématique l’humain soit devenu plus «poche» dans sa capacité à digérer? et si oui, ne devrait-ton pas stimuler la sélection naturelle en tchékant qui meurt et qui meurt pas en mangeant du steak haché cru? (la dernière parti est une blague)

    • Salut !

      Hypothèse intéressante, à laquelle je n’ai malheureusement aucune réponse. Si un(e) microbiologiste lis ceci et a une piste de réponse, elle est la bienvenue.

      Pour ce qui est de faire manger du steak haché cru, ça pourrait être l’objet d’un nouveau type de télé-réalité peut-être ?

      A+!

      Olivier

  45. Un mot depuis les tropiques (Madagascar) , ici j’ai banni toute nourriture industrielle et tout congelés, je n’achète et ne consomme que du frais que j’ai moi même choisi,et transporté. Les viandes sont toujours cuites à coeur, sinon on se ramasse des vers très fréquemment. Les fruits et légumes sont frottés sous l’eau, puis re-rincés, et enfin épluchés, car sinon le couteau éplucheur se souille très vite et on ne fait que déplacer les bactéries de l’extérieur vers la pulpe du fruit ou légume.

  46. comment vendre des thermometre en disant des conneries et en affichant la photo de gordon ramsey vous ete trop con ma parole !!!!!!

  47. Bonjour!

    Je trouve cette bande dessinée très intéressante, comme toujours. À quelle température devrait-on cuire sa viande, d’ailleurs? Je ne me suis jamais servi d’un thermomètre pour vérifier la température de ma viande, mais je dois admettre que cette bande dessinée me fait reconsidérer l’option d’en acheter un… d’autant plus que, franchement, je ne suis pas douée pour cuire la viande! J’en profite également pour te demander ton opinion par rapport aux viandes crues comme le saumon. Crois-tu que les consommer ainsi soit sécuritaire?

    Également, je présume que ne pas bien laver son barbecue doit entraîner des risques pour la santé. J’en ai reçu un en cadeau récemment en cadeau et je n’ai aucune idée de comment le nettoyer! Comment t’occupes-tu du tien? (Je présume que tu en as un puisque tu écris que tu adores les barbecue).

    Sinon, il y a un point avec lequel je ne suis pas d’accord : un frigo, n’ayant pas une température uniforme, est fabriqué de manière à ce que la viande crue soit mise en haut généralement (certains modèles vont plutôt mettre le système de refroidissement en bas, ce qui évite le problème que je vais mentionner). En effet,, la température y est généralement plus froide et conserve bien mieux la viande que si elle est placée ailleurs. Autrement dit, notre viande risque de se perdre plus vite si on ne la met pas au bon endroit dans le frigo.

    Ceci dit, pour éviter que du sang ne coule sur les autres aliments dans le frigo, il peut être intéressant de mettre la viande dans un plat hermétique. D’ailleurs, c’est plus pratique pour séparer la nourriture par portions, le steak haché notamment : plutôt que de faire dégeler la viande au complet, on ne sort que la quantité dont on a besoin, ce qui évite de gaspiller la viande… ou qu’il s’y développe des bactéries potentiellement dangereuses pour la santé. Par ailleurs, il est fortement déconseillé de recongeler une viande qui a déjà été préalablement décongelée. On peut également utiliser un linge ou un papier absorbant.

    Merci et bonne journée!

  48. J’adore vos images, tellement vraies !!! j’ai un site web academiehsa.com. Je donne des formations en hygiène et salubrité alimentaires. Est-ce que je peux les utiliser pour mon blog ?

  49. J’ai attrapé l’ E.Coli ainsi que fait des multiples intoxications alimentaires (moins graves, mais quand même…) et c’était toujours lors d’une consommation au restaurant. C’est effrayant de constater que plusieurs établissements ne respectent pas la chaîne de froid et autres principes de salubrité. Je suis bien consciente que cela dépend des restaurants, mais tout de même, il y a de quoi devenir parano…

    Merci de remettre les pendules à l’heure !

  50. Salut Olivier,

    bravo pour la capsule Barbecue c’est très instructif. Néanmoins j’aurais un petit bémol concernant la consommation de burgers saignants. En fait, je consomme toujours mes burgers saignants. Pourquoi? Parce que j’achète ma viande chez un boucher qui travaille bien. Et c’est quoi bien travailler? Eh bien, c’est s’assurer que la viande n’a JAMAIS été en contact avec les intestins de l’animal, et que le boucher a des pratiques d’hygiène exemplaires.

    Jusqu’à présent, je ne connais personne autour de moi qui a été malade, SAUF quelques personnes qui avaient acheté leur viande en supermarché, ou qui n’avaient probablement pas observé les règles d’hygiène de base. Et ça c’est dommage, car ça rend les gens encore plus paranoïaques à ce sujet.

    Ceci étant dit, je comprends que pour le consommateur lambda, on préfère dire maintenant que toute viande hachée doit être cuite (et sur-cuite). Mais pour ma part, c’est pourquoi je ne mange pratiquement jamais de burgers au resto, car un burger trop cuit, c’est simplement pas bon : on y rajoute plein de sauces et on ne goute plus la viande. Toutefois, je comprends le problème : avec tout le transit de viande qu’il peut y avoir dans un resto, les instruments de cuisine à laver, etc., eh bien le risque est là. Par contre, fort heureusement, un bon boucher pourra assurer que sa viande hachée peut être mangée saignante, au grand plaisir des gourmets!

    Antoine

    • Salut Antoine !

      Merci pour ton commentaire !

      Oui je le fais moi-même occasionnellement, pour avoir une cuisson rosée. Mais alors c’est à nos risques et périls… il faut vraiment avoir confiance en son boucher !

      A+!

      Olivier

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