S’entraîner en malade (et à en être malade)

S’entraîner en malade (et à en être malade)

Un client que j’ai rencontré à la pharmacie l’autre jour a partagé avec moi sa routine de CrossFit. Je ne me souviens plus de ses mots exacts, mais en gros ça ressemblait à ceci :

« Je me défonce sur les poids, au point où je dois parfois aller aux toilettes vomir pour faire sortir le méchant. Mon entraîneur dit que c’est mon corps qui s’adapte à l’exercice. »

Évidemment, je lui ai prodigué les conseils d’usage et proposé l’idée qu’aller au-delà de ses capacités physiques pouvait mettre sa santé en danger, mais cela ne semblait pas l’inquiéter. Au contraire, il m’a même dit qu’il avait l’intention de pousser encore plus fort la prochaine fois!

À défaut de pouvoir le convaincre, j’ai fait ce petit dessin qui illustre comment j’imagine la situation :

 

KrossVite_small

 

En passant, je n’ai absolument rien contre le CrossFit ; c’est un méchant beau sport. Dans ce cas-ci, l’individu et probablement l’instructeur sont à blâmer, pas le sport en tant que tel.

Aussi, quand je dis « aller au-delà de sa capacité physique », cela n’a rien à voir avec « se dépasser ». Se dépasser en faisant du sport, c’est super ! Aller au-delà de sa capacité, c’est ignorer ses limites et jouer avec sa santé.

La morale est la suivante : pas besoin de se rendre malade pour être en forme !

Mon infographique sur l’entrainement est à lire à ce sujet :

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